© Pierre Savatier
Les artistes
Eleftherios Amilitos, Marc Bauer, Étienne Charry, Clément Cogitore, Raphaël Denis, mounir fatmi, Maïder Fortuné, Bertrand Gadenne, Pierre Gaucher, Philippe Gronon, Claire-Jeanne Jézéquel, Stéphane Lallemand, Laurent Montaron, Susan Morris, Pierre Savatier, Vladimir Skoda, François Yordamian
L’exposition En l’occurrence propose une réflexion sur les modalités d’apparition et de perception de l’œuvre d’art. Le terme « occurrence » renvoie à la fois à ce qui advient, à un événement, une circonstance fortuite, inopinée. Il peut également évoquer une rencontre, une occasion, suggérant « ce qui se passe sous nos yeux ». C’est cette idée d’une « expérience sur le point de se produire » qui a nourri ce projet. L’exposition s’attache aux différents procédés mis à la disposition du spectateur afin de participer à une expérience artistique dont les subtilités sont révélées, au même titre que les œuvres, par l’espace dans lequel elle a lieu, à un instant précis.
Si la question du visible est inhérente à l’Art, chaque œuvre possède cependant ses propres mécanismes d’activation. Par quels moyens l’œuvre est-elle rendue visible ? L’artiste est-il la seule force motrice à son existence ? De quelle façon advient-elle au regard du spectateur ? (...)
Plus que le phénomène de création, ce sont les subtiles conditions de visibilité d’une œuvre et leur capacité à créer un lien avec son observateur, qu’il est ici question de mettre à nu. À la manière d’interfaces sensorielles, les dispositifs que l’on retrouve dans la sélection d’œuvres proposée font appel à l’expérience sensible du spectateur en instaurant un véritable jeu de confusion : à travers les notions de présence et d’absence, les travaux de mounir fatmi, Laurent Montaron, Philippe Gronon et Étienne Charry appellent à la sollicitation de sens a priori contradictoires ou contrariés. Stéphane Lallemand, Pierre Savatier et Raphaël Denis, mais aussi François Yordamian et Eleftherios Amilitos proposent quant à eux de perturber les mécanismes de la vision en instaurant une lecture complexe et détournée de l’image. Les œuvres de Maïder Fortuné, Marc Bauer, Clément Cogitore et Bertrand Gadenne plongent le spectateur dans une ambiance surprenante, à l’aide de dispositifs provoquant une apparition évanescente. On trouve enfin dans le travail de Vladimir Skoda, Pierre Gaucher, Susan Morris et Claire-Jeanne Jézéquel un usage élémentaire de la forme et de la ligne qui, tout en accordant une importance particulière au geste créateur, vise à retranscrire la matérialité de l’œuvre. Mettre à mal les habitudes de perception du regardeur : voilà, en définitive, le point de rencontre dissimulé derrière les différents paramètres que proposent les œuvres, poussant le spectateur à devenir l’acteur d’un procédé sensoriel. C’est une invitation déroutante que l’exposition adresse à ce dernier, celle d’accepter de s’abandonner à de nouvelles conditions d’expérimentation à partir de son statut d’observateur. (...)
L’exposition En l’occurrence propose une réflexion sur les modalités d’apparition et de perception de l’œuvre d’art. Le terme « occurrence » renvoie à la fois à ce qui advient, à un événement, une circonstance fortuite, inopinée. Il peut également évoquer une rencontre, une occasion, suggérant « ce qui se passe sous nos yeux ». C’est cette idée d’une « expérience sur le point de se produire » qui a nourri ce projet. L’exposition s’attache aux différents procédés mis à la disposition du spectateur afin de participer à une expérience artistique dont les subtilités sont révélées, au même titre que les œuvres, par l’espace dans lequel elle a lieu, à un instant précis.
Si la question du visible est inhérente à l’Art, chaque œuvre possède cependant ses propres mécanismes d’activation. Par quels moyens l’œuvre est-elle rendue visible ? L’artiste est-il la seule force motrice à son existence ? De quelle façon advient-elle au regard du spectateur ? (...)
Plus que le phénomène de création, ce sont les subtiles conditions de visibilité d’une œuvre et leur capacité à créer un lien avec son observateur, qu’il est ici question de mettre à nu. À la manière d’interfaces sensorielles, les dispositifs que l’on retrouve dans la sélection d’œuvres proposée font appel à l’expérience sensible du spectateur en instaurant un véritable jeu de confusion : à travers les notions de présence et d’absence, les travaux de mounir fatmi, Laurent Montaron, Philippe Gronon et Étienne Charry appellent à la sollicitation de sens a priori contradictoires ou contrariés. Stéphane Lallemand, Pierre Savatier et Raphaël Denis, mais aussi François Yordamian et Eleftherios Amilitos proposent quant à eux de perturber les mécanismes de la vision en instaurant une lecture complexe et détournée de l’image. Les œuvres de Maïder Fortuné, Marc Bauer, Clément Cogitore et Bertrand Gadenne plongent le spectateur dans une ambiance surprenante, à l’aide de dispositifs provoquant une apparition évanescente. On trouve enfin dans le travail de Vladimir Skoda, Pierre Gaucher, Susan Morris et Claire-Jeanne Jézéquel un usage élémentaire de la forme et de la ligne qui, tout en accordant une importance particulière au geste créateur, vise à retranscrire la matérialité de l’œuvre. Mettre à mal les habitudes de perception du regardeur : voilà, en définitive, le point de rencontre dissimulé derrière les différents paramètres que proposent les œuvres, poussant le spectateur à devenir l’acteur d’un procédé sensoriel. C’est une invitation déroutante que l’exposition adresse à ce dernier, celle d’accepter de s’abandonner à de nouvelles conditions d’expérimentation à partir de son statut d’observateur. (...)
Adresse
CEAAC
7 rue de l’Abreuvoir
à Strasbourg
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