
Né en Suisse à la Chaux-de-fond dans les parages du bâtisseur Le Corbusier, Georgik aborde très tôt le dessin comme un enfant qui aurait peur de s’y brûler. Alors il ruse : détournant l’usage d’une machine à écrire, il trace des lignes, des obliques – deux coups en arrière donnent un bras, deux traits un corps ou une échelle de H, bref, comme le dit lui-même l’artiste, « de quoi se tromper mille fois » – jusqu’à créer une histoire sans mots.
L’écriture ainsi déjouée par le trait, Georgik poursuit sa quête du dessin sans crayon et de la peinture sans pinceau. Vieilles machines, traceurs, papier carbone, pierre lithographique, fer à repasser, tampons, ordinateur, etc. deviennent les intercesseurs invisibles d’un cirque ambulant.
Plus récemment, la série des Invisibles, des vêtements de poupées recouvrant un corps chimérique, se décline et se superpose en plusieurs phases et supports : encres, peintures, lithographies et réalité augmentée. Coiffé d’un casque, le visiteur pénètre dans le cerveau et les appartements de l’artiste absenté, et, à l’aide d’une manette-épuisette, attrape ici une culotte, là une brassière, qu’il essaie à sa guise.
Autre casque, celui de l’archéologue : après avoir brisé en morceaux des céramiques chinées aux puces, Georgik a patiemment reconstitué les bibelots, en les ornant de jours.
Enfin, un autre jeu est proposé au visiteur : pour la menue somme de 40 euros, le visiteur pourra tirer au sort un dessin issu d’un bloc-notes de 250 pages de la Biscuiterie franco-suisse, déployé tel un écran sur le grand mur.
L’écriture ainsi déjouée par le trait, Georgik poursuit sa quête du dessin sans crayon et de la peinture sans pinceau. Vieilles machines, traceurs, papier carbone, pierre lithographique, fer à repasser, tampons, ordinateur, etc. deviennent les intercesseurs invisibles d’un cirque ambulant.
Plus récemment, la série des Invisibles, des vêtements de poupées recouvrant un corps chimérique, se décline et se superpose en plusieurs phases et supports : encres, peintures, lithographies et réalité augmentée. Coiffé d’un casque, le visiteur pénètre dans le cerveau et les appartements de l’artiste absenté, et, à l’aide d’une manette-épuisette, attrape ici une culotte, là une brassière, qu’il essaie à sa guise.
Autre casque, celui de l’archéologue : après avoir brisé en morceaux des céramiques chinées aux puces, Georgik a patiemment reconstitué les bibelots, en les ornant de jours.
Enfin, un autre jeu est proposé au visiteur : pour la menue somme de 40 euros, le visiteur pourra tirer au sort un dessin issu d’un bloc-notes de 250 pages de la Biscuiterie franco-suisse, déployé tel un écran sur le grand mur.
Info+
24.04 - 22.05.2025
Vernissage le jeudi 21.04, 18h à 21h
Galerie rue Antoine
10 rue André Antoine
75018 Paris
Vernissage le jeudi 21.04, 18h à 21h
Galerie rue Antoine
10 rue André Antoine
75018 Paris