Karim Kal © DR
Référent sur les questions de l’art, l’architecture, l’urbanisme, l’utopie urbaine et le logement social, le musée urbain Tony Garnier a à coeur de proposer régulièrement temps forts culturels et artistiques qui permettent d’aborder ces diverses thématiques. C’est dans ce cadre que Karim Kal expose au Musée en mettant en exergue l’habitat comme marqueur du déclassement. Cette exposition présente du 19 mars au 29 mai sera l’occasion d’organiser des visites-rencontres et autres ateliers avec Karim Kal.
Ce jeune artiste ne compte pas sur le hasard pour lui offrir des instants de réel. Tout ce qui entre dans son
cadre a longuement été pensé. Chambre, téléobjectif, 24X36, grand angle, il choisi avec soin l’appareil et la focale susceptibles de lui donner l’effet désiré. Frontalité, profondeur de champ, tout participe à l’acte photographique.
Dans son objectif, des immeubles, des barres, des baraques, des foyers d’hébergements; autant d’architectures sociales qui révèlent, par leurs structures, tout de leurs commanditaires comme de leurs habitants.
Aucun pathos, aucun misérabilisme dans ces images travaillées comme des portraits. Sur le papier, les volumes dessinés par le béton ou les tôles ondulés s’extraient du réel.
Contrairement à la production propre à l’école allemande de photographie, Karim Kal évite le face à face
radical, la mise à distance de l’oeil. Son sujet, il l’installe entre ciel et bitume, le met en scène à l’intérieur du cadre, en jouant justement des impératifs peu naturels de ce dernier.
Le résultat se lit dans ce léger décalage entre ce qui est vu et ce qui est mis en image, laissant l’architecture s’y théâtraliser sans se figer.
Ce jeune artiste ne compte pas sur le hasard pour lui offrir des instants de réel. Tout ce qui entre dans son
cadre a longuement été pensé. Chambre, téléobjectif, 24X36, grand angle, il choisi avec soin l’appareil et la focale susceptibles de lui donner l’effet désiré. Frontalité, profondeur de champ, tout participe à l’acte photographique.
Dans son objectif, des immeubles, des barres, des baraques, des foyers d’hébergements; autant d’architectures sociales qui révèlent, par leurs structures, tout de leurs commanditaires comme de leurs habitants.
Aucun pathos, aucun misérabilisme dans ces images travaillées comme des portraits. Sur le papier, les volumes dessinés par le béton ou les tôles ondulés s’extraient du réel.
Contrairement à la production propre à l’école allemande de photographie, Karim Kal évite le face à face
radical, la mise à distance de l’oeil. Son sujet, il l’installe entre ciel et bitume, le met en scène à l’intérieur du cadre, en jouant justement des impératifs peu naturels de ce dernier.
Le résultat se lit dans ce léger décalage entre ce qui est vu et ce qui est mis en image, laissant l’architecture s’y théâtraliser sans se figer.
Pratique
Musée urbain Tony Garnier
4 rue des Serpollières, Lyon 8ème
Tél. : 04 78 75 16 75
musee@mutg.org
www.museeurbaintonygarnier.com
Commissaire d’exposition : Hauviette Bethemont
Horaires d’ouverture
Du mardi au vendredi de 14h à 18h
Le samedi de 15h à 19h
Tarifs : Gratuit
4 rue des Serpollières, Lyon 8ème
Tél. : 04 78 75 16 75
musee@mutg.org
www.museeurbaintonygarnier.com
Commissaire d’exposition : Hauviette Bethemont
Horaires d’ouverture
Du mardi au vendredi de 14h à 18h
Le samedi de 15h à 19h
Tarifs : Gratuit