Écrivain majeur de la littérature francophone, médecin neurologue, militant politique et grand humaniste Jacques Stephen Alexis mobilisa sa vie et son œuvre vers un horizon qui nous concerne: “la belle amour humaine”. Plus qu’une expression par laquelle il traduisit ses vœux les plus chers en 1957 à ses amis, ses frères les Hommes, ce fut sa règle de vie, son combat dressé contre “le malheur” de son île. Hier et aujourd’hui, en Haïti comme ailleurs, la tâche de la littérature, telle que l’a pratiquée Alexis, est de vouloir en découdre avec ce malheur écrit Michel Séonnet.
Rendre hommage à Jacques Stephen Alexis, c’est rendre hommage à tous ceux qui refusent de courber l’échine.
C’est le désir que nous vous invitons à partager à Nice au cours de ces « Voix d’hiver »:
– le vendredi 18 novembre, à la BMVR Louis Nucéra pour y entendre, lus par les Amis de L’Amourier, des textes choisis dans la littérature haïtienne (Yanick Lahens, James Noël, Jean D’Amérique…)
– le vendredi 25 novembre à la librairie Masséna où Yanick Lahens, Jean-Marie Théodat, écrivains haïtiens, et Michel Séonnet présenteront leurs livres.
– le samedi 26 novembre dans l’auditorium du Mamac sera la journée phare. À partir de 10h, conférence, table ronde et débats se succèderont avec Florence Alexis, sa fille, des écrivains venus d’Haïti et un sociologue chercheur intervenant sur le vaudou en visioconférence depuis Port-au-Prince. Deux films seront projetés: un documentaire le matin, Ayiti Toma, de Joseph Hillel (2013), et un film en soirée en partenariat avec Cinéma sans frontières, Freda, de Gessica Généus (2021).
Découvrez les détails de ce programme en cliquant ICI
Rendre hommage à Jacques Stephen Alexis, c’est rendre hommage à tous ceux qui refusent de courber l’échine.
C’est le désir que nous vous invitons à partager à Nice au cours de ces « Voix d’hiver »:
– le vendredi 18 novembre, à la BMVR Louis Nucéra pour y entendre, lus par les Amis de L’Amourier, des textes choisis dans la littérature haïtienne (Yanick Lahens, James Noël, Jean D’Amérique…)
– le vendredi 25 novembre à la librairie Masséna où Yanick Lahens, Jean-Marie Théodat, écrivains haïtiens, et Michel Séonnet présenteront leurs livres.
– le samedi 26 novembre dans l’auditorium du Mamac sera la journée phare. À partir de 10h, conférence, table ronde et débats se succèderont avec Florence Alexis, sa fille, des écrivains venus d’Haïti et un sociologue chercheur intervenant sur le vaudou en visioconférence depuis Port-au-Prince. Deux films seront projetés: un documentaire le matin, Ayiti Toma, de Joseph Hillel (2013), et un film en soirée en partenariat avec Cinéma sans frontières, Freda, de Gessica Généus (2021).
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Qui est Jacques Stephen Alexis ?
Jacques Stephen Alexis est né aux Gonaïves (Haïti) le 22 avril 1922.
Médecin, neurologue, il fut à plusieurs reprises conduit à l’exil en France. Il y côtoie Aimé Césaire, Léopold Sédar Senghor, Richard Wright, Aragon. En 1956 il participe, à Paris, au premier Congrès des écrivains et artistes noirs. Il y définit le “Réalisme merveilleux des Haïtiens”, geste novateur dans la littérature francophone. Son premier roman, Compère Général Soleil (Gallimard, 1955) le fait tout de suite remarquer. Il publiera par la suite deux autres romans chez Gallimard: Les Arbres musiciens (1957), L’Espace d’un cillement (1959) et enfin un recueil de contes intitulé Romancero aux étoiles (1960). Il est membre fondateur du Parti d’Entente Populaire (PEP), parti d’opposition à la la dictature de Duvalier. En 1961, il tente un débarquement avec quelques camarades pour tenter de fonder dans la clandestinité une organisation de résistance. Il est arrêté. Exécuté. On ne retrouvera jamais son corps. Il a 39 ans. Humaniste fervent, militant, résistant, toute son œuvre porte la marque de cette révolution intérieure qu'il nomme “la belle amour humaine” et qu’il ne dissocie pas de la révolution politique.
Non! Il n'est pas possible que tant de passion gaspillée au long de la longue marche de l’humanité n’ait en définitive son couronnement. Quelque chose de grand en sortira. L'amour total est une certitude et ce sera la divinisation ultime de l'homme.
Médecin, neurologue, il fut à plusieurs reprises conduit à l’exil en France. Il y côtoie Aimé Césaire, Léopold Sédar Senghor, Richard Wright, Aragon. En 1956 il participe, à Paris, au premier Congrès des écrivains et artistes noirs. Il y définit le “Réalisme merveilleux des Haïtiens”, geste novateur dans la littérature francophone. Son premier roman, Compère Général Soleil (Gallimard, 1955) le fait tout de suite remarquer. Il publiera par la suite deux autres romans chez Gallimard: Les Arbres musiciens (1957), L’Espace d’un cillement (1959) et enfin un recueil de contes intitulé Romancero aux étoiles (1960). Il est membre fondateur du Parti d’Entente Populaire (PEP), parti d’opposition à la la dictature de Duvalier. En 1961, il tente un débarquement avec quelques camarades pour tenter de fonder dans la clandestinité une organisation de résistance. Il est arrêté. Exécuté. On ne retrouvera jamais son corps. Il a 39 ans. Humaniste fervent, militant, résistant, toute son œuvre porte la marque de cette révolution intérieure qu'il nomme “la belle amour humaine” et qu’il ne dissocie pas de la révolution politique.
Non! Il n'est pas possible que tant de passion gaspillée au long de la longue marche de l’humanité n’ait en définitive son couronnement. Quelque chose de grand en sortira. L'amour total est une certitude et ce sera la divinisation ultime de l'homme.