Fabienne Barre la mine
Aujourd’hui, il reste les traces de ce que fut le règne absolu du charbon. Seule la centrale thermique est restée en activité et ce, grâce à un charbon d’importation. Des entrées de puits et des chevalements sont dispersés sur les terres de ces communes. Les terrils s'inscrivent en fond de paysage. Les habitats miniers imprègnent l'urbanisme. Reste aussi, invisible, la galerie de la mer, l’une des grandes oeuvres minières, long boyau de plus de 14 kilomètres reliant Biver (Gardanne) à Marseille.
Si ces traces et stigmates paysagers marquent toute une partie du département des Bouches-du- Rhône, ce sont, plus profondément, les dimensions symboliques et mémorielles qui structurent ce territoire et l’expérience sociale et esthétique de ses habitants qui ont préoccupées Fabienne Barre. C’est en effet sur cette double dimension que la photographe s'arrête.
Dans ses images, pas de place pour la "Provence", elles sont "loin [aussi] de toute vision nostalgique du passé minier"1. Son regard porte au-delà, il touche à la nature même d'une terre, à ce qu'elle fut et à ce qu'elle devient. S'y perçoit une étrangeté liée à l'absence des symboles de la mine que décrit bien Jacques Leenhardt.
En résultent quatre expositions thématiques qui de mars à décembre 2008 donneront à voir ce travail photographique dans quatre lieux des Bouches-du-Rhône : le Musée de la Mine de Gréasque, le Musée d'Allauch, l'Abbaye de Montmajour à Arles et les Archives départementales à Marseille.
Un ouvrage monographique Le Fond et la Surface publié chez Créaphis (diffusé par le Seuil) avec un texte de Jacques Leenhardt permettra dès le mois de juin 2008 de retrouver les quatre séries photographiques et les contributions de Gilbert Beaugé, Christine Breton, Xavier Daumalin et Prosper Wanner.
Si ces traces et stigmates paysagers marquent toute une partie du département des Bouches-du- Rhône, ce sont, plus profondément, les dimensions symboliques et mémorielles qui structurent ce territoire et l’expérience sociale et esthétique de ses habitants qui ont préoccupées Fabienne Barre. C’est en effet sur cette double dimension que la photographe s'arrête.
Dans ses images, pas de place pour la "Provence", elles sont "loin [aussi] de toute vision nostalgique du passé minier"1. Son regard porte au-delà, il touche à la nature même d'une terre, à ce qu'elle fut et à ce qu'elle devient. S'y perçoit une étrangeté liée à l'absence des symboles de la mine que décrit bien Jacques Leenhardt.
En résultent quatre expositions thématiques qui de mars à décembre 2008 donneront à voir ce travail photographique dans quatre lieux des Bouches-du-Rhône : le Musée de la Mine de Gréasque, le Musée d'Allauch, l'Abbaye de Montmajour à Arles et les Archives départementales à Marseille.
Un ouvrage monographique Le Fond et la Surface publié chez Créaphis (diffusé par le Seuil) avec un texte de Jacques Leenhardt permettra dès le mois de juin 2008 de retrouver les quatre séries photographiques et les contributions de Gilbert Beaugé, Christine Breton, Xavier Daumalin et Prosper Wanner.