Tirages argentiques numérotés et signés
Installé en Provence depuis 1958, le photographe Denis Brihat y a développé une œuvre d’une force et d’une cohérence rares dédiée au monde végétal et aux mystères de ses formes. Faisant une grande place au labeur de la main, Denis Brihat poursuit jusqu’en 2012 un patient et méticuleux travail de laboratoire, explorant et exaltant les possibilités des techniques de virages appliquées aux tirages argentiques noir et blanc afin de reconstituer et transfigurer, par la chimie des sels métalliques, les couleurs de la nature.
Ses thèmes de prédilection, sont les fruits, légumes et végétaux de son potager et de son jardin : coquelicot, poire, ail, chou, kaki, chardon, fleur de carotte…
Parmi eux, l’oignon tient une place à part, qu’il a exploré de façon obsessionnelle pendant un demi-siècle. Cette exposition éclaire cette passion singulière en rassemblant une vingtaine de ses images cépacées les plus remarquables, offrant ainsi au public la chance de découvrir dans toute sa profondeur une des grandes aventures de l’histoire de la photographie.
Vernissage le jeudi 7 Décembre, de 18 à 20h, en présence de Denis Brihat qui dédicacera son nouvel ouvrage paru aux éditions du Bec en l’Air, textes de Michel Poivert.
Ses thèmes de prédilection, sont les fruits, légumes et végétaux de son potager et de son jardin : coquelicot, poire, ail, chou, kaki, chardon, fleur de carotte…
Parmi eux, l’oignon tient une place à part, qu’il a exploré de façon obsessionnelle pendant un demi-siècle. Cette exposition éclaire cette passion singulière en rassemblant une vingtaine de ses images cépacées les plus remarquables, offrant ainsi au public la chance de découvrir dans toute sa profondeur une des grandes aventures de l’histoire de la photographie.
Vernissage le jeudi 7 Décembre, de 18 à 20h, en présence de Denis Brihat qui dédicacera son nouvel ouvrage paru aux éditions du Bec en l’Air, textes de Michel Poivert.
Denis Brihat
Denis Brihat est né le 16 septembre 1928, à Paris. Après un bref passage à l’école de photographie de la rue de Vaugirard, il poursuit son apprentissage sur le terrain, aux côtés de Robert Doisneau, Willy Ronis et Edouard Boubat. Il pratique un temps la photographie de reportage et d’illustration, avec essentiellement un travail réalisé en Inde, récompensé par le prix Niépce en 1957.
Lassé par la vie parisienne, en quête d’un autre mode de vie, il s’installe en 1958 à Bonnieux en Provence, où il réside encore, pour se consacrer à sa recherche sur le thème de la nature sous la forme de ce qu’il va appeler des « tableaux photographiques ».
Dès 1968, il introduit la couleur dans ses images d’une manière toute personnelle : il met au point une palette de couleurs à partir de procédés nommés « virages métalliques ». Il utilise par ailleurs la technique délicate du grignotage, une gravure chimique du tirage. Il ne cessera d’explorer et de perfectionner ces procédés tout au long de sa carrière.
Ses photographies ont été exposées à travers le monde, et particulièrement au MoMA à New York, au musée Nicéphore-Niépce à Chalon-sur-Saône, à la galerie du Château d’Eau à Toulouse, au Palais de Tokyo à Paris, au Musée de l’Elysée à Lausanne… De nombreuses institutions en France et à l’étranger collectionnent ses photographies, dont le Center for Creative Photography en Arizona et la Maison européenne de la photographie [MEP] à Paris.
Lassé par la vie parisienne, en quête d’un autre mode de vie, il s’installe en 1958 à Bonnieux en Provence, où il réside encore, pour se consacrer à sa recherche sur le thème de la nature sous la forme de ce qu’il va appeler des « tableaux photographiques ».
Dès 1968, il introduit la couleur dans ses images d’une manière toute personnelle : il met au point une palette de couleurs à partir de procédés nommés « virages métalliques ». Il utilise par ailleurs la technique délicate du grignotage, une gravure chimique du tirage. Il ne cessera d’explorer et de perfectionner ces procédés tout au long de sa carrière.
Ses photographies ont été exposées à travers le monde, et particulièrement au MoMA à New York, au musée Nicéphore-Niépce à Chalon-sur-Saône, à la galerie du Château d’Eau à Toulouse, au Palais de Tokyo à Paris, au Musée de l’Elysée à Lausanne… De nombreuses institutions en France et à l’étranger collectionnent ses photographies, dont le Center for Creative Photography en Arizona et la Maison européenne de la photographie [MEP] à Paris.
Michel Poivert
Michel Poivert est un historien de la photographie et un commissaire d’expositions français né en 1965. On lui doit notamment La Subversion des images : surréalisme, photographie, film, exposition présentée en 2009 au centre Pompidou, à Paris. Il dirige le département d’Histoire de l’art à l’université Paris 1-Panthéon-Sorbonne et préside le futur Collège international de la photographie du Grand Paris. Figure incontournable du monde de la photographie, il est l’auteur de nombreux articles et livres sur la photographie, parmi lesquels récemment 50 ans de photographie française de 1970 à nos jours (Textuel, 2019), qui a obtenu un beau succès.