Ici mises « en regard » par leur concomitance, les expositions respectives de ces deux femmes peintres, de générations et parcours différents, sont toutes deux traversées par des questionnements tels que « le masculin-féminin » et la place de « la peinture dans la peinture ».
L’exposition « Nazanin Pouyandeh » est rythmée par trois temps forts entre lesquels se répartissent 40 toiles
Toutes sont marquées par la maîtrise technique éblouissante avec laquelle sont peints paysages, corps et textures. Cette volonté de réalisme, à la fois somptueuse et radicale dans son exécution, va au-delà de la recherche de l’illusion. Elle s’associe à une passion pour le trésor d’images que forment la peinture religieuse et la peinture d’histoire. Nazanin Pouyandeh y puise des dispositifs symboliques qu’elle mêle à d’autres héritages culturels, tels que l’Afrique, la Perse, le Japon et même l’Egypte ancienne. L’assemblage, associé à des ruptures dans la représentation réaliste, donne une dimension onirique à des scènes souvent marquées par l’érotisme ou la violence. Confrontée à ces invariants universels dont les arts ont codifié les postures et les gestes, la peinture de Nazanin Pouyandeh prend en charge le réel dans l’ensemble de ses dimensions, des choses jusqu’à l’imaginaire dont elles sont investies.
Le travail de Brigitte Aubignac est présenté dans la continuité de son développement chronologique. 40 toiles forment ainsi un ensemble quasi-rétrospectif où sont représentées les séries majeures qui se sont succédé dans son œuvre depuis l’orée des années 2000 jusqu’à ce jour. Brigitte Aubignac est tout particulièrement intéressée par la figure. Il lui importe surtout d’en saisir la qualité d’instabilité – figures de garçons en devenir ou de faunes à l’animalité discrète – qui dérange ou paraît déplacée dans l’ordre des choses. Jamais indifférente, la représentation est toujours ancrée dans la réalité d’une émotion initiale ou d’une expérience intime. Il en découle, comme dans la fugue en musique, une tonalité sombre ou vive : âpre et sans concession dans les autoportraits, la peinture de Brigitte Aubignac se fait au contraire vive et joyeuse dans les vastes assemblages de statues qui forment la dernière série en date. Ce vaste réservoir d’images est aussi bien l’expression d’une inquiétude à l’égard de leur grande fluidité à notre époque qu’une confiance dans la valeur toujours actuelle de l’œuvre d’art.
L’exposition « Nazanin Pouyandeh » est rythmée par trois temps forts entre lesquels se répartissent 40 toiles
Toutes sont marquées par la maîtrise technique éblouissante avec laquelle sont peints paysages, corps et textures. Cette volonté de réalisme, à la fois somptueuse et radicale dans son exécution, va au-delà de la recherche de l’illusion. Elle s’associe à une passion pour le trésor d’images que forment la peinture religieuse et la peinture d’histoire. Nazanin Pouyandeh y puise des dispositifs symboliques qu’elle mêle à d’autres héritages culturels, tels que l’Afrique, la Perse, le Japon et même l’Egypte ancienne. L’assemblage, associé à des ruptures dans la représentation réaliste, donne une dimension onirique à des scènes souvent marquées par l’érotisme ou la violence. Confrontée à ces invariants universels dont les arts ont codifié les postures et les gestes, la peinture de Nazanin Pouyandeh prend en charge le réel dans l’ensemble de ses dimensions, des choses jusqu’à l’imaginaire dont elles sont investies.
Le travail de Brigitte Aubignac est présenté dans la continuité de son développement chronologique. 40 toiles forment ainsi un ensemble quasi-rétrospectif où sont représentées les séries majeures qui se sont succédé dans son œuvre depuis l’orée des années 2000 jusqu’à ce jour. Brigitte Aubignac est tout particulièrement intéressée par la figure. Il lui importe surtout d’en saisir la qualité d’instabilité – figures de garçons en devenir ou de faunes à l’animalité discrète – qui dérange ou paraît déplacée dans l’ordre des choses. Jamais indifférente, la représentation est toujours ancrée dans la réalité d’une émotion initiale ou d’une expérience intime. Il en découle, comme dans la fugue en musique, une tonalité sombre ou vive : âpre et sans concession dans les autoportraits, la peinture de Brigitte Aubignac se fait au contraire vive et joyeuse dans les vastes assemblages de statues qui forment la dernière série en date. Ce vaste réservoir d’images est aussi bien l’expression d’une inquiétude à l’égard de leur grande fluidité à notre époque qu’une confiance dans la valeur toujours actuelle de l’œuvre d’art.
Pratique
Le musée est ouvert tous les jours sauf le lundi de 10h00 à 18h00
Le restaurant « Midi là haut » est ouvert le lundi.
04 67 18 81 04
Le musée est fermé les 1er janvier, 1er mai, et 25 décembre
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