Tour à tour monstres sanguinaires, divinités secourables, entités cosmiques ou prostituées, les Sirènes suscitent dès l’Antiquité une mythologie paradoxale et sont parées d’ambivalence.
La Bible les désigne comme des êtres essentiellement démoniaques, mus par la séduction et la luxure. Au Moyen Âge, la sirène continue d’incarner le vice et l’inquiétante féminité, quand elle n’est pas reléguée à une simple fonction ornementale. Mais les hommes du passé croyaient-ils vraiment à l’existence de ces êtres dont la voix pouvait tout aussi bien guider les âmes errantes à travers les cieux ou les ensorceler ? Pour les philosophes et les théologiens, les sirènes semblent avoir surtout constitué un symbole. Pour les artistes, elles étaient un motif dont la plasticité se prêtait à toutes les fantaisies formelles.
Mais c’est la littérature populaire qui va offrir aux sirènes leur plus belle postérité, à travers romans, légendes et contes merveilleux, avant que Théophile Gautier ou Apollinaire ne viennent rappeler que le destin de ces femmes insaisissables s’achève souvent… en queue de poisson.
Sirènes. Femmes fatales
Laure Rioust, conservateur au département des Manuscrits
12 x 16.8 cm
48 pages
40 illustrations
6.90 euros
Parution le 11 juin 2020
La Bible les désigne comme des êtres essentiellement démoniaques, mus par la séduction et la luxure. Au Moyen Âge, la sirène continue d’incarner le vice et l’inquiétante féminité, quand elle n’est pas reléguée à une simple fonction ornementale. Mais les hommes du passé croyaient-ils vraiment à l’existence de ces êtres dont la voix pouvait tout aussi bien guider les âmes errantes à travers les cieux ou les ensorceler ? Pour les philosophes et les théologiens, les sirènes semblent avoir surtout constitué un symbole. Pour les artistes, elles étaient un motif dont la plasticité se prêtait à toutes les fantaisies formelles.
Mais c’est la littérature populaire qui va offrir aux sirènes leur plus belle postérité, à travers romans, légendes et contes merveilleux, avant que Théophile Gautier ou Apollinaire ne viennent rappeler que le destin de ces femmes insaisissables s’achève souvent… en queue de poisson.
Sirènes. Femmes fatales
Laure Rioust, conservateur au département des Manuscrits
12 x 16.8 cm
48 pages
40 illustrations
6.90 euros
Parution le 11 juin 2020