Une rencontre tendre et burlesque entre deux drôles d'espèces, le genre humain et le robot industriel. La nouvelle création douce et élégante d’Aurélien Bory nous plonge dans un univers curieux, à la découverte de la frontière entre l’inerte et le vivant, une exploration rien qu’avec le corps. Après Plan B et les 7 planches de la ruse, cet artiste inclassable, faiseur de spectacles physiques, lumineux et émotionnels, sans textes ni mots, nous propose Sans Objet, une pièce actuelle et surprenante.
Sur un plateau de théâtre tournant, un bras articulé programmable en six axes et des hommes dans l’intimité. L’un sert habituellement à construire des voitures, les autres sont des acteurs physiques remarquables formés au cirque et à la danse. Soudain déplacés, ils ont perdu leur fonction d’usage et se retrouvent en plein dans l’existence. Habileté, virtuosité et concentration, chacune de leurs qualités hors du commun se met à se développer sans objet ni usage, juste pour elle-même. Devant nous, rien n'est stable et tout avance. Le robot a des allures d’humain et des bruits presque mélodieux. La lumière et la musique mettent en forme l’espace et explorent le mouvement. Comme une sculpture sur un socle qui n’en finit pas de tourner et emmène, avec elle, l’homme contemporain et ses prothèses technologiques ; un mouvement permanent fluctue et se déploie en une onde puissante, souple et douce. Émotion, rire, frémissement, on en sort en marchant sur une terre qui tourne, la tête sur un nuage.
mercredi 6 et jeudi 7 janvier à 20h30
dans la grande salle
tarif A
Sur un plateau de théâtre tournant, un bras articulé programmable en six axes et des hommes dans l’intimité. L’un sert habituellement à construire des voitures, les autres sont des acteurs physiques remarquables formés au cirque et à la danse. Soudain déplacés, ils ont perdu leur fonction d’usage et se retrouvent en plein dans l’existence. Habileté, virtuosité et concentration, chacune de leurs qualités hors du commun se met à se développer sans objet ni usage, juste pour elle-même. Devant nous, rien n'est stable et tout avance. Le robot a des allures d’humain et des bruits presque mélodieux. La lumière et la musique mettent en forme l’espace et explorent le mouvement. Comme une sculpture sur un socle qui n’en finit pas de tourner et emmène, avec elle, l’homme contemporain et ses prothèses technologiques ; un mouvement permanent fluctue et se déploie en une onde puissante, souple et douce. Émotion, rire, frémissement, on en sort en marchant sur une terre qui tourne, la tête sur un nuage.
mercredi 6 et jeudi 7 janvier à 20h30
dans la grande salle
tarif A