Albert Marquet (1875-1947) Algésiras, 1930 Aquarelle collée sur carton, 32 x 38 cm Centre Pompidou, Paris Musée national d’art moderne
A partir de 1905, un contrat signé avec la galerie Eugène Druet, des expositions régulières à la galerie Berthe Weill, des achats de l’État lui permettent de voyager. Attiré par l’ailleurs, il découvre d’abord la Côte d’Azur (1905), puis se rend en Italie, en Espagne ou encore au Maghreb et traverse la Méditerranée jusqu’à la mer Noire.
C’est en 1920 qu’il découvre l’Algérie, où il fera la connaissance de Marcelle Martinet qu’il épousera en 1923. Pendant plus de quarante ans, la Méditerranée va être, avec Paris où vit Albert Marquet, une de ses sources principales d’inspiration. Insatiable voyageur, Marquet y revient sans cesse, trouvant en elle cet élément essentiel qui a présidé à la majorité de son œuvre, l’eau, et, au-delà, les paysages qui la bordent, les fenêtres derrière lesquelles il s’installe pour les peindre, les voyages qui le mènent d’une rive à une autre. Albert Marquet aura développé autour la Méditerranée une œuvre d’une grande homogénéité et d’une grande puissance évocatrice.
Les œuvres réunies montrent des vues de France (Collioure, Marseille, Porquerolles et Sète), d’Italie, du Maroc, d’Espagne, d’Algérie ou encore de Tunisie….. Elles proviennent de musées français et étrangers parmi lesquels :
à l’étranger : Leeds Museums and Galleries (GB), Ca’Pesaro Galleria Internazionale d’Arte Moderna Venise (Italie), Musée d’Art et d’Histoire de Neuchâtel (Suisse), Museo de Arte de São Paulo (Brésil)
en France : Musée National d’Art Moderne-Centre Pompidou (Paris), Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris, Musée des Beaux-arts de Bordeaux, Musée des Beaux-arts de Mulhouse, Musée de Cognac, Musée Cantini (Marseille), Musée d’art et d’industrie André Diligent – La Piscine (Roubaix), Musée de l’Annonciade (Saint-Tropez), Musée Paul Valéry…
ainsi que de nombreuses collections particulières internationales.
Commissariat : Maithé Vallès-Bled, conservateur en chef du Patrimoine, directrice du Musée Paul Valéry avec la collaboration de Stéphane Tarroux, conservateur du Patrimoine au Musée Paul Valéry.
C’est en 1920 qu’il découvre l’Algérie, où il fera la connaissance de Marcelle Martinet qu’il épousera en 1923. Pendant plus de quarante ans, la Méditerranée va être, avec Paris où vit Albert Marquet, une de ses sources principales d’inspiration. Insatiable voyageur, Marquet y revient sans cesse, trouvant en elle cet élément essentiel qui a présidé à la majorité de son œuvre, l’eau, et, au-delà, les paysages qui la bordent, les fenêtres derrière lesquelles il s’installe pour les peindre, les voyages qui le mènent d’une rive à une autre. Albert Marquet aura développé autour la Méditerranée une œuvre d’une grande homogénéité et d’une grande puissance évocatrice.
Les œuvres réunies montrent des vues de France (Collioure, Marseille, Porquerolles et Sète), d’Italie, du Maroc, d’Espagne, d’Algérie ou encore de Tunisie….. Elles proviennent de musées français et étrangers parmi lesquels :
à l’étranger : Leeds Museums and Galleries (GB), Ca’Pesaro Galleria Internazionale d’Arte Moderna Venise (Italie), Musée d’Art et d’Histoire de Neuchâtel (Suisse), Museo de Arte de São Paulo (Brésil)
en France : Musée National d’Art Moderne-Centre Pompidou (Paris), Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris, Musée des Beaux-arts de Bordeaux, Musée des Beaux-arts de Mulhouse, Musée de Cognac, Musée Cantini (Marseille), Musée d’art et d’industrie André Diligent – La Piscine (Roubaix), Musée de l’Annonciade (Saint-Tropez), Musée Paul Valéry…
ainsi que de nombreuses collections particulières internationales.
Commissariat : Maithé Vallès-Bled, conservateur en chef du Patrimoine, directrice du Musée Paul Valéry avec la collaboration de Stéphane Tarroux, conservateur du Patrimoine au Musée Paul Valéry.
Insatiable voyageur, c’est la méditerranée qui fascine Albert Marquet
Albert Marquet (1875-1947) Sidi Bou-Saïd, Le Portail, l’hiver, 1923 Huile sur toile, 60 x 73 cm Collection particulière
Albert Marquet voyage beaucoup, énormément même ! Seul ou avec ses amis peintres, plus tard avec son épouse Marcelle. D’abord en France sur la côte normande, sur la Côte d’Azur et en Bretagne, en Angleterre, en Italie, en Espagne en Afrique du Nord, dans le désert du Sahara, au Danemark, en Norvège, ou encore en URSS… Albert Marquet va là où sa notoriété le porte.
Mais c’est la Méditerranée qui l'attire, de Collioure, à Marseille et à Nice, il la traverse pour séjourner régulièrement à Alger mais aussi en Tunisie ou au Maroc.
Pendant plus de quarante ans, la Méditerranée va être, avec Paris où vit Albert Marquet, une de ses sources principales d’inspiration. Marquet y revient sans cesse, trouvant en elle cet élément essentiel qui a présidé à la majorité de son œuvre, l’eau, et, au-delà, les paysages qui la bordent, les fenêtres derrière lesquelles il s’installe pour les peindre. Toujours la mer, les ports, les bateaux et les variations de lumière, les brumes…
Albert Marquet aura développé autour de la Méditerranée une œuvre d’une grande homogénéité et d’une grande puissance évocatrice poursuivant inlassablement son dialogue avec l’eau, de ports en quais, depuis la fenêtre d’une chambre d’hôtel ou la terrasse d’une villa.
Un quai, une jetée, les eaux calmes, diversité des paysages méditerranéens
Les quelque quatre-vingts œuvres – peintures et dessins – réalisées entre 1908 et 1940 lors de ses nombreux voyages sur les rives de la Méditerranée que le musée Paul Valéry a choisi de présenter témoignent de l’extrême diversité des paysages auxquels Marquet s’est attaché : un quai, une jetée, les eaux calmes d’un port voisinant avec l’activité débordante d’autres ports encombrés, foisonnant de mâts, de bateaux, de grues, de lignes verticales, obliques, horizontales. A toute autre position pour peindre, Marquet préfère la vue plongeante que ménage l’ouverture d’une fenêtre : elle impose les limites d’un cadre ou bien permet de tenir l’extérieur à distance. Parfois, le dehors recadré apparaît au second plan d’une scène d’intérieur, Femmes algériennes de Laghouat ou bien bouquet de couleurs vives dans le bleu intense de Tunisie.
L’essentiel : équilibre et harmonie
Avec un art accompli du cadrage, qui privilégie donc la plongée, l’œuvre d'Albert Marquet est faite de plans simplifiés très structurés. Ses tableaux sont souvent construits de la même façon : autour d'une diagonale qui crée la profondeur, d'une horizontale et éventuellement des verticales. Les personnages présents au début de sa carrière se réduisent à un petit trait noir pour ne laisser apparaître que l'effet d'ensemble d’un paysage, d’un port. Il place la couleur sans excès et a conservé de sa période fauve, –il participe en effet à l’exposition de 1905 – le sens de la lumière. A la recherche d'un équilibre tonal, Albert Marquet privilégie les couleurs douces et harmonieuses pour rendre toutes les nuances de la lumière.
Son art est mesuré, poétique même ! Comme Monet, il crée des séries d'études des variations de la lumière en fonction des saisons, de l'heure de la journée, et du temps. Il a construit son œuvre loin des débats artistiques du moment, en maintenant une amitié indéfectible avec Henri Matisse, rencontré en 1892.
Mais c’est la Méditerranée qui l'attire, de Collioure, à Marseille et à Nice, il la traverse pour séjourner régulièrement à Alger mais aussi en Tunisie ou au Maroc.
Pendant plus de quarante ans, la Méditerranée va être, avec Paris où vit Albert Marquet, une de ses sources principales d’inspiration. Marquet y revient sans cesse, trouvant en elle cet élément essentiel qui a présidé à la majorité de son œuvre, l’eau, et, au-delà, les paysages qui la bordent, les fenêtres derrière lesquelles il s’installe pour les peindre. Toujours la mer, les ports, les bateaux et les variations de lumière, les brumes…
Albert Marquet aura développé autour de la Méditerranée une œuvre d’une grande homogénéité et d’une grande puissance évocatrice poursuivant inlassablement son dialogue avec l’eau, de ports en quais, depuis la fenêtre d’une chambre d’hôtel ou la terrasse d’une villa.
Un quai, une jetée, les eaux calmes, diversité des paysages méditerranéens
Les quelque quatre-vingts œuvres – peintures et dessins – réalisées entre 1908 et 1940 lors de ses nombreux voyages sur les rives de la Méditerranée que le musée Paul Valéry a choisi de présenter témoignent de l’extrême diversité des paysages auxquels Marquet s’est attaché : un quai, une jetée, les eaux calmes d’un port voisinant avec l’activité débordante d’autres ports encombrés, foisonnant de mâts, de bateaux, de grues, de lignes verticales, obliques, horizontales. A toute autre position pour peindre, Marquet préfère la vue plongeante que ménage l’ouverture d’une fenêtre : elle impose les limites d’un cadre ou bien permet de tenir l’extérieur à distance. Parfois, le dehors recadré apparaît au second plan d’une scène d’intérieur, Femmes algériennes de Laghouat ou bien bouquet de couleurs vives dans le bleu intense de Tunisie.
L’essentiel : équilibre et harmonie
Avec un art accompli du cadrage, qui privilégie donc la plongée, l’œuvre d'Albert Marquet est faite de plans simplifiés très structurés. Ses tableaux sont souvent construits de la même façon : autour d'une diagonale qui crée la profondeur, d'une horizontale et éventuellement des verticales. Les personnages présents au début de sa carrière se réduisent à un petit trait noir pour ne laisser apparaître que l'effet d'ensemble d’un paysage, d’un port. Il place la couleur sans excès et a conservé de sa période fauve, –il participe en effet à l’exposition de 1905 – le sens de la lumière. A la recherche d'un équilibre tonal, Albert Marquet privilégie les couleurs douces et harmonieuses pour rendre toutes les nuances de la lumière.
Son art est mesuré, poétique même ! Comme Monet, il crée des séries d'études des variations de la lumière en fonction des saisons, de l'heure de la journée, et du temps. Il a construit son œuvre loin des débats artistiques du moment, en maintenant une amitié indéfectible avec Henri Matisse, rencontré en 1892.