David
Que peut-on encore ajouter aux récits consacrés depuis cinq siècles au plus important sculpteur de la Renaissance ? Ecrire sur Michel-Ange et son David, comme écrire sur Léonard de Vinci et sa Joconde, relèvent d’une forme d’inconscience ou de prétention, tant il est périlleux de se confronter à des monstres sacrés.
C’est en côtoyant durant de nombreuses années carriers, tailleurs de pierres sculpteurs, fondeurs et peintres, dans les collines de Carrare, à Florence ou à Lucques, que mon rapport à Michel-Ange s’est infléchi. Les artistes toscans que j’ai eu la chance de rencontrer, les artisans du marbre, du bronze, de la céramique ou de la fresque, m’ont parlé de Michelangelo comme d’un parent. Ils entretenaient avec lui une relation empreinte d’admiration et d’affection. Le « monstre » était tout proche. Ils racontaient sa vie, récitaient ses poèmes, copiaient ses dessins, calquaient ses sculptures.
J’ai aimé, à mon tour, comme un familier, me glisser dans les pas du géant et au cœur même de la pierre dont il se disait fait, combler les lacunes des récits fragmentés : on ne sait pas tout de la fabrication de la plus grande sculpture du Cinquecento ! La forme du roman m’a permis d’imaginer la concrétude de la fabrication du David, par la voix et le cœur de son créateur, Michelangelo, le « terrible ».
Architecte, de formation artistique, Jean Lovera est féru d’art contemporain et de Toscane où il vit une partie de l’année. C’est auprès des sculpteurs de Carrare qu’il a appris les techniques de travail du marbre et du bronze. Il a publié une dizaine d’ouvrages ayant trait au sport ou à l’art dont Gestes en fusion, chez Calligrammes, consacré aux bronzes du stade Roland-Garros.
Le géant des Florentins selon Michel-Ange
Jean Lovera
Éditeur : ateliers henry dougier
Collection : Le roman d’un chef-d’œuvre
Prix papier : 12,90€ / epub : 4, 99€
Format 13,5 x 19,5 cm / 128 pages
ISBN 979-10-312-0270-9
C’est en côtoyant durant de nombreuses années carriers, tailleurs de pierres sculpteurs, fondeurs et peintres, dans les collines de Carrare, à Florence ou à Lucques, que mon rapport à Michel-Ange s’est infléchi. Les artistes toscans que j’ai eu la chance de rencontrer, les artisans du marbre, du bronze, de la céramique ou de la fresque, m’ont parlé de Michelangelo comme d’un parent. Ils entretenaient avec lui une relation empreinte d’admiration et d’affection. Le « monstre » était tout proche. Ils racontaient sa vie, récitaient ses poèmes, copiaient ses dessins, calquaient ses sculptures.
J’ai aimé, à mon tour, comme un familier, me glisser dans les pas du géant et au cœur même de la pierre dont il se disait fait, combler les lacunes des récits fragmentés : on ne sait pas tout de la fabrication de la plus grande sculpture du Cinquecento ! La forme du roman m’a permis d’imaginer la concrétude de la fabrication du David, par la voix et le cœur de son créateur, Michelangelo, le « terrible ».
Architecte, de formation artistique, Jean Lovera est féru d’art contemporain et de Toscane où il vit une partie de l’année. C’est auprès des sculpteurs de Carrare qu’il a appris les techniques de travail du marbre et du bronze. Il a publié une dizaine d’ouvrages ayant trait au sport ou à l’art dont Gestes en fusion, chez Calligrammes, consacré aux bronzes du stade Roland-Garros.
Le géant des Florentins selon Michel-Ange
Jean Lovera
Éditeur : ateliers henry dougier
Collection : Le roman d’un chef-d’œuvre
Prix papier : 12,90€ / epub : 4, 99€
Format 13,5 x 19,5 cm / 128 pages
ISBN 979-10-312-0270-9