Place Victor Hugo - direction République © DR
L'évocation théâtrale du Victor Hugo, tribun de la Seconde République (1848/1851), que Serge Pauthe a écrite et mise en scène avec ses amis, mélange la poésie et l'histoire. Les spectateurs sont d’abord invités à assister de nos jours à l’inauguration de la place Victor Hugo d’un village où l’on a disposé le grand portrait du poète. Puis la tribune de l’Assemblée Nationale Législative apparaît et sept acteurs se partagent 28 rôles différents. Face à Victor Hugo, parmi les fossoyeurs de la République, il y a d’abord le Prince Président Louis Napoléon Bonaparte, Adolphe Thiers, le Comte de Falloux, le ministre Baroche, le Général Marquis de Hautpoul et l'évêque de Langres. Et il y a son ami, le député Baudin qui mourra assassiné sur une barricade. Et Auguste Blanqui dit « L ‘enfermé » qui passa les ¾ de sa vie en prison pour raisons politiques, le sténographe de l'assemblée, deux huissiers, un gros bourgeois, un général et un résistant de la dernière guerre qui se rappelle les chants de liberté du poète.
Le spectacle met en lumière la grande modernité de Victor Hugo, l'étonnante actualité de ses discours et de sa poésie. En une heure trente, la pièce très interactive, fait revivre l'homme seul que fut Victor Hugo, incarnation du résistant de tous les instants, de l'exilé permanent, de l'insurgé exigeant. Spectacle grave et drôle parfois, éminemment politique. Ponctué de poèmes, de musique et de chants, le Hugo de Serge Pauthe ne représente pourtant aucun parti. Le poète est de ceux qui, ne disposant d'aucune tribune, n'adhèrent qu'à leurs propres idéaux. Les conservateurs le haïssent, les socialistes s'en méfient, l'église le condamne, les anticléricaux le suspectent. Mais Hugo dispose pourtant d'un énorme pouvoir : celui de sa plume. Tout ce qui en France, en Europe, dans le monde se bat pour la Liberté et la Justice lui demande une page, un message, comme si sa parole rendait sacrée la cause qu'il défendait. Et Hugo n'hésitera jamais à descendre dans l'arène, à se jeter dans la bataille, menant de multiples campagnes pour la défense de toutes les libertés, pour l'abolition de toutes les misères, de toutes les injustices. En ce sens, la parole de Victor Hugo sonne encore de nos jours de façon étrangement contemporaine.
Alain Bosmans
Le spectacle met en lumière la grande modernité de Victor Hugo, l'étonnante actualité de ses discours et de sa poésie. En une heure trente, la pièce très interactive, fait revivre l'homme seul que fut Victor Hugo, incarnation du résistant de tous les instants, de l'exilé permanent, de l'insurgé exigeant. Spectacle grave et drôle parfois, éminemment politique. Ponctué de poèmes, de musique et de chants, le Hugo de Serge Pauthe ne représente pourtant aucun parti. Le poète est de ceux qui, ne disposant d'aucune tribune, n'adhèrent qu'à leurs propres idéaux. Les conservateurs le haïssent, les socialistes s'en méfient, l'église le condamne, les anticléricaux le suspectent. Mais Hugo dispose pourtant d'un énorme pouvoir : celui de sa plume. Tout ce qui en France, en Europe, dans le monde se bat pour la Liberté et la Justice lui demande une page, un message, comme si sa parole rendait sacrée la cause qu'il défendait. Et Hugo n'hésitera jamais à descendre dans l'arène, à se jeter dans la bataille, menant de multiples campagnes pour la défense de toutes les libertés, pour l'abolition de toutes les misères, de toutes les injustices. En ce sens, la parole de Victor Hugo sonne encore de nos jours de façon étrangement contemporaine.
Alain Bosmans
Distribution
Texte, adaptation et mise en scène : Serge Pauthe
Assistant à la mise en scène : Jean-Louis Deville
Avec : Philippe Altier, Alain Bosmans, Jean-Louis Debard, Jean-Louis Deville, Serge Pauthe, José Sanchez-Gonzalez
Musicien : Igor Nareika
Peintre : Yves Piergiovanni
Costumière : Anne Robert
Constructeur : Didier Raymond
Éclairage et son : Jean-Paul Guitteny
Création au festival des Nuits de l’Enclave de Valréas 2011
Tarif : 10€ / 1 Diner théâtre : 22€
Tarif réduit : 8€
Durée du spectacle : 1h30
Assistant à la mise en scène : Jean-Louis Deville
Avec : Philippe Altier, Alain Bosmans, Jean-Louis Debard, Jean-Louis Deville, Serge Pauthe, José Sanchez-Gonzalez
Musicien : Igor Nareika
Peintre : Yves Piergiovanni
Costumière : Anne Robert
Constructeur : Didier Raymond
Éclairage et son : Jean-Paul Guitteny
Création au festival des Nuits de l’Enclave de Valréas 2011
Tarif : 10€ / 1 Diner théâtre : 22€
Tarif réduit : 8€
Durée du spectacle : 1h30