Louis-Antoine et Véronique Prat comptent certainement parmi les collectionneurs de dessins français les plus importants au monde.
Leur collection, allant du XVIIe au XIXe siècle, et dont une partie a été donnée, sous réserve d’usufruit, au Musée du Louvre, est si admirable qu’elle a eu les honneurs des plus grands musées du monde. Cette collection de dessins qui, toutes écoles confondues, réunit tous les grands noms français du XVIIe au XIXe siècle, est en soi un florilège d’artistes admirables mais, au-delà de la simple énumération de noms célèbres, il y a le plus important : des œuvres d’une qualité rare, à la fois représentatives de ces maîtres, mais aussi le plus souvent remarquables par leur composition, leur sujet, ou par la place privilégiée qu’elles occupent dans la production de l’artiste.
Louis Antoine Prat et son épouse Véronique se sont tenus à la constitution de cette collection avec rigueur et opiniâtreté, sans jamais faillir, et c’est ce qui explique que chaque dessin ait été sélectionné avant tout pour sa qualité, que l’on envisage la chose sous l’angle de la provenance, de l’état de conservation de la feuille, ou de sa place dans l’œuvre de tel ou tel artiste. À n’en pas douter, on devient collectionneur quand une collection forme un tout cohérent et qui peut raconter une histoire : la réunion des œuvres fait le collectionneur. Les neuf cents feuilles collectionnées pendant plus de quarante ans par Véronique et Louis Antoine Prat ont été remplacées par seulement une grosse centaine, au nom d’une toujours plus impérieuse recherche de la qualité, comme dans un flacon se concentre le bouquet d’un parfum, au fur et à mesure de son évaporation. Après avoir contemplé ces dessins admirables, le mot de la fin, le plus beau, revient à Louis-Antoine Prat qui déclare « on ne possède que ce que l’on partage, qu’il s’agisse d’objets ou de savoir ».
Par un privilège insigne, au travers de ce qui passe et de ce qui reste, de cette exposition et de son remarquable catalogue donc, Louis-Antoine Prat partage avec nous les deux. Il nous permet par là même de rêver et d’apprendre, devant cette sorte d’archive spontanée, de conservation de ce qui est perdu par la force suggestive des lignes et des traits, qu’est le dessin. Enfin, Grâce soit rendue à l’amateur d’art et au collectionneur avisé de soulever de telles questions devant ces beaux dessins, témoins silencieux et vivants de sa passion pour l’art et de son goût raffiné.
Philippe Cros, directeur de la Fondation Bemberg
Leur collection, allant du XVIIe au XIXe siècle, et dont une partie a été donnée, sous réserve d’usufruit, au Musée du Louvre, est si admirable qu’elle a eu les honneurs des plus grands musées du monde. Cette collection de dessins qui, toutes écoles confondues, réunit tous les grands noms français du XVIIe au XIXe siècle, est en soi un florilège d’artistes admirables mais, au-delà de la simple énumération de noms célèbres, il y a le plus important : des œuvres d’une qualité rare, à la fois représentatives de ces maîtres, mais aussi le plus souvent remarquables par leur composition, leur sujet, ou par la place privilégiée qu’elles occupent dans la production de l’artiste.
Louis Antoine Prat et son épouse Véronique se sont tenus à la constitution de cette collection avec rigueur et opiniâtreté, sans jamais faillir, et c’est ce qui explique que chaque dessin ait été sélectionné avant tout pour sa qualité, que l’on envisage la chose sous l’angle de la provenance, de l’état de conservation de la feuille, ou de sa place dans l’œuvre de tel ou tel artiste. À n’en pas douter, on devient collectionneur quand une collection forme un tout cohérent et qui peut raconter une histoire : la réunion des œuvres fait le collectionneur. Les neuf cents feuilles collectionnées pendant plus de quarante ans par Véronique et Louis Antoine Prat ont été remplacées par seulement une grosse centaine, au nom d’une toujours plus impérieuse recherche de la qualité, comme dans un flacon se concentre le bouquet d’un parfum, au fur et à mesure de son évaporation. Après avoir contemplé ces dessins admirables, le mot de la fin, le plus beau, revient à Louis-Antoine Prat qui déclare « on ne possède que ce que l’on partage, qu’il s’agisse d’objets ou de savoir ».
Par un privilège insigne, au travers de ce qui passe et de ce qui reste, de cette exposition et de son remarquable catalogue donc, Louis-Antoine Prat partage avec nous les deux. Il nous permet par là même de rêver et d’apprendre, devant cette sorte d’archive spontanée, de conservation de ce qui est perdu par la force suggestive des lignes et des traits, qu’est le dessin. Enfin, Grâce soit rendue à l’amateur d’art et au collectionneur avisé de soulever de telles questions devant ces beaux dessins, témoins silencieux et vivants de sa passion pour l’art et de son goût raffiné.
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Pratique
Fondation Bemberg
Hôtel d’Assézat - Place d’Assézat
31000 Toulouse
Tél : 05 61 12 06 89 – fax 05 61 12 34 47
Courriel : accueil@fondation-bemberg.fr
Site : www.fondation-bemberg.fr
HORAIRES
du mardi au dimanche de 10h à 18h
et le jeudi jusqu’à 20h30
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