A à la fin du Moyen Âge, les travaux reprennent grâce à de riches familles clermontoises et suite au tremblement de terre de 1478 qui a fait s’écrouler le clocher.
Un grand orgue est inauguré en 1849, des mosaïques commandées à Orange et, en 1998, Notre-Dame du Port se voit inscrite au Patrimoine Mondial de l’Unesco, raccrochée au chemin de Saint-Jacques de Compostelle
De nombreuses restaurations vont s’ensuivre faisant de ce monument le joyau d’art roman qu’il est à l’heure actuelle.
Si le terme d’« art roman » a été inventé par l’archéologue français Charles de Gerville qui l’utilisa pour la première fois en 1818 il est dû aux emprunts à l’art romain, notamment la nef centrale séparée des bas-côtés par des colonnes et terminéepar un hémicycle.
Venant de France, l’art roman s’étend sur toutes les routes du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle mais également jusqu’en Palestine à la faveur des croisades. Les emprunts se font alors dans les deux sens, l’art roman adoptant de nombreux éléments de la décoration mozarabe.
Quant à l’art roman auvergnat, il se définit par une harmonie géométrique à dimension humaine, rehaussée par la polychromie de pierre. Ici une superbe pierre dorée éclairée par des vitraux qui jouissent d’une transparence chatoyante et colorée.
Après cette restauration, ce beau lieu s’offre à la visite, proposant également quelques authentiques chefs-d’œuvre, parmi lesquels une Annonciation de Philippe de Champaigne. Saluons la renaissance d’un joyau de l’art roman.
Jacqueline Aimar
Un grand orgue est inauguré en 1849, des mosaïques commandées à Orange et, en 1998, Notre-Dame du Port se voit inscrite au Patrimoine Mondial de l’Unesco, raccrochée au chemin de Saint-Jacques de Compostelle
De nombreuses restaurations vont s’ensuivre faisant de ce monument le joyau d’art roman qu’il est à l’heure actuelle.
Si le terme d’« art roman » a été inventé par l’archéologue français Charles de Gerville qui l’utilisa pour la première fois en 1818 il est dû aux emprunts à l’art romain, notamment la nef centrale séparée des bas-côtés par des colonnes et terminéepar un hémicycle.
Venant de France, l’art roman s’étend sur toutes les routes du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle mais également jusqu’en Palestine à la faveur des croisades. Les emprunts se font alors dans les deux sens, l’art roman adoptant de nombreux éléments de la décoration mozarabe.
Quant à l’art roman auvergnat, il se définit par une harmonie géométrique à dimension humaine, rehaussée par la polychromie de pierre. Ici une superbe pierre dorée éclairée par des vitraux qui jouissent d’une transparence chatoyante et colorée.
Après cette restauration, ce beau lieu s’offre à la visite, proposant également quelques authentiques chefs-d’œuvre, parmi lesquels une Annonciation de Philippe de Champaigne. Saluons la renaissance d’un joyau de l’art roman.
Jacqueline Aimar