Xavier Veilhan, Le !lm du japon, 2002 FNAC 03-313 © ADAGP / CNAP
Instaurant un dialogue entre une dizaine d’artistes de renommée internationale (d’origine occidentale et asiatique) dont les oeuvres ont été choisies parmi les collections du CNAP et les collections patrimoniales du musée Guimet, I Went sera centrée sur une déambulation méditative. Werner Bischof, Christian Boltanski, Jean Clareboudt, Philippe De Gobert, Helmut Federle, Marie-Ange Guilleminot, Hans Hartung, On Kawara, Rei Naito, Pascal Pinaud, Ian Stallard & Patrik Fredrikson et Xavier Veilhan présentent leurs visions et inspirations respectives de l’Asie dans tous les domaines de la création (photographie, design, vidéo, installation, et sculpture...).
Les oeuvres présentées, loin de la copie ou du réemploi, témoignent d’une relecture des traditions asiatiques avec toujours la même fascination pour le sacré, l’absolu, les philosophies, les religions et les voyages. Ces déambulations méditatives prendront place essentiellement au sein des collections japonaises du musée Guimet et entraîneront vers le geste et la calligraphie, l’architecture et les volumes, les rituels et le souvenir.
La disposition des oeuvres contemporaines au sein des collections anciennes créent ainsi des espaces de compréhension dans une approche toujours multiple. Les carnets de voyage de Jean Clareboudt en sont de merveilleux exemples exprimant la sensibilité d’un artiste dans sa rencontre avec l’inconnu et la découverte de ce qui constitue une civilisation. Ils permettent de suivre, au quotidien, l’intuition spontanée d’un artiste.
La compréhension, la transmission et l’échange des techniques représentent également une source d’inspiration jusqu’à se métamorphoser en geste pictural, comme dans l’oeuvre de Hans Hartung. Ces grands pastels expriment la force et l’implication de l’artiste tout autant que sa compréhension de la calligraphie.
La déambulation méditative, la circulation comme geste artistique est incarnée quand à elle par le travail de l’artiste On Kawara, « I went », qui durant dix années entre 1968 et 1979, a inscrit ses déplacements journaliers sur les cartes des villes qu’il traversa. Le marquage en rouge sur les plans urbains attestent de la présence physique de l’artiste de façon systématique et presque rituelle.
L’artiste japonaise Rei Naito, avec l’oeuvre « Pillow for the Dead » poursuit cette recherche contemplative. Ces « oreillers pour les morts » en organza illustrent de façon précieuse et fragile le dernier voyage et la tradition ancestrale de l’accompagnement des morts. La prestigieuse rotonde du 4ème étage du musée, o!rant une vue unique sur Paris, présente l’oeuvre participative de l’artiste française Marie-Ange Guilleminot : « Le salon de transformation blanc ».
Cet espace offre au public un lieu de rencontre exceptionnel en l’invitant à réaliser des Tsuru, pliages en forme de grues. À travers ces gestes simples, Marie Ange Guillememinot convie au recueillement et au souvenir des enfants morts lors de la catastrophe d’Hiroshima.
Les oeuvres présentées, loin de la copie ou du réemploi, témoignent d’une relecture des traditions asiatiques avec toujours la même fascination pour le sacré, l’absolu, les philosophies, les religions et les voyages. Ces déambulations méditatives prendront place essentiellement au sein des collections japonaises du musée Guimet et entraîneront vers le geste et la calligraphie, l’architecture et les volumes, les rituels et le souvenir.
La disposition des oeuvres contemporaines au sein des collections anciennes créent ainsi des espaces de compréhension dans une approche toujours multiple. Les carnets de voyage de Jean Clareboudt en sont de merveilleux exemples exprimant la sensibilité d’un artiste dans sa rencontre avec l’inconnu et la découverte de ce qui constitue une civilisation. Ils permettent de suivre, au quotidien, l’intuition spontanée d’un artiste.
La compréhension, la transmission et l’échange des techniques représentent également une source d’inspiration jusqu’à se métamorphoser en geste pictural, comme dans l’oeuvre de Hans Hartung. Ces grands pastels expriment la force et l’implication de l’artiste tout autant que sa compréhension de la calligraphie.
La déambulation méditative, la circulation comme geste artistique est incarnée quand à elle par le travail de l’artiste On Kawara, « I went », qui durant dix années entre 1968 et 1979, a inscrit ses déplacements journaliers sur les cartes des villes qu’il traversa. Le marquage en rouge sur les plans urbains attestent de la présence physique de l’artiste de façon systématique et presque rituelle.
L’artiste japonaise Rei Naito, avec l’oeuvre « Pillow for the Dead » poursuit cette recherche contemplative. Ces « oreillers pour les morts » en organza illustrent de façon précieuse et fragile le dernier voyage et la tradition ancestrale de l’accompagnement des morts. La prestigieuse rotonde du 4ème étage du musée, o!rant une vue unique sur Paris, présente l’oeuvre participative de l’artiste française Marie-Ange Guilleminot : « Le salon de transformation blanc ».
Cet espace offre au public un lieu de rencontre exceptionnel en l’invitant à réaliser des Tsuru, pliages en forme de grues. À travers ces gestes simples, Marie Ange Guillememinot convie au recueillement et au souvenir des enfants morts lors de la catastrophe d’Hiroshima.