Après de merveilleuses rencontres avec l’écrivain Michel Butor, un projet est né. Je lui ai apporté chez lui, des toiles vierges accompagnées d’un fagot de feutres et sur lesquelles il a écrit des poèmes en préservant des zones blanches. L’ensemble rend compte de la démarche que Michel Butor et moi-même avons imaginée à la suite de cette écriture sur toile : Lier l’image et le texte.
Créer des Poésures qui feront directement écho aux univers qui l’ont intéressé : le « monde moderne », les voyages, la poésie et sa relation à la peinture et s’actualisent dans une approche « sauvage» du texte par la peinture.
Pour la première fois Butor a écrit avant que l’artiste ne peigne. Et c’est à partir de ce principe des « blancs laissés à l’artiste» que l’exposition s’est construite.
Parmi les 12 poèmes que Michel Butor m’a offerts, un s’intitule : Narthex. Par analogie à cet espace qui fait référence à l’intérieur et à l’extérieur, à cette limite qui est aussi une continuité entre des différences, le lien entre peinture et écriture se fait naturellement. Narthex absorbe donc mes ancrages culturels (XVe siècle italien, les grandes abstractions, l’Arte Povera, les tentations exogènes) et la possibilité de projeter l’acquis, de le détourner, les mots proposent des passages entre espaces, formes et lieux, tel un narthex. L’espace de la toile ou de l’installation est la narration plastique du geste.
La réflexion esthétique m’a conduite à considérer la gestualité comme une unité de travail plastique, et l’écriture comme unité de la transitivité. La peinture n’en a aucune, elle ne livre pas son objet. Elle livre l’exigence d’une certaine viscosité pour une tonicité des coulures. L’image ne transmet rien directement, le langage très peu. Les formes d’inscription esthétique produites par les gestes picturaux sont observables et accessibles par leurs dimensions poétiques, rituelles, émotionnelles, aussi intellectuelles, seulement au bout …du « conte » !
Ces jeux de formes et de graphies ont été réalisés en lien avec les 12 textes écrits par Michel .
Créer des Poésures qui feront directement écho aux univers qui l’ont intéressé : le « monde moderne », les voyages, la poésie et sa relation à la peinture et s’actualisent dans une approche « sauvage» du texte par la peinture.
Pour la première fois Butor a écrit avant que l’artiste ne peigne. Et c’est à partir de ce principe des « blancs laissés à l’artiste» que l’exposition s’est construite.
Parmi les 12 poèmes que Michel Butor m’a offerts, un s’intitule : Narthex. Par analogie à cet espace qui fait référence à l’intérieur et à l’extérieur, à cette limite qui est aussi une continuité entre des différences, le lien entre peinture et écriture se fait naturellement. Narthex absorbe donc mes ancrages culturels (XVe siècle italien, les grandes abstractions, l’Arte Povera, les tentations exogènes) et la possibilité de projeter l’acquis, de le détourner, les mots proposent des passages entre espaces, formes et lieux, tel un narthex. L’espace de la toile ou de l’installation est la narration plastique du geste.
La réflexion esthétique m’a conduite à considérer la gestualité comme une unité de travail plastique, et l’écriture comme unité de la transitivité. La peinture n’en a aucune, elle ne livre pas son objet. Elle livre l’exigence d’une certaine viscosité pour une tonicité des coulures. L’image ne transmet rien directement, le langage très peu. Les formes d’inscription esthétique produites par les gestes picturaux sont observables et accessibles par leurs dimensions poétiques, rituelles, émotionnelles, aussi intellectuelles, seulement au bout …du « conte » !
Ces jeux de formes et de graphies ont été réalisés en lien avec les 12 textes écrits par Michel .
Info+
ACENTMETRESDUCENTREDUMONDE
3 avenue de Grande Bretagne
66000, Perpignan
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