
John Harrisson Levee. Sans titre, 1953. Gouache sur papier 51 x 67 cm
L’invasion allemande de la France provoque le mouvement inverse avec l’exil aux États-Unis de nombreux artistes. Parmi eux, les surréalistes dont Marcel Duchamp, André Masson et Stanley William Hayter s’installent à New York et influencent fortement de jeunes artistes américains inconnus qui plus tard donneront naissance au mouvement expressionniste américain.
A la fin de la guerre de 1939-1945, New York n’est pas encore le centre mondial de la création artistique et du marché de l’art. Paris garde pour encore quelques années son attrait en tant que lieu d’inspiration et de création culturelle et est aussi une porte d’entrée vers les autres centres culturels européens, notamment l’Italie et l’Espagne.
Une vague d’anciens GI s’installe à Paris grâce aux subventions du G.I. Bill pour les vétérans de la seconde guerre mondiale. Il s’agit d’une loi votée par le Congrès des États-Unis qui fait bénéficier d’une bourse les soldats démobilisés qui souhaitent reprendre leurs études aux États-Unis ou à l’étranger.
Son montant varie selon le nombre d’années d’enrôlement et leur permet de couvrir leurs dépenses de vie courante, le financement de leurs études ou de leurs formations professionnelles ainsi qu’une année de chômage éventuel. Le G.I. Bill prend fin en 1956 et a profité à 7,8 millions de vétérans sur un total de 16 millions.
Ces soldats démobilisés cohabitent dans des ateliers parisiens, notamment impasse Ronsin où se trouve l’atelier de Constantin Brâncusi, ils mènent une vie de bohème, villageoise et communautaire, fréquentent les cafés de Montparnasse et de Saint Germain- des-Près.
A la fin de la guerre de 1939-1945, New York n’est pas encore le centre mondial de la création artistique et du marché de l’art. Paris garde pour encore quelques années son attrait en tant que lieu d’inspiration et de création culturelle et est aussi une porte d’entrée vers les autres centres culturels européens, notamment l’Italie et l’Espagne.
Une vague d’anciens GI s’installe à Paris grâce aux subventions du G.I. Bill pour les vétérans de la seconde guerre mondiale. Il s’agit d’une loi votée par le Congrès des États-Unis qui fait bénéficier d’une bourse les soldats démobilisés qui souhaitent reprendre leurs études aux États-Unis ou à l’étranger.
Son montant varie selon le nombre d’années d’enrôlement et leur permet de couvrir leurs dépenses de vie courante, le financement de leurs études ou de leurs formations professionnelles ainsi qu’une année de chômage éventuel. Le G.I. Bill prend fin en 1956 et a profité à 7,8 millions de vétérans sur un total de 16 millions.
Ces soldats démobilisés cohabitent dans des ateliers parisiens, notamment impasse Ronsin où se trouve l’atelier de Constantin Brâncusi, ils mènent une vie de bohème, villageoise et communautaire, fréquentent les cafés de Montparnasse et de Saint Germain- des-Près.

Hayter, gnome, 1953, marouflée sur panneau 98x74
En 1950, l’artiste afro-américain, Haywood « Bill » Rivers invite ses amis à exposer dans le studio qu’il vient de reprendre au 8 rue Saint Julien le Pauvre. C’est le début de la Galerie Huit, lieu d’exposition autogéré et coopératif subventionné par la Fondation Rosenwald.
Quelque 50 peintres et sculpteurs d’Outre Atlantique fréquenteront la Galerie Huit.
La seconde vague arrive à la fin des années 1950 en même temps que les poètes américains fondateurs de la « beat generation ».
Un critique estime à 300, le nombre des artistes américains à Paris en 1958. Une exposition de groupe à l’ambassade américaine en 1949 et une autre au centre culturel américain en 1964 sont organisées autour de ces Américains de Paris. On y croise alors Joan Mitchell et son compagnon Jean-Paul Riopelle, Sam Francis, Jackson Pollock, Paul Jenkins, Ellsworth Kelly, Larry Rivers, précurseurs du pop art et les artistes afro-américains qui seront reconnus plus tard : Beaufort Delaney, Romare Bearden, Edward Clark et Bob Thomson qui fera partie des artistes installés à la Cité Glacière.
Si beaucoup sont rentrés aux États-Unis, certains reniant l’influence de leur période parisienne dans leur œuvre, d’autres n’ont jamais quitté la France : la plus « montparnassienne » Shirley Goldfarb, Shirley Jaffe ou encore le parisien John Harrison Levee, l’angevin John-Franklin Koenig et Joe Downing installé dans le Lubéron. Elisa Capdevila, auteur de "De Paris à l'Europe : sur les traces des « Américains à Paris », entre mobilités récréatives et quêtes artistiques en Europe (de l'après-Seconde Guerre mondiale aux années 1960).évoque « un véritable mythe américain de Paris, nourri par la Génération Perdue de l'entre-deux-guerres et réactivé, en 1951, par la comédie musicale de Vincente Minnelli, An American in Paris ». New York et plus largement les États-Unis deviennent le centre mondial du monde et du marché de l’art. De ce fait, ceux qui sont restés en France ont une notoriété moindre que ceux qui sont retournés dans leur pays d’origine. Certains sont redécouverts et reconnus mais plus tardivement.
Quelque 50 peintres et sculpteurs d’Outre Atlantique fréquenteront la Galerie Huit.
La seconde vague arrive à la fin des années 1950 en même temps que les poètes américains fondateurs de la « beat generation ».
Un critique estime à 300, le nombre des artistes américains à Paris en 1958. Une exposition de groupe à l’ambassade américaine en 1949 et une autre au centre culturel américain en 1964 sont organisées autour de ces Américains de Paris. On y croise alors Joan Mitchell et son compagnon Jean-Paul Riopelle, Sam Francis, Jackson Pollock, Paul Jenkins, Ellsworth Kelly, Larry Rivers, précurseurs du pop art et les artistes afro-américains qui seront reconnus plus tard : Beaufort Delaney, Romare Bearden, Edward Clark et Bob Thomson qui fera partie des artistes installés à la Cité Glacière.
Si beaucoup sont rentrés aux États-Unis, certains reniant l’influence de leur période parisienne dans leur œuvre, d’autres n’ont jamais quitté la France : la plus « montparnassienne » Shirley Goldfarb, Shirley Jaffe ou encore le parisien John Harrison Levee, l’angevin John-Franklin Koenig et Joe Downing installé dans le Lubéron. Elisa Capdevila, auteur de "De Paris à l'Europe : sur les traces des « Américains à Paris », entre mobilités récréatives et quêtes artistiques en Europe (de l'après-Seconde Guerre mondiale aux années 1960).évoque « un véritable mythe américain de Paris, nourri par la Génération Perdue de l'entre-deux-guerres et réactivé, en 1951, par la comédie musicale de Vincente Minnelli, An American in Paris ». New York et plus largement les États-Unis deviennent le centre mondial du monde et du marché de l’art. De ce fait, ceux qui sont restés en France ont une notoriété moindre que ceux qui sont retournés dans leur pays d’origine. Certains sont redécouverts et reconnus mais plus tardivement.
Liste des artistes exposés

Hayter Red Shadow on sream 63 164x130
Oscar CHELIMSKY(1923 New York – 2010 Shaker Heights/Ohio)
John-Franklin Koenig (1924 Seattle/USA - 2008 Seattle/USA)
Milton Resnick (1917 Brtsdlav/Ukraine – 2004 New York)
Anita de Caro (1909 New York – 1998 Paris)
Hope Manchester (1907 Warwiick/Rhode Island – 1976 Alba-la-Romaine/Ardèche)
Paul JENKINS (1923 Kansas City/Missouri – 2012 New York)
Joe DOWNING (1925 Tompkinsville/Kentucky – 2007 Avignon/Vaucluse)
Helen Phillips (1913 Fresno/Californie - 1955 Greenwich Village/New York)
Stanley William Hayter (1901 Hackney/Londres – 1988 Paris)
Bill PARKER (1922 - 2009)
John Harrison Levee (Los Angeles/Californie - 2017 Boulogne Billancourt)
John-Franklin Koenig (1924 Seattle/USA - 2008 Seattle/USA)
Milton Resnick (1917 Brtsdlav/Ukraine – 2004 New York)
Anita de Caro (1909 New York – 1998 Paris)
Hope Manchester (1907 Warwiick/Rhode Island – 1976 Alba-la-Romaine/Ardèche)
Paul JENKINS (1923 Kansas City/Missouri – 2012 New York)
Joe DOWNING (1925 Tompkinsville/Kentucky – 2007 Avignon/Vaucluse)
Helen Phillips (1913 Fresno/Californie - 1955 Greenwich Village/New York)
Stanley William Hayter (1901 Hackney/Londres – 1988 Paris)
Bill PARKER (1922 - 2009)
John Harrison Levee (Los Angeles/Californie - 2017 Boulogne Billancourt)
Info+
Galerie ABCD
M.DIEHL Charles, M. BENAMOU Albert, M. CAZORLA Patrick
93 Place du commandant Lamy
06250 Mougins
www.galerieabcd.com
galerieabcd@gmail.com
+33(0)6 22 57 28 67
M.DIEHL Charles, M. BENAMOU Albert, M. CAZORLA Patrick
93 Place du commandant Lamy
06250 Mougins
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