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Certains l’aiment chaud : Gustave Courbet fait rougir Besançon ! Exposition brûlante & visites guidées exclusives, du 21 mars au 21 septembre 2025

Cachées dans un grenier à Besançon pendant plus d’un siècle, 116 lettres sulfureuses échangées entre Gustave Courbet et une aventurière parisienne viennent de refaire surface… et elles sont surprenantes ! Révélant un Courbet plus direct que jamais, ces écrits à caractère érotique dévoilent un peintre à la plume aussi sensuelle que son pinceau.


Certains l’aiment chaud : Gustave Courbet fait rougir Besançon ! Exposition brûlante & visites guidées exclusives, du 21 mars au 21 septembre 2025
La Bibliothèque municipale de Besançon dévoilera 38 de ces lettres dans l’exposition « Courbet, les lettres cachées – histoire d’un trésor retrouvé », du 21 mars au 21 septembre 2025. Et pour prolonger le frisson, des visites guidées feront redécouvrir Besançon à travers les pas du maître du réalisme… et de la passion.

L’expo la plus relevée de l’année : « Courbet, les lettres cachées. L’histoire d’un trésor retrouvé »

Une image contenant texte, affiche, livre Le contenu généré par l'IA peut être incorrect. Sur les 116 lettres conservées, 38 ont été sélectionnées pour retracer l’histoire de la relation épistolaire complexe entre Gustave Courbet et Mathilde Carly de Svazzema. L’exposition suit l’évolution de la correspondance, cachée pendant près de 150 ans en raison de son caractère érotique explicite, du premier échange en novembre 1872 à un tournant décisif en avril 1873. Gustave et Mathilde y manient une langue impudique, sans détour ni faux-semblants.

Au fil des lettres, on découvre un Courbet séducteur et tourmenté, partagé entre passion et doute, entre création artistique et tourments politiques. À mesure que la relation s’intensifie, des tensions apparaissent : le désir se mêle aux interrogations, l’admiration aux enjeux d’argent, et l’exaltation aux désillusions. Dans un contexte où l’ombre de la Commune de Paris plane encore sur lui, Courbet entretient cette relation épistolaire tout en faisant face à ses propres démons : l’exil qui menace, les dettes qui s’accumulent et l’inspiration qu’il tente de retrouver.

Jusqu’où cette relation pouvait-elle aller ? Qui manipulait réellement l’autre ? Et comment tout cela allait-il se terminer ? À vous de plonger dans l’inavouable…

Du 21/03/25 au 21/09/25
Du lundi au samedi de 14h à 18h
Gratuit, réservation conseillée sur bibliotheques.besancon.fr
Visites guidées mercredi et samedi à 15h
Bibliothèque d’études et de conservation de Besançon

Parcours guidé « Sur les traces de Gustave Courbet »

La présentation de la correspondance inédite entre Gustave Courbet et Mathilde Carly de Svazzema offre l’occasion de redécouvrir l’artiste sous un jour nouveau. De ses années d’étude à Besançon entre 1837 et 1839 à l’écriture des lettres embrasées, la visite guidée « Sur les traces de Gustave Courbet » arpente le vieux Besançon dans les pas de Courbet, sur les lieux de sa jeunesse et de sa formation. Après un passage par le musée des Beaux-Arts, la visite se poursuit dans les lieux qu’il fréquentait à Besançon, avant de s’achever à la Bibliothèque d’étude et de conservation où un guide-conférencier éclaire les échanges passionnés entre Gustave et Mathilde. Derrière l’artiste de L’Origine du monde se dévoile alors un homme qui manie la plume avec la même ardeur que le pinceau.

Du 21/03/25 au 21/09/25
Plein tarif : 9€ - 2heures
Dates et horaires à retrouver sur besancon-tourisme.com

Publication des lettres chez Gallimard. 20 mars 2025 – 368 pages – 25€

« Gustave Courbet - Correspondance avec Mathilde »
En novembre 2023, est retrouvé dans le grenier de la Bibliothèque d’étude et de conservation de Besançon un lot de lettres inédites constituant la correspondance érotique échangée par une aventurière, Mathilde de Swazzema, avec le célèbre peintre Gustave Courbet (1819-1877) entre novembre 1872 et avril 1873.
Il s’agit de la plus importante découverte de lettres de Courbet depuis la publication de la
Correspondance de l’artiste il y a une trentaine d’années. Ce sont des échanges épistolaires très particuliers, entre une femme audacieuse et intrigante, et un homme tout à la fois naïf et sans limites. Pour résumer, une correspondance quasi pornographique, qui révèle Courbet dans toute sa dimension charnelle : mangeur, buveur, chasseur, jouisseur, excessif en tout, le peintre de L’Origine du monde – portrait, en gros plan, d’un sexe féminin.
Par là est rétablie la stature de Courbet, edaçant les révisions opérées par ses biographes après sa mort afin de rendre enfin supportable l’artiste subversif et provocant, l’homme arrogant, le Communard « déboulonneur » de la colonne Vendôme, et révélant l’ultime et indomptable liberté de l’artiste.

Pierre Aimar
Mis en ligne le Jeudi 13 Mars 2025 à 03:05 | Lu 47 fois

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