Nicephora par Alinka Echeverria. Le projet mené au cours de la résidence BMW en 2015.
L’approche très contemporaine et analytique des images présentées dans le dossier de candidature de cette jeune et talentueuse artiste a retenu toute l’attention du jury.
Durant sa résidence de 3 mois à Chalon-sur-Saône, de septembre à novembre 2015, Alinka Echeverría a développé un projet qui examine le médium photographique - invention, reproduction, transfert de l’image - et ses supports de diffusion, en s’inspirant du personnage de Nicéphore Niépce et de son acte fondateur, l’invention de la photographie avec la première héliographie.
S’intéressant à la représentation de la femme dans l’histoire des arts et de la photographie, elle tisse des liens historiques, techniques et philosophiques entre les collections du musée et la céramique. Elle utilise le vase comme symbole de la féminité, comme vecteur d’allégories mythologiques, et interroge la manière dont les différentes techniques de reproduction des images ont véhiculé le regard sur la femme.
Sa formation d’anthropologue l’a fait pénétrer avec passion dans les collections du musée Nicéphore Niépce. Sa vision du monde est extrêmement introspective et à la recherche de raisonnements alternatifs.
La photographe travaille sur l’interaction entre l’image et le spectateur pour l’amener à appréhender le monde différemment.
Durant sa résidence de 3 mois à Chalon-sur-Saône, de septembre à novembre 2015, Alinka Echeverría a développé un projet qui examine le médium photographique - invention, reproduction, transfert de l’image - et ses supports de diffusion, en s’inspirant du personnage de Nicéphore Niépce et de son acte fondateur, l’invention de la photographie avec la première héliographie.
S’intéressant à la représentation de la femme dans l’histoire des arts et de la photographie, elle tisse des liens historiques, techniques et philosophiques entre les collections du musée et la céramique. Elle utilise le vase comme symbole de la féminité, comme vecteur d’allégories mythologiques, et interroge la manière dont les différentes techniques de reproduction des images ont véhiculé le regard sur la femme.
Sa formation d’anthropologue l’a fait pénétrer avec passion dans les collections du musée Nicéphore Niépce. Sa vision du monde est extrêmement introspective et à la recherche de raisonnements alternatifs.
La photographe travaille sur l’interaction entre l’image et le spectateur pour l’amener à appréhender le monde différemment.
Le livre dans la collection BMW Art & Culture
Les éditions Trocadéro et BMW coéditent l’ensemble du projet réalisé par la lauréate dans le cinquième ouvrage de la collection BMW Art & Culture consacrée aux lauréats de la Résidence photographique au musée Nicéphore Niépce. Parution le 23 juin 2016.
L’ouvrage est préfacé d’un texte de François Cheval, conservateur en chef du musée Nicéphore Niépce. :
« La fonction de la photographie dès son origine est de capter et de reproduire sans limitation le monde. L’invention de Nicéphore Niépce va donner à cette quête de l’accumulation d’archives une accélération sans précédent. Alinka Echeverria s’empare du pot de terre, héritage du néolithique, pour renouveler le discours photographique et artistique sur notre fascination sur l’accumulation. En recouvrant des vases d’images photographiques, elle rapproche les deux techniques de stockage et opère une continuité entre les greniers à grains et la constitution contemporaine des banques de données.
La nécessité pour la classe marchande de transporter ses idéaux font de la photographie le meilleur instrument non seulement de la conservation d’éléments du réel, mais de leur interprétation et de leur diffusion.
En quelques images et quelques objets, Alinka Echeverria affiche sous nos yeux une logique im placable. Les relations que la photographie et ses techniques entretiennent avec un objet décoratif n’échappent pas au constat sidérant de la perte et de la domination ».
Extrait de l’introduction de François Cheval, conservateur en chef du musée Nicéphore Niépce.
Nicéphora d’Alinka Echeverria, Résidence BMW au musée Niépce Sortie le 23 juin 2016
Prix : 29,00 €
Format : 20x25,6 - 74 pages, 90 illustrations, français / anglais
L’ouvrage est préfacé d’un texte de François Cheval, conservateur en chef du musée Nicéphore Niépce. :
« La fonction de la photographie dès son origine est de capter et de reproduire sans limitation le monde. L’invention de Nicéphore Niépce va donner à cette quête de l’accumulation d’archives une accélération sans précédent. Alinka Echeverria s’empare du pot de terre, héritage du néolithique, pour renouveler le discours photographique et artistique sur notre fascination sur l’accumulation. En recouvrant des vases d’images photographiques, elle rapproche les deux techniques de stockage et opère une continuité entre les greniers à grains et la constitution contemporaine des banques de données.
La nécessité pour la classe marchande de transporter ses idéaux font de la photographie le meilleur instrument non seulement de la conservation d’éléments du réel, mais de leur interprétation et de leur diffusion.
En quelques images et quelques objets, Alinka Echeverria affiche sous nos yeux une logique im placable. Les relations que la photographie et ses techniques entretiennent avec un objet décoratif n’échappent pas au constat sidérant de la perte et de la domination ».
Extrait de l’introduction de François Cheval, conservateur en chef du musée Nicéphore Niépce.
Nicéphora d’Alinka Echeverria, Résidence BMW au musée Niépce Sortie le 23 juin 2016
Prix : 29,00 €
Format : 20x25,6 - 74 pages, 90 illustrations, français / anglais
L’exposition aux Rencontres de la photographie, Arles
Le travail d’Alinka Echeverria lors de la Résidence BMW sera exposée pendant les Rencontres de la Photographie d’Arles, du 4 juillet au 31 août 2016 à la Commanderie Sainte Luce. Le choix d’images et la scénographie sont proposés par la photographe, sous la direction artistique de François Cheval, conservateur en chef du musée Nicéphore Niépce.
L’exposition est produite par BMW Art & Culture, qui reconduit ainsi son partenariat avec les Rencontres d’Arles pour la septième année consécutive. Durant l’exposition, le public pourra découvrir une vidéo réalisée par François Goizé sur les coulisses de la Résidence à Chalon-sur-Saône.
Le vernissage aura lieu le mercredi 6 juillet en présence des Présidents de BMW Group France et Europe. Le livre Nicephora sera en vente sur place.
À cette occasion sera annoncé le nom du lauréat choisi pour la Résidence BMW 2016. Nicephora sera ensuite exposé du 10 au 13 novembre à Paris Photo 2016, dont BMW est partenaire depuis 14 ans.
Initiée en 2011, la Résidence BMW fête ses cinq ans. A cette occasion, une sélection d’images produites par les quatre premiers lauréats de la Résidence BMW, accompagné de livres et de films sur leur travail seront présentés en même temps que Nicephora d’Alinka Echeverria.
Seront ainsi exposées des images de « Ici par delà les brumes » d’Alexandra Catiere, des « Glorieux » de Marion Gronier, de « Wild Style » de Mazaccio & Drowilal et de « Coup de foudre » de Natasha Caruana.
L’exposition est produite par BMW Art & Culture, qui reconduit ainsi son partenariat avec les Rencontres d’Arles pour la septième année consécutive. Durant l’exposition, le public pourra découvrir une vidéo réalisée par François Goizé sur les coulisses de la Résidence à Chalon-sur-Saône.
Le vernissage aura lieu le mercredi 6 juillet en présence des Présidents de BMW Group France et Europe. Le livre Nicephora sera en vente sur place.
À cette occasion sera annoncé le nom du lauréat choisi pour la Résidence BMW 2016. Nicephora sera ensuite exposé du 10 au 13 novembre à Paris Photo 2016, dont BMW est partenaire depuis 14 ans.
Initiée en 2011, la Résidence BMW fête ses cinq ans. A cette occasion, une sélection d’images produites par les quatre premiers lauréats de la Résidence BMW, accompagné de livres et de films sur leur travail seront présentés en même temps que Nicephora d’Alinka Echeverria.
Seront ainsi exposées des images de « Ici par delà les brumes » d’Alexandra Catiere, des « Glorieux » de Marion Gronier, de « Wild Style » de Mazaccio & Drowilal et de « Coup de foudre » de Natasha Caruana.
La résidence BMW au musée Nicéphore Niépce
BMW et le musée Nicéphore Niépce se sont associés en 2011 pour créer la Résidence BMW. Elle est née du souhait commun du musée et de la marque de développer les pratiques photographiques contemporaines, de « l’envie partagée d’être emmené dans de nouveaux espaces de création », comme le commente François Cheval, conservateur en chef du musée Nicéphore Niépce. Ce mécénat permet à un jeune artiste photographe, choisi après un appel à candidatures, de réaliser un projet personnel pendant trois mois à Chalon-sur-Saône, à l’automne de chaque année.
S ous la direction de François Cheval et avec l’aide technique du laboratoire du musée, l’artiste a la possibilité d’explorer de nouveaux champs de réflexion. Outre une bourse de 6 000 € et le financement de son hébergement à Chalon-sur-Saône, le lauréat voit son travail publié dans un livre édité par les Éditions Trocadéro, présenté dans un film réalisé par François Goizé puis exposé aux Rencontres d’Arles et à Paris Photo.
Le comité de sélection réunit des personnalités du monde de la photographie. Cette année le jury est constitué de François Cheval, Conservateur du musée Nicéphore Niépce, Sam Stourdzé, Directeur des Rencontres d’Arles, Christoph Wiesner, Directeur artistique de Paris Photo, Hervé Digne, collectionneur, Chantal Nedjib, Présidente de l’Image par l’Image, Maryse Bataillard, responsable du mécénat culturel BMW France.
Cette action de mécénat vise ainsi à soutenir à la fois la création artistique et sa diffusion auprès du plus grand nombre.
S ous la direction de François Cheval et avec l’aide technique du laboratoire du musée, l’artiste a la possibilité d’explorer de nouveaux champs de réflexion. Outre une bourse de 6 000 € et le financement de son hébergement à Chalon-sur-Saône, le lauréat voit son travail publié dans un livre édité par les Éditions Trocadéro, présenté dans un film réalisé par François Goizé puis exposé aux Rencontres d’Arles et à Paris Photo.
Le comité de sélection réunit des personnalités du monde de la photographie. Cette année le jury est constitué de François Cheval, Conservateur du musée Nicéphore Niépce, Sam Stourdzé, Directeur des Rencontres d’Arles, Christoph Wiesner, Directeur artistique de Paris Photo, Hervé Digne, collectionneur, Chantal Nedjib, Présidente de l’Image par l’Image, Maryse Bataillard, responsable du mécénat culturel BMW France.
Cette action de mécénat vise ainsi à soutenir à la fois la création artistique et sa diffusion auprès du plus grand nombre.
Un mecenat engage dans la création photographique contemporaine
BMW soutient depuis 14 ans la photographie et pour la septième année consécutive les Rencontres d’Arles. Pour Serge Naudin, Président du directoire de BMW Group France : « l’activité de BMW est fondamentalement basée sur l’innovation, l’esthétique et le plaisir de conduire. Particulièrement attentif à la création actuelle, BMW Group soutient la création contemporaine depuis plus de 40 ans à travers le monde. BMW France se tourne donc naturellement vers la photographie pour offrir un lieu d’expression libre, soutenir la production et favoriser l’émergence de talents en apportant aux lauréats une visibilité exceptionnelle auprès des professionnels et du grand public. »
Musée généraliste de la photographie, le musée Nicéphore Niépce, à Chalon-sur-Saône, propose d’expliquer tous les ressorts de cette pratique, depuis ses origines jusqu’à nos jours. Des héliographies aux premières photographies en couleur, du daguerréotype au ferrotype, de l’argentique au numérique, du pictorialisme à l’humanisme français des années 1950, de la photographie de rue à celle de studio, le musée couvre tous les champs du « photographique ». Les plus grands noms y ont exposé : Robert Doisneau, Édouard Boubat, Lucien Clergue, Bernard Plossu, Sabine Weiss, Peter Knapp, Malick Sidibé...
Musée généraliste de la photographie, le musée Nicéphore Niépce, à Chalon-sur-Saône, propose d’expliquer tous les ressorts de cette pratique, depuis ses origines jusqu’à nos jours. Des héliographies aux premières photographies en couleur, du daguerréotype au ferrotype, de l’argentique au numérique, du pictorialisme à l’humanisme français des années 1950, de la photographie de rue à celle de studio, le musée couvre tous les champs du « photographique ». Les plus grands noms y ont exposé : Robert Doisneau, Édouard Boubat, Lucien Clergue, Bernard Plossu, Sabine Weiss, Peter Knapp, Malick Sidibé...