Le Serpent blanc, de l’auteure chinoise contemporaine Yan Geling, nouveau titre de la collection « Novella de Chine » après Sur le balcon, de Ren Xiaowen, n’est ni un roman de type tradition-nel ni une nouvelle courte, mais ce que l’on désigne du terme de novella, œuvre caractérisée par un style et un développement narratif attrayants pour le lecteur. Ce genre a pris une telle importance en Chine et a donné lieu à des œuvres si originales et si remarquables que l’Asiathèque lui consacre une collection : « Novella de Chine », dirigée par Brigitte Duzan.
Le récit
Yan Geling s’inspire ici de la légende du Serpent blanc. Selon cette légende, dans un lointain passé, deux esprits- serpents sont arrivés sur Terre pour vivre parmi les humains. Près du lac de l’Ouest, le Serpent blanc et son serviteur, le Serpent vert, ont pris la forme d’une femme et de sa suivante. Un jeune homme passé par là, tombé fou amou-reux de la femme, l’a épousée. Mais le moine du village voisin, ayant découvert le secret des deux femmes et l’ayant dévoilé au jeune mari, celui-ci, se sentant trahi, a tenté de tuer sa femme qui a repris sa forme de serpent pour s’enfuir. Dans la transposition que Yan Geling fait de la légende, la danseuse Sun Likun a remporté très jeune un succès fou-droyant avec son interprétation de l’héroïne du ballet « La légende du Serpent blanc ». À la fin des années 1960, arrêtée et séquestrée par le gouvernement pendant la Révolution culturelle, elle se remémore les belles années durant lesquelles elle a séduit un public immense. Un jour, un mystérieux jeune homme lui rend visite ; il se présente comme un inspecteur venu l’interroger, mais ses manières la troublent, tandis que ses gardiennes se demandent si cet homme est réellement celui qu’il prétend être. Construit en trois parties de styles différents, le récit, qui fait alterner le rap-port officiel, l’histoire rapportée par la rumeur publique et l’histoire intime, donne lieu à de subtiles variations sur le sentiment amoureux.
L’auteur
Née en 1958 à Shanghai, l’écrivaine et scénariste chinoise Yan geling a grandi dans une famille d’intellectuels, écrivains pour la plupart. Son œuvre littéraire, par sa richesse et son originalité, mérite d’être connue en France. Parmi ses ouvrages, plusieurs ont été adaptés au cinéma dont le Criminel Lu Yanshi (2011), réalisé par Zhang Yimou et interprété par Gong Li sous le titre Coming Home (2014). Les personnages féminins de ses récits se caractérisent souvent par leur résistance aux différentes formes de pouvoir.
La traductrice et directrice de la collection « Novella de Chine »
Brigitte Duzan est chercheuse indépendante en littérature et cinéma chinois et traductrice du chinois. Fondatrice et animatrice de deux sites web de référence : chinesemovies.com.fr sur le cinéma chinois et chinese-shortstories.com sur la littérature chinoise. Elle est animatrice du Ciné-club Chine de l’Inalco, du Cycle littérature et cinéma chinois de l’université de Paris (ex-Paris-Diderot), fondatrice et animatrice du Club de lecture du Centre culturel de Chine à Paris.
Yan Geling s’inspire ici de la légende du Serpent blanc. Selon cette légende, dans un lointain passé, deux esprits- serpents sont arrivés sur Terre pour vivre parmi les humains. Près du lac de l’Ouest, le Serpent blanc et son serviteur, le Serpent vert, ont pris la forme d’une femme et de sa suivante. Un jeune homme passé par là, tombé fou amou-reux de la femme, l’a épousée. Mais le moine du village voisin, ayant découvert le secret des deux femmes et l’ayant dévoilé au jeune mari, celui-ci, se sentant trahi, a tenté de tuer sa femme qui a repris sa forme de serpent pour s’enfuir. Dans la transposition que Yan Geling fait de la légende, la danseuse Sun Likun a remporté très jeune un succès fou-droyant avec son interprétation de l’héroïne du ballet « La légende du Serpent blanc ». À la fin des années 1960, arrêtée et séquestrée par le gouvernement pendant la Révolution culturelle, elle se remémore les belles années durant lesquelles elle a séduit un public immense. Un jour, un mystérieux jeune homme lui rend visite ; il se présente comme un inspecteur venu l’interroger, mais ses manières la troublent, tandis que ses gardiennes se demandent si cet homme est réellement celui qu’il prétend être. Construit en trois parties de styles différents, le récit, qui fait alterner le rap-port officiel, l’histoire rapportée par la rumeur publique et l’histoire intime, donne lieu à de subtiles variations sur le sentiment amoureux.
L’auteur
Née en 1958 à Shanghai, l’écrivaine et scénariste chinoise Yan geling a grandi dans une famille d’intellectuels, écrivains pour la plupart. Son œuvre littéraire, par sa richesse et son originalité, mérite d’être connue en France. Parmi ses ouvrages, plusieurs ont été adaptés au cinéma dont le Criminel Lu Yanshi (2011), réalisé par Zhang Yimou et interprété par Gong Li sous le titre Coming Home (2014). Les personnages féminins de ses récits se caractérisent souvent par leur résistance aux différentes formes de pouvoir.
La traductrice et directrice de la collection « Novella de Chine »
Brigitte Duzan est chercheuse indépendante en littérature et cinéma chinois et traductrice du chinois. Fondatrice et animatrice de deux sites web de référence : chinesemovies.com.fr sur le cinéma chinois et chinese-shortstories.com sur la littérature chinoise. Elle est animatrice du Ciné-club Chine de l’Inalco, du Cycle littérature et cinéma chinois de l’université de Paris (ex-Paris-Diderot), fondatrice et animatrice du Club de lecture du Centre culturel de Chine à Paris.
Info+
Le Serpent blanc, Yan Geling
Collection « Novella de Chine »
Novella traduite du chinois, annotée et présentée par Brigitte Duzan
144 pages – 7,90 €
Format : 10 x 18 cm
isbn : 978-2-36057-310-3
Collection « Novella de Chine »
Novella traduite du chinois, annotée et présentée par Brigitte Duzan
144 pages – 7,90 €
Format : 10 x 18 cm
isbn : 978-2-36057-310-3