Les Fourberies de Scapin
En l’absence de leurs pères partis en voyage, Octave, fils d’Argante ainsi que Léandre, fils de Géronte, se sont épris l’un de Hyacinte, jeune fille pauvre et de naissance inconnue qu’il vient d’épouser, le second de la « jeune Égyptienne » Zerbinette. Au retour d’Argante, Octave, très inquiet de la réaction paternelle à l’annonce de son union et, de plus, fort à court d’argent, implore l'aide de Scapin, valet de Léandre.
Mais cet « habile ouvrier de ressorts et d’intrigues » ne parvient pourtant pas à faire fléchir le vieillard.
Argante répète à Géronte la nouvelle qu’il tient d’une indiscrétion de Scapin : Léandre a commis une grave erreur. Aussi le jeune homme, fort mal accueilli par son père, corrige vertement le valet pour sa trahison. Mais il quitte bientôt son ressentiment pour le supplier de lui venir en aide : il lui faut payer une rançon pour Zerbinette s’il ne veut pas la voir enlevée par les Égyptiens. Par de hardis stratagèmes, l’inventif Scapin ne tarde pas à extorquer la somme aux deux vieillards.
Mais Scapin entend encore se venger de Géronte qui l’a desservi auprès de Léandre. Aussi lui fait-il croire qu’un prétendu frère de Hyacinte est à sa poursuite, résolu à lui ôter la vie pour le punir de vouloir faire rompre le mariage. Afin de le soustraire à ce danger, Scapin cache sa victime dans un sac, et lui donne de violents coups, feignant l'impossibilité pour lui de laisser le frère vérifier si personne n'y est caché ...
Le coupable aurait cher payé ses fourberies si une double reconnaissance n'eût révélé en Hyacinte la fille perdue de Géronte, et en Zerbinette celle d’Argante. Scapin, qui simule sa mort par suite d’un accident, demande le pardon des vieillards.
Les Fourberies de Scapin (1671) est l’un des textes les plus joués de Molière, mais c’est également l’une de ses pièces les plus modernes. Véritable photographie sociologique de son époque, Scapin traite de thèmes éternels : pouvoir des pères, amours contrariées ou arrangées, incommunicabilité familiale, mensonges et trahisons… Scapin se double et se dédouble. Le ballet des corps résolument acrobatique, le chassé-croisé des rôles, disent bien la fonction pernicieuse du pouvoir, avec comme ressort du comique, le décalage et la confusion des rôles comme des sentiments. Ainsi d’Argante qui prend pour réalité ce qui est pur simulacre… Comme toujours avec le Kronope, Scapin est mené de main de maître par le metteur en scène Guy Simon en une succession virevoltante d’effets : masques et costumes époustouflants, musiques, cirque, acrobaties, lazzi, soit un comique de situation exploité jusqu’à la lie… Une version très Commedia qui restitue toute la vigueur et le truculence de la farce de Molière
Mise en scène, scénographie : Guy Simon
Avec
Martine Baudry, Loïc Beauché, Laura Martineau, Anaïs Richetta, Jérôme Simon, Guy Simon
Costumes : Charlotte Margnoux et Laura Martineau assistées de Anaïs Harquevaux, Coralie Pastoret, Lory Labaume
Masques et maquillages : Martine Baudry
Décors : Jacques Brossier, Anaïs Harquevaux, Jérôme Simon
Lumière et Musique : FODOR
Mais cet « habile ouvrier de ressorts et d’intrigues » ne parvient pourtant pas à faire fléchir le vieillard.
Argante répète à Géronte la nouvelle qu’il tient d’une indiscrétion de Scapin : Léandre a commis une grave erreur. Aussi le jeune homme, fort mal accueilli par son père, corrige vertement le valet pour sa trahison. Mais il quitte bientôt son ressentiment pour le supplier de lui venir en aide : il lui faut payer une rançon pour Zerbinette s’il ne veut pas la voir enlevée par les Égyptiens. Par de hardis stratagèmes, l’inventif Scapin ne tarde pas à extorquer la somme aux deux vieillards.
Mais Scapin entend encore se venger de Géronte qui l’a desservi auprès de Léandre. Aussi lui fait-il croire qu’un prétendu frère de Hyacinte est à sa poursuite, résolu à lui ôter la vie pour le punir de vouloir faire rompre le mariage. Afin de le soustraire à ce danger, Scapin cache sa victime dans un sac, et lui donne de violents coups, feignant l'impossibilité pour lui de laisser le frère vérifier si personne n'y est caché ...
Le coupable aurait cher payé ses fourberies si une double reconnaissance n'eût révélé en Hyacinte la fille perdue de Géronte, et en Zerbinette celle d’Argante. Scapin, qui simule sa mort par suite d’un accident, demande le pardon des vieillards.
Les Fourberies de Scapin (1671) est l’un des textes les plus joués de Molière, mais c’est également l’une de ses pièces les plus modernes. Véritable photographie sociologique de son époque, Scapin traite de thèmes éternels : pouvoir des pères, amours contrariées ou arrangées, incommunicabilité familiale, mensonges et trahisons… Scapin se double et se dédouble. Le ballet des corps résolument acrobatique, le chassé-croisé des rôles, disent bien la fonction pernicieuse du pouvoir, avec comme ressort du comique, le décalage et la confusion des rôles comme des sentiments. Ainsi d’Argante qui prend pour réalité ce qui est pur simulacre… Comme toujours avec le Kronope, Scapin est mené de main de maître par le metteur en scène Guy Simon en une succession virevoltante d’effets : masques et costumes époustouflants, musiques, cirque, acrobaties, lazzi, soit un comique de situation exploité jusqu’à la lie… Une version très Commedia qui restitue toute la vigueur et le truculence de la farce de Molière
Mise en scène, scénographie : Guy Simon
Avec
Martine Baudry, Loïc Beauché, Laura Martineau, Anaïs Richetta, Jérôme Simon, Guy Simon
Costumes : Charlotte Margnoux et Laura Martineau assistées de Anaïs Harquevaux, Coralie Pastoret, Lory Labaume
Masques et maquillages : Martine Baudry
Décors : Jacques Brossier, Anaïs Harquevaux, Jérôme Simon
Lumière et Musique : FODOR
Pratique
Représentations au Théâtre du Chêne Noir (Avignon)
Jeudi 22 MARS à 19h, Vendredi 23 et Samedi 24 à 20h, Dimanche 25 à 16h
et 10 représentations scolaires du mardi 20 au mercredi 28 mars
TARIFS : 8€/22€
ABONNEMENTS ET LOCATIONS
Par téléphone : 04 90 86 58 11 poste 2 du mardi au vendredi de 14h à 18h
Sur place aux bureaux administratifs Place de la Bulle à Avignon
du mardi au vendredi de 14h à 18h
En ligne : www.chenenoir.fr
Par courrier : Théâtre du Chêne Noir / 8bis, rue Sainte-Catherine - 84 000 Avignon
Jeudi 22 MARS à 19h, Vendredi 23 et Samedi 24 à 20h, Dimanche 25 à 16h
et 10 représentations scolaires du mardi 20 au mercredi 28 mars
TARIFS : 8€/22€
ABONNEMENTS ET LOCATIONS
Par téléphone : 04 90 86 58 11 poste 2 du mardi au vendredi de 14h à 18h
Sur place aux bureaux administratifs Place de la Bulle à Avignon
du mardi au vendredi de 14h à 18h
En ligne : www.chenenoir.fr
Par courrier : Théâtre du Chêne Noir / 8bis, rue Sainte-Catherine - 84 000 Avignon