Cependant, pour ne pas sacrifier la dimension spectaculaire, je choisis de conserver l’interlude et de le confier à deux danseurs, doubles du couple mythique. Ce contrepoint chorégraphique permet de mettre en perspective l’histoire et les personnages et de donner à l’ensemble une dimension plus éthérée, intemporelle, caractère qui a guidé également la conception de la scénographie.
D’Ovide à La Fontaine, ce conte mythologique a traversé les siècles. Il est devenu en quelque sorte l’archétype de l’amour éternel, malgré la disparition, dans le livret de Barbier et Carré, d’un élément essentiel du mythe, la transformation des amants en arbres.
De même, les choix de la nouvelle orchestration réduite proposée par Frédéric Carenco, tout en conservant les couleurs du grand orchestre, sont en osmose avec ce chant d’amour, léger et comique mais qui reste profondément humain.
Bien qu’il s’agisse d’une histoire de couple, la partition privilégie le rôle de Baucis qui porte réellement l’ensemble. C’est elle le moteur véritable du « drame ».
Cela tient sans doute à la présence de Mme Miolan-Carvalho, la créatrice du rôle, pour qui Gounod a écrit les plus beaux moments de l’ouvrage. Rappelons que c’est elle qui créa les rôles de Marguerite dans Faust, de Mireille et de Juliette dans Roméo et Juliette.
Bernard Grimonet, metteur en scène
D’Ovide à La Fontaine, ce conte mythologique a traversé les siècles. Il est devenu en quelque sorte l’archétype de l’amour éternel, malgré la disparition, dans le livret de Barbier et Carré, d’un élément essentiel du mythe, la transformation des amants en arbres.
De même, les choix de la nouvelle orchestration réduite proposée par Frédéric Carenco, tout en conservant les couleurs du grand orchestre, sont en osmose avec ce chant d’amour, léger et comique mais qui reste profondément humain.
Bien qu’il s’agisse d’une histoire de couple, la partition privilégie le rôle de Baucis qui porte réellement l’ensemble. C’est elle le moteur véritable du « drame ».
Cela tient sans doute à la présence de Mme Miolan-Carvalho, la créatrice du rôle, pour qui Gounod a écrit les plus beaux moments de l’ouvrage. Rappelons que c’est elle qui créa les rôles de Marguerite dans Faust, de Mireille et de Juliette dans Roméo et Juliette.
Bernard Grimonet, metteur en scène
Charles-François Gounod (Paris 1818 – Saint-Cloud 1893)
Fils du peintre François-Louis Gounod, il a étudié au lycée Saint-Louis puis au Conservatoire de Paris, avec Halévy et Lesueur pour la composition. Il obtient le Grand Prix de Rome en 1839, pour sa cantate Fernande, qui lui ouvre la Villa Médicis où il réside pendant deux ans, et où il étudie notamment la musique religieuse. Il y rencontre la cantatrice Pauline Viardot, bien connue du public de L’Opéra au Village, et Fanny Hensel, la soeur de Félix Mendelssohn, qui l’initie à la musique allemande. En 1852, il épouse Anna Zimmerman, compositeur et professeur de piano au Conservatoire.
Parmi une oeuvre immense, on peut citer la création, en 1859 au Théâtre lyrique, de Faust, d’après l’oeuvre de Goethe, dont l’air de Marguerite, l’« air des bijoux » est resté célébrissime. En 1867, il crée Roméo et Juliette, d’après Shakespeare. Il compose également des symphonies, dont une Petite symphonie pour neuf instruments à vent en 1885 et, bien sûr, son fameux Ave Maria.
Philémon et Baucis, opéra en 3 actes sur un livret de Jules Barbier et Michel Carré, est créé le 18 février 1860 au Théâtre lyrique de Paris, puis repris en 2 actes le 16 mai 1876 à l'Opéra-Comique.
Parmi une oeuvre immense, on peut citer la création, en 1859 au Théâtre lyrique, de Faust, d’après l’oeuvre de Goethe, dont l’air de Marguerite, l’« air des bijoux » est resté célébrissime. En 1867, il crée Roméo et Juliette, d’après Shakespeare. Il compose également des symphonies, dont une Petite symphonie pour neuf instruments à vent en 1885 et, bien sûr, son fameux Ave Maria.
Philémon et Baucis, opéra en 3 actes sur un livret de Jules Barbier et Michel Carré, est créé le 18 février 1860 au Théâtre lyrique de Paris, puis repris en 2 actes le 16 mai 1876 à l'Opéra-Comique.
Programmation de la saison 2011
16 avril à 18 heures, Couvent des Minimes de Pourrières
Concert vocal « Sixtine » : Ensemble Madrigal de Provence – musique de Tomás Luis de Victoria
L’« office des Morts », composé en 1603, un des sommets de la musique de la Contre-Réforme.
19 juin à 19 heures, Couvent des Minimes de Pourrières
Récital de piano : Sarah Lavaud, Liszt et Janáček
6 juillet à 18 heures, Médiathèque de Pourrières
Conférence : « Philémon et Baucis, de Charles Gounod, et l’archétype de l’amour éternel d’Ovide à La Fontaine »
16, 18, 20, 22 et 24 juillet à 20 heures, Couvent des Minimes de Pourrières
Soirées d’opéra : Philémon et Baucis de Charles Gounod – production de L’Opéra au Village
17 et 18 septembre, Couvent des Minimes de Pourrières
Journées du patrimoine : concerts et visites
Récital de piano : Hugo Philippeau – découverte d’un jeune talent
Concert vocal « Sixtine » : Ensemble Madrigal de Provence – musique de Tomás Luis de Victoria
L’« office des Morts », composé en 1603, un des sommets de la musique de la Contre-Réforme.
19 juin à 19 heures, Couvent des Minimes de Pourrières
Récital de piano : Sarah Lavaud, Liszt et Janáček
6 juillet à 18 heures, Médiathèque de Pourrières
Conférence : « Philémon et Baucis, de Charles Gounod, et l’archétype de l’amour éternel d’Ovide à La Fontaine »
16, 18, 20, 22 et 24 juillet à 20 heures, Couvent des Minimes de Pourrières
Soirées d’opéra : Philémon et Baucis de Charles Gounod – production de L’Opéra au Village
17 et 18 septembre, Couvent des Minimes de Pourrières
Journées du patrimoine : concerts et visites
Récital de piano : Hugo Philippeau – découverte d’un jeune talent
Pratique
concerts : 20 € apéritif compris / tarif réduit : 15 €
opéra : 40 € dîner compris / tarif réduit : 35 €
conférence du 6 juillet : entrée libre dans la limite des places disponibles
Renseignements et réservations :
Auprès de l’association « L’Opéra au Village » :
06 98 31 42 06 – contact@loperaauvillage.fr
Fnac : 0 892 68 36 22 (0,34 €/min) – www.fnac.com
Site du festival : www.loperaauvillage.fr
opéra : 40 € dîner compris / tarif réduit : 35 €
conférence du 6 juillet : entrée libre dans la limite des places disponibles
Renseignements et réservations :
Auprès de l’association « L’Opéra au Village » :
06 98 31 42 06 – contact@loperaauvillage.fr
Fnac : 0 892 68 36 22 (0,34 €/min) – www.fnac.com
Site du festival : www.loperaauvillage.fr