L'idée est fort séduisante, reposant sur près de 70 extraits de films.
Il est imprégné de films d'auteurs et de documentaires qui éclairent son rapport à l'histoire, à la société et aux hommes. Le second vit son quotidien en scénario hollywoodien.... deux univers bien différents.
Le premier personnage est illuminé par toutes ces oeuvres. Il nous les raconte dans des éclairs, des flashs, de courts extraits qui remontent en lui avec une intensité que le comédien nous transmet, même si cela peut sembler trés confus.
Le second personnage, tout en mime et dans un univers trés burlesque, transforme la table de cuisine en cerceuil de Dracula, joue le James Bond plus vrai que nature et s'envole dans sa machine à laver, transformée en fusée spatiale.
Le mélange des genres, cette accumulation effrénée de souvenirs - surtout dans la première partie-, et le manque de structure narative, pourtant délibérement souhaité par l'auteur et les comédiens, peut décontenancer.
Mais ce choc de culture ne laisse pas insensible et flottera longtemps dans la tête, tel l'odeur du gateau qui envahit peu à peu la salle et que l'on partagera ensemble en évoquant les extraits des films qui sont les ingrédients de ce curieux objet théâtral.
On ne peut pas tout embrasser
De la compagnie du Périscope (31)
de Caroline Bertan-Hours
avec Jean-Christophe Goedgebuer et Laurent Deville
Théâtre tout public
Durée 60 minutes
A découvrir jusqu'au 2 août au Festival Off d'Avignon au Magasin, à 19 heures.
Le premier personnage est illuminé par toutes ces oeuvres. Il nous les raconte dans des éclairs, des flashs, de courts extraits qui remontent en lui avec une intensité que le comédien nous transmet, même si cela peut sembler trés confus.
Le second personnage, tout en mime et dans un univers trés burlesque, transforme la table de cuisine en cerceuil de Dracula, joue le James Bond plus vrai que nature et s'envole dans sa machine à laver, transformée en fusée spatiale.
Le mélange des genres, cette accumulation effrénée de souvenirs - surtout dans la première partie-, et le manque de structure narative, pourtant délibérement souhaité par l'auteur et les comédiens, peut décontenancer.
Mais ce choc de culture ne laisse pas insensible et flottera longtemps dans la tête, tel l'odeur du gateau qui envahit peu à peu la salle et que l'on partagera ensemble en évoquant les extraits des films qui sont les ingrédients de ce curieux objet théâtral.
On ne peut pas tout embrasser
De la compagnie du Périscope (31)
de Caroline Bertan-Hours
avec Jean-Christophe Goedgebuer et Laurent Deville
Théâtre tout public
Durée 60 minutes
A découvrir jusqu'au 2 août au Festival Off d'Avignon au Magasin, à 19 heures.