Photo Vivian Maier/Maloof Collection, Courtesy Howard Greenberg Gallery, New York
Son monde c’était les autres, des inconnus, des anonymes, que Vivian Maier effleure le temps d’une seconde, de sorte que ce qu’elle mesurait avec son appareil photographique, était d’abord un rapport de distance, cette même distance qui faisait de ces personnages, les protagonistes d’une anecdote sans importance. Et même si elle osait des cadrages impérieux, déconcertants, Vivian Maier reste au seuil de la scène qu’elle photographie, voire au-delà, jamais en-deçà pour ne pas en être invisible. Elle prend part à ce qu’elle voit, et devient elle aussi sujet. [...]
Nous voyons le monde à travers son regard, et ses images nous racontent, par bribes furtives, cette personne mystérieuse qui restera à jamais.
Nous voyons le monde à travers son regard, et ses images nous racontent, par bribes furtives, cette personne mystérieuse qui restera à jamais.