Lisa Santos Silva. La Grande Ménine, 162 X 130, Paris, 2010
Devant la peinture de Lisa Santos Silva, nous pouvons évoquer Goya, Velázquez, l’école hollandaise, l’école flamande, et aussi, par-dessus tout, le grand peintre de la chair et de la déformation qu’a été Francis Bacon. Mais les peintures de Lisa Santos Silva sont d’abord ses peintures, des épines contemporaines plantées dans des corps anciens.
Des portraits intemporels, aussi mystérieux que séduisants - aux titres comme La Grande Ménine, La Religieuse, Diamonds are a girl’s best friend ou Ecce - suspendus entre plusieurs époques et traditions picturales, entre plusieurs langages. Dérangeantes dans leur beauté, ses figures aux yeux hagards et aux accessoires d’une autre époque nous regardent en hurlant.
L’exposition nous fera voir ces portraits-corps-présences, mais aussi des paysages intitulés « Adieu les Colonies » qui, à leur tour, nous renvoient à d’autres espaces et d’autres atmosphères tout aussi suspendus et méconnaissables en termes de références à des lieux particuliers et réels. Eux aussi, sont des modèles mentaux.
Le titre de l’exposition, est emprunté à l’une de ses plus récentes peintures, de 2010, et renvoie également à cet instant suspendu, dans le film Lola Montès de Max Ophu_ls (1955), où le directeur du cirque, le comédien Peter Ustinov, demande à Lola, le personnage joué par Martine Carol, avant qu’elle ne s’élance sur le trapèze : « Are you ready, Lola ? ». C’est l’occasion de voir une oeuvre radicalement en termes d’imaginaire et un magistral exercice de peinture.
Isabel Carlos, commissaire de l’exposition directrice du CAM (Centre d’art moderne de la Fondation Calouste Gulbenkian Lisbonne)
Des portraits intemporels, aussi mystérieux que séduisants - aux titres comme La Grande Ménine, La Religieuse, Diamonds are a girl’s best friend ou Ecce - suspendus entre plusieurs époques et traditions picturales, entre plusieurs langages. Dérangeantes dans leur beauté, ses figures aux yeux hagards et aux accessoires d’une autre époque nous regardent en hurlant.
L’exposition nous fera voir ces portraits-corps-présences, mais aussi des paysages intitulés « Adieu les Colonies » qui, à leur tour, nous renvoient à d’autres espaces et d’autres atmosphères tout aussi suspendus et méconnaissables en termes de références à des lieux particuliers et réels. Eux aussi, sont des modèles mentaux.
Le titre de l’exposition, est emprunté à l’une de ses plus récentes peintures, de 2010, et renvoie également à cet instant suspendu, dans le film Lola Montès de Max Ophu_ls (1955), où le directeur du cirque, le comédien Peter Ustinov, demande à Lola, le personnage joué par Martine Carol, avant qu’elle ne s’élance sur le trapèze : « Are you ready, Lola ? ». C’est l’occasion de voir une oeuvre radicalement en termes d’imaginaire et un magistral exercice de peinture.
Isabel Carlos, commissaire de l’exposition directrice du CAM (Centre d’art moderne de la Fondation Calouste Gulbenkian Lisbonne)
Pratique
Centre culturel Calouste Gulbenkian
51, avenue d’Iéna
75016 Paris
Situer sur la carte
Accès : métro Etoile, Kléber ou Iéna, bus 30, 31 ou 92
Horaires d’ouverture : du lundi au vendredi de 9h00 à 17h30 | le samedi de 13h00 à 18h00
Renseignements: 01 53 23 93 93
www.gulbenkian-paris.org
Entrée libre
51, avenue d’Iéna
75016 Paris
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Accès : métro Etoile, Kléber ou Iéna, bus 30, 31 ou 92
Horaires d’ouverture : du lundi au vendredi de 9h00 à 17h30 | le samedi de 13h00 à 18h00
Renseignements: 01 53 23 93 93
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Entrée libre