Claude Émile Schuffenecker, Nu accoudé - Femme nue assise sur un lit, 1885 © Ralph Feiner, Malans/Schweiz
Depuis toujours les représentations de la figure humaine ne se sont pas seulement attachées à représenter une réalité physio- logique, mais ont cherché aussi à interroger la nature humaine de manière formelle. Sujet essentiel et universel dans l’histoire de l’art occidental – notamment à travers l’art du portrait et du nu -, la figure humaine consacre l’artiste dans son rôle de
« créateur » au sens littéral du terme et lui permet d’interroger sa place dans le monde. Du corps idéalisé de la statuaire grecque au corps-objet d’expérimentation dans l’art contemporain, cette représentation n’a cessé d’évoluer à travers l’histoire : après les débordements d’un XXe siècle meurtrier et la montée en puissance de la société de consommation, un nouveau rapport de l’homme au monde se manifeste, se traduisant par une nouvelle perception du corps : un corps contemporain envisagé comme une option modulable.
Aujourd’hui les possibilités de traitement numérique et chirurgical ont rendu floues les frontières entre ce qui est naturel et ce qui est transformé par la main de l’homme. De plus en plus de gens ne considèrent plus leur corps comme un cadeau divin ou naturel qu’il convient d’accepter, mais comme une masse évolutive – un objet de consommation - qu’on peut manipuler à souhait, en fonction de son porte-monnaie ou du talent d’un chirurgien. Les diktats et les normes sociales actuelles relatives à l’apparence sont telles que l’indice de masse corporelle (IMC) semble avoir pris le pas sur le bien-être réel.
L’exposition aborde des thématiques aussi variées que le corps idéal, son impermanence, le corps fragmenté, le portrait et l’autoportrait, l’éternel féminin, etc., à travers les œuvres de près de 100 artistes différents, de Pablo Picasso à Georg Baselitz, en passant par Andy Warhol, A.R. Penck, Marc Quinn, Jaume Plensa, Magdalena Abakanowicz ou Gilbert & George.
« créateur » au sens littéral du terme et lui permet d’interroger sa place dans le monde. Du corps idéalisé de la statuaire grecque au corps-objet d’expérimentation dans l’art contemporain, cette représentation n’a cessé d’évoluer à travers l’histoire : après les débordements d’un XXe siècle meurtrier et la montée en puissance de la société de consommation, un nouveau rapport de l’homme au monde se manifeste, se traduisant par une nouvelle perception du corps : un corps contemporain envisagé comme une option modulable.
Aujourd’hui les possibilités de traitement numérique et chirurgical ont rendu floues les frontières entre ce qui est naturel et ce qui est transformé par la main de l’homme. De plus en plus de gens ne considèrent plus leur corps comme un cadeau divin ou naturel qu’il convient d’accepter, mais comme une masse évolutive – un objet de consommation - qu’on peut manipuler à souhait, en fonction de son porte-monnaie ou du talent d’un chirurgien. Les diktats et les normes sociales actuelles relatives à l’apparence sont telles que l’indice de masse corporelle (IMC) semble avoir pris le pas sur le bien-être réel.
L’exposition aborde des thématiques aussi variées que le corps idéal, son impermanence, le corps fragmenté, le portrait et l’autoportrait, l’éternel féminin, etc., à travers les œuvres de près de 100 artistes différents, de Pablo Picasso à Georg Baselitz, en passant par Andy Warhol, A.R. Penck, Marc Quinn, Jaume Plensa, Magdalena Abakanowicz ou Gilbert & George.
Pratique
Musée Würth
Z.I. ouest / rue Georges Besse
67158 Erstein cedex
Tél. +33 (0)3 88 64 74 84
www.musee-wurth.fr
mwfe.info@wurth.fr
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