Le romantisme qui débute à la fin du XVIIIe siècle en Allemagne, avant de se développer en France, trouve son apogée dans les premières décennies du XIXe siècle. Cette période chargée en bouleversements politiques et sociaux fait naître une mosaïque extraordinaire de costumes. La restauration des Bourbons sur le trône permet aux Provençales d’afficher à nouveau leur attachement à la monarchie et l’on voit refleurir les énormes parures de bijoux de l’Ancien Régime sur les jeunes filles. Plusieurs silhouettes présentées illustrent le goût pour la nature et les fleurs dans des formes nouvelles. Les marchandes de mode et les ateliers de couture rivalisent d’ingéniosité pour donner le ton des tendances de demain.
La collection d’Hélène Costa permet de montrer dans cette exposition comment les tissus imprimés appelés traditionnellement « indiennes » se modernisent et se complexifient dans les années 1830, en se parant notamment de couleurs et motifs en vogue. Les coiffes à l’antique sont laissées de côté et les innovations inspirées de l’Orient ou des nouvelles colonies s’enroulent, se nouent ou se dressent sur la tête en larges boucles de rubans ou de cheveux postiches. À leurs oreilles, les Provençales trouvent qu’il est de bon ton de porter des boucles appelées créoles ou encore des poissardes serties de diamants ou émaillées. Les nombreux bals à thème ou masqués donnés durant cette période deviennent les sources d’une recherche de créativité permanente des jeunes filles et de leur famille. Les jeux de l’apparence se glissent dans des terrains encore inconnus jusque-là. Une exposition d’un autre temps où le romantisme se traduit en couleurs et motifs.
Commissaires de l’exposition
Eva Lorenzini et Clément Trouche
La collection d’Hélène Costa permet de montrer dans cette exposition comment les tissus imprimés appelés traditionnellement « indiennes » se modernisent et se complexifient dans les années 1830, en se parant notamment de couleurs et motifs en vogue. Les coiffes à l’antique sont laissées de côté et les innovations inspirées de l’Orient ou des nouvelles colonies s’enroulent, se nouent ou se dressent sur la tête en larges boucles de rubans ou de cheveux postiches. À leurs oreilles, les Provençales trouvent qu’il est de bon ton de porter des boucles appelées créoles ou encore des poissardes serties de diamants ou émaillées. Les nombreux bals à thème ou masqués donnés durant cette période deviennent les sources d’une recherche de créativité permanente des jeunes filles et de leur famille. Les jeux de l’apparence se glissent dans des terrains encore inconnus jusque-là. Une exposition d’un autre temps où le romantisme se traduit en couleurs et motifs.
Commissaires de l’exposition
Eva Lorenzini et Clément Trouche
Informations pratiques
Musée Provençal du Costume et du Bijou
2 Rue Jean Ossola
06130 Grasse
Entrée libre
04 93 36 91 42
usines-parfum.fragonard.com
www.fragonard.com
2 Rue Jean Ossola
06130 Grasse
Entrée libre
04 93 36 91 42
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