De Bruxelles à la cité Lotus
Le développement durable ne signifie pas la destruction du patrimoine existant mais, au contraire, l’intégration de pensées neuves. Ainsi, dans une Bruxelles utopique, l’ajout d’enveloppes extérieures et de greffons, réalisés en structures végétales et en matériaux biomimétiques dans les bâtis existants transmet l’idée d’un changement nécessaire dans le fonctionnement de l’habitat et des habitudes de consommation. De nouvelles circulations piétonnes se développent sur les toitures-jardins.
Née de la rencontre entre Luc Schuiten et le réalisateur François Vives, la cité Lotus est imaginée lors du tournage d’un film sur le lotus au Japon. Tant par les propriétés hydrophobes de ses feuilles que par les qualités de ses structures internes, le lotus, symbole de spiritualité, est une source d’enseignements. Sa résistance aux fortes intempéries et ses propriétés physiologiques sont autant de voies à explorer. Citons pour exemple l’adaptation techniques du système d’ouverture et de fermeture des pétales, qui permettrait le stockage et la gestion du gaz méthane produit par les déchets organiques de la cité.
L’exposition, partant de ce principe et au travers de dessins futuristes, maquettes, films d’animation et scénographies d’architectures végétales, présente au visiteur un monde cohérent et poétique, superbe de ses végétations de rêves, réaliste mais faisant appel à l’imaginaire. Schuitenl propose ici la vision d’un avenir positif dans lequel l’homme et la nature entretiennent des relations nouvelles. Il s’inspire pour cela de multiples écosystèmes étayés sur une collaboration étroite qu’il entretient avec les biologistes de l’association Biomimicry Europa.
Il s’agit d’un parcours presque initiatique, dans lequel le visiteur emprunte un passage dans une structure organique animée de pulsions cardiaques, comparables à celles de la vie. Puis il passe de maisons écologiques en projets d’aménagements urbains avant d’aborder l’évolution de la ville dans le temps de 1850 à 2150.
Dans une partie importante de l’exposition, Bruxelles est présentée en mutations progressives vers la cité végétale alors que divers types de cités biomimétiques apparaissent adaptées à divers terroirs et latitudes.
L’exposition de cet imaginaire est imaginative et cependant proche d’un réel que nous sentons, que nous pressentons proche de nous et absolument nécessaire. Qui enchante et fait rêver de meilleur quand tout paraît bien sombre.
Jacqueline Aimar
Du 3 avril au 30 août, 02 741 72 15
Née de la rencontre entre Luc Schuiten et le réalisateur François Vives, la cité Lotus est imaginée lors du tournage d’un film sur le lotus au Japon. Tant par les propriétés hydrophobes de ses feuilles que par les qualités de ses structures internes, le lotus, symbole de spiritualité, est une source d’enseignements. Sa résistance aux fortes intempéries et ses propriétés physiologiques sont autant de voies à explorer. Citons pour exemple l’adaptation techniques du système d’ouverture et de fermeture des pétales, qui permettrait le stockage et la gestion du gaz méthane produit par les déchets organiques de la cité.
L’exposition, partant de ce principe et au travers de dessins futuristes, maquettes, films d’animation et scénographies d’architectures végétales, présente au visiteur un monde cohérent et poétique, superbe de ses végétations de rêves, réaliste mais faisant appel à l’imaginaire. Schuitenl propose ici la vision d’un avenir positif dans lequel l’homme et la nature entretiennent des relations nouvelles. Il s’inspire pour cela de multiples écosystèmes étayés sur une collaboration étroite qu’il entretient avec les biologistes de l’association Biomimicry Europa.
Il s’agit d’un parcours presque initiatique, dans lequel le visiteur emprunte un passage dans une structure organique animée de pulsions cardiaques, comparables à celles de la vie. Puis il passe de maisons écologiques en projets d’aménagements urbains avant d’aborder l’évolution de la ville dans le temps de 1850 à 2150.
Dans une partie importante de l’exposition, Bruxelles est présentée en mutations progressives vers la cité végétale alors que divers types de cités biomimétiques apparaissent adaptées à divers terroirs et latitudes.
L’exposition de cet imaginaire est imaginative et cependant proche d’un réel que nous sentons, que nous pressentons proche de nous et absolument nécessaire. Qui enchante et fait rêver de meilleur quand tout paraît bien sombre.
Jacqueline Aimar
Du 3 avril au 30 août, 02 741 72 15