Le beau mur de «scène» du château Saint-Estève © Pierre Aimar
Cette année voit le festival s’étirer plus longuement dans l’été, du 29 juin au 21 septembre, avec une préférence pour les concerts d’août ; il faut là aussi tenir compte du temps qu’il fait, sachant toutefois que l’Orangerie sert de point de repli et permet d’abriter pianos, interprètes et spectateurs.
Une soirée, le 29 juin, désormais rituelle, propose deux concerts séparés par « un buffet dînatoire sur la grande terrasse » et sous les arbres. Beau moment musical et estival, chaque fois très agréable, qui réunit artistes, spectateurs et maîtres des lieux : il en naît des liens différents et une sympathie toute conviviale, autour des musiciens, Vérène Andronikov, soprano, et des instrumentistes Luz Leskowitz, Vitautas Sondeckis et Jun Kanno : au programme Liszt bien sûr, Wagner et Saint-Saëns mais aussi Alkan et Mendelssohn.
Liszt encore le 6 juillet avec Schubert, autour de Roustem et Clara Saïtkoulov dans le fameux Rondo à la clochette de Paganini.
Œuvres plus diverses le 28 juillet avec au piano Alexander Paley, interprète virtuose, pour Rameau, Schumann, Scriabine et … Liszt. Et le 2 août avec Kotaro Futuma, fabuleux pianiste de 28 ans, Liszt et Les jeux d’eau à la villa d’Este, Schubert revu par Liszt mais aussi Chopin, autre compositeur indissociable du piano.
Autre révélation au piano, Tristan Pfaff, lauréat de la fondation Banque Populaire dans des œuvres de Liszt et Wagner, extraits de Tristan et Isolde, le très beau Chœur des Pèlerins de Tanhäuser. Comme on peut le remarquer Wagner est très présent dans les programmes en cette année 2013 qui lui est consacrée.
Variation sur le thème des instruments, voici David Guerrier le dernier trompettiste français distingué par la télévision allemande après Maurice André, accompagné au piano par Olivier Moulin : Beethoven et Liszt encore dans le Miserere du Trouvère , avant une Fantaisie sur la Traviata d’Arban.
L’été parvenu à la mi-août, il reste trois concerts : l’un provoque la rencontre autour de Martina Filjak, Mozart, Liszt et Soler ; et le suivant avec Philippe Giusiano que nous avons déjà entendu à Uchaux, pour Mozart, Chopin et Scriabine.
Dernier concert au 21 septembre alors que l’automne dore sans doute le haut des arbres à Uchaux : c’est Yuri Martinov qui propose comme cela se fait chaque été une transcription de symphonies, de Beethoven : la Huitième et la Troisième dite Héroïque. Un grand moment sans doute, tant sont surprenantes ces transcriptions par leur puissance et leur force évocatrice.
Jacqueline Aimar
Programme en page 2
Réservations en page 3
Une soirée, le 29 juin, désormais rituelle, propose deux concerts séparés par « un buffet dînatoire sur la grande terrasse » et sous les arbres. Beau moment musical et estival, chaque fois très agréable, qui réunit artistes, spectateurs et maîtres des lieux : il en naît des liens différents et une sympathie toute conviviale, autour des musiciens, Vérène Andronikov, soprano, et des instrumentistes Luz Leskowitz, Vitautas Sondeckis et Jun Kanno : au programme Liszt bien sûr, Wagner et Saint-Saëns mais aussi Alkan et Mendelssohn.
Liszt encore le 6 juillet avec Schubert, autour de Roustem et Clara Saïtkoulov dans le fameux Rondo à la clochette de Paganini.
Œuvres plus diverses le 28 juillet avec au piano Alexander Paley, interprète virtuose, pour Rameau, Schumann, Scriabine et … Liszt. Et le 2 août avec Kotaro Futuma, fabuleux pianiste de 28 ans, Liszt et Les jeux d’eau à la villa d’Este, Schubert revu par Liszt mais aussi Chopin, autre compositeur indissociable du piano.
Autre révélation au piano, Tristan Pfaff, lauréat de la fondation Banque Populaire dans des œuvres de Liszt et Wagner, extraits de Tristan et Isolde, le très beau Chœur des Pèlerins de Tanhäuser. Comme on peut le remarquer Wagner est très présent dans les programmes en cette année 2013 qui lui est consacrée.
Variation sur le thème des instruments, voici David Guerrier le dernier trompettiste français distingué par la télévision allemande après Maurice André, accompagné au piano par Olivier Moulin : Beethoven et Liszt encore dans le Miserere du Trouvère , avant une Fantaisie sur la Traviata d’Arban.
L’été parvenu à la mi-août, il reste trois concerts : l’un provoque la rencontre autour de Martina Filjak, Mozart, Liszt et Soler ; et le suivant avec Philippe Giusiano que nous avons déjà entendu à Uchaux, pour Mozart, Chopin et Scriabine.
Dernier concert au 21 septembre alors que l’automne dore sans doute le haut des arbres à Uchaux : c’est Yuri Martinov qui propose comme cela se fait chaque été une transcription de symphonies, de Beethoven : la Huitième et la Troisième dite Héroïque. Un grand moment sans doute, tant sont surprenantes ces transcriptions par leur puissance et leur force évocatrice.
Jacqueline Aimar
Programme en page 2
Réservations en page 3