Une des violonistes américaines les plus prometteuses de sa génération
A 20 ans, en 1995, elle est considérée comme une des violonistes américaines les plus prometteuses de sa génération, et une carrière spectaculaire l'attend. Elle passe ses journées à étudier le répertoire classique, ses soirées à jouer avec Barenboïm et Solti, et ses nuits à écouter Anthrax, Black Sabath ou Megadeth et à jouer dans des groupes de heavy-metal, sa seconde passion.
Le 13 janvier 1995, elle prend le métro pour se rendre au conservatoire de musique Winnetka, où elle enseigne. Les portes se referment sur l'étui de son violon, et voulant sauver cet Amati de 1617, elle est trainée par la rame sur plusieurs centaines de mètres, perd sa jambe gauche et sa jambe droite est quasiment détruite, et les médecins endommagent le canal carpien de sa main gauche - celle qui joue les notes sur le violon, l'autre maniant l'archer - laissant trois de ses doigts insensibles. S'ensuivront plus de 40 opérations.
Avec la même volonté, et la même détermination qu'elle avait mis au service de la musique, elle entreprend de se reconstruire, souffrant de douleurs physiques incroyablement intenses et de dépression, se demandant si elle rejouerait jamais.
« Peu de violonistes ont un jeu d'une beauté comme celui de Barton Pine » Chicago Tribune
Aujourd'hui, 17 ans après, Rachel Barton Pine est revenue parmi les plus grands. Pour le Washington Post elle est « (...) une artiste excitante, qui défie les genres - Pine fait preuve d'une force et d'une confiance qui la place en tête de l'échelon des violonistes solos.» Elle a joué récemment avec les Orchestres de Chicago, Atlanta, St. Louis, Dallas, Baltimore, Montreal, Vienne, Philadelphie, les Orchestres de Chambre d'Israël et d'Ecosse, travaillant avec Charles Dutoit, Zubin Mehta, Daniel Barenboïm, Marin Alsop ou Neeme Järvi.
Mais loin de se contenter du répertoire classique, Rachel est devenue une des artistes les plus déterminées à briser le carcan de la musique classique, jouant aussi bien du baroque que du celtique, du metal avec son groupe Earthen Grave, du hard-rock et du jazz. A la tête de sa fondation, elle est aussi devenue une inlassable avocate de l'éducation musicale.
L'humanité de cette artiste, sa résilience extraordinaire, son ouverture d'esprit, et bien sûr son talent époustouflant en font une des artistes les plus singulières et attachantes de sa génération. L'Orchestre Symphonique de Bretagne est fier de lui permettre de se produire pour la première fois en France.
Un des axes majeurs de la saison 2012/2013 de l'Orchestre symphonique de Bretagne est le "projet Taliesin" qui a pour cœur l'identité celte et ses compositeurs. Rachel Barton Pine, dont l'enregistrement « Scottish Fantasies for Violin and Orchestra » avec le Scottish Chamber Orchestra fait référence, nous a semblé l'artiste parfaite à offrir à nos publics.
Parmi les œuvres proposées dans ce programme, la « Fantaisie écossaise pour violon et orchestre » de Max Bruch (1838-1920) composée pour le violoniste virtuose Pablo de Sarasate mais aussi une œuvre du compositeur britannique d'origine écossaise Alexander Mackenzie (1847-1935). Rachel invitera le musicien breton Glen Gouthe et ils joueront ensemble son « Medley of Scottish tunes » avec l'orchestre.
Le 13 janvier 1995, elle prend le métro pour se rendre au conservatoire de musique Winnetka, où elle enseigne. Les portes se referment sur l'étui de son violon, et voulant sauver cet Amati de 1617, elle est trainée par la rame sur plusieurs centaines de mètres, perd sa jambe gauche et sa jambe droite est quasiment détruite, et les médecins endommagent le canal carpien de sa main gauche - celle qui joue les notes sur le violon, l'autre maniant l'archer - laissant trois de ses doigts insensibles. S'ensuivront plus de 40 opérations.
Avec la même volonté, et la même détermination qu'elle avait mis au service de la musique, elle entreprend de se reconstruire, souffrant de douleurs physiques incroyablement intenses et de dépression, se demandant si elle rejouerait jamais.
« Peu de violonistes ont un jeu d'une beauté comme celui de Barton Pine » Chicago Tribune
Aujourd'hui, 17 ans après, Rachel Barton Pine est revenue parmi les plus grands. Pour le Washington Post elle est « (...) une artiste excitante, qui défie les genres - Pine fait preuve d'une force et d'une confiance qui la place en tête de l'échelon des violonistes solos.» Elle a joué récemment avec les Orchestres de Chicago, Atlanta, St. Louis, Dallas, Baltimore, Montreal, Vienne, Philadelphie, les Orchestres de Chambre d'Israël et d'Ecosse, travaillant avec Charles Dutoit, Zubin Mehta, Daniel Barenboïm, Marin Alsop ou Neeme Järvi.
Mais loin de se contenter du répertoire classique, Rachel est devenue une des artistes les plus déterminées à briser le carcan de la musique classique, jouant aussi bien du baroque que du celtique, du metal avec son groupe Earthen Grave, du hard-rock et du jazz. A la tête de sa fondation, elle est aussi devenue une inlassable avocate de l'éducation musicale.
L'humanité de cette artiste, sa résilience extraordinaire, son ouverture d'esprit, et bien sûr son talent époustouflant en font une des artistes les plus singulières et attachantes de sa génération. L'Orchestre Symphonique de Bretagne est fier de lui permettre de se produire pour la première fois en France.
Un des axes majeurs de la saison 2012/2013 de l'Orchestre symphonique de Bretagne est le "projet Taliesin" qui a pour cœur l'identité celte et ses compositeurs. Rachel Barton Pine, dont l'enregistrement « Scottish Fantasies for Violin and Orchestra » avec le Scottish Chamber Orchestra fait référence, nous a semblé l'artiste parfaite à offrir à nos publics.
Parmi les œuvres proposées dans ce programme, la « Fantaisie écossaise pour violon et orchestre » de Max Bruch (1838-1920) composée pour le violoniste virtuose Pablo de Sarasate mais aussi une œuvre du compositeur britannique d'origine écossaise Alexander Mackenzie (1847-1935). Rachel invitera le musicien breton Glen Gouthe et ils joueront ensemble son « Medley of Scottish tunes » avec l'orchestre.