Avec les sud-africains Robyn Orlin, Mamela Nyamza et PJ Sabbagha, Instances poursuit la rencontre initiée en 2012 avec une des scènes les plus dynamiques au monde. Loin de l’Afrique du Sud, et du Sénégal Andréya Ouamba et Fatou Cissé, Maud Le Pladec, Herman Diephuis et Alban Richard partagent une écriture chorégraphique intimement liée à la musique.
Programme
Mardi 19 novembre à 19h Conservatoire du Grand Chalon | Auditorium / Première en France
Robyn Orlin / Interprétation Elisabeth Bakambamba Twanbe, Éric Languet
In a world full of butterflies, it takes balls to be a caterpillar... some thoughts on falling...
Robyn Orlin est sans doute la plus européenne et la plus remarquée des chorégraphes sudafricaines. Vivant entre Berlin et Johannesburg, régulièrement invitée sur les grandes scènes européennes, sa danse-théâtre excentrique, iconoclaste et inventive, aux titres toujours trop longs pour être dits, se nourrit de ses questionnements sur l’humanité et le monde. Avec sa nouvelle création, présentée en Première dans le cadre d’Instances, Robyn Orlin explore le mythe d’Icare, symbole de nos démesures, avec deux danseurs et performeurs d’exception, dont le réunionnais Éric Languet, invité à Chalon en 2012 avec sa compagnie.
Mardi 19 novembre à 21h Espace des Arts | Grand Espace / durée : 1 h environ
Mamela Nyamza / Les Soweto’s Finest
Mamela et les Kids de Soweto
À l‘instar de Dada Masilo, particulièrement remarquée lors de la dernière édition d’Instances, Mamela Nyamza est une chorégraphe qui surprend la scène internationale avec ses créations vibrantes à l’humour ravageur. Pour son nouveau spectacle Mamela et les Kids de Soweto, dont une partie sera répétée à l’Espace des Arts, elle s’associe aux cinq jeunes danseurs du groupe Soweto’s Finest. Ils dansent le ishbuja, une danse urbaine très populaire et virtuose, qui embarque le public avec une puissance percussive rare, très ancrée dans l’Afrique zouloue. Rencontre de deux générations d’artistes et deux conceptions de la danse, rassemblées par une énergie jubilatoire qui se nourrit à la fois des traditions africaines et de la mondialisation, touchant un large public.
Espace des Arts | Studio Noir / durée : 35 min environ / Première en France
Mamela Nyamza
Isinqgala
Avec le solo Isingqala (qui signifie « chagrin » en langue Xhosa) Mamela Nyamza présentera dans l’espace intime du Studio Noir une autre facette, plus personnelle, de sa créativité. Métaphore des tensions et des peurs à l’oeuvre en Afrique, elle y donne à voir une danse empreinte de rage.
Mercredi 20 novembre à 20h Espace des Arts | Petit Espace / durée : 50 min Première en France
Peter John Sabbagha
Back
Peter John Sabbagha développe une danse – théâtre physique, engagée et technique, portée par des danseurs de haut niveau. Très investi dans la transmission aux nouvelles générations de danseurs, sa compagnie constitue une pépinière de talents, dont les artistes les plus talentueux d’Afrique du Sud sont issus. C’est d’ailleurs notamment pour Dada Masilo, révélation de la dernière édition d’Instances, qu’a été écrit le spectacle Back, transmis depuis à la nouvelle étoile masculine de la danse sud-africaine, Fana Tshabalala, à la présence magnétique et à l’énergie féline. PJ Sabbagha signe là, sur la musique de Vivaldi, un duo tout en fluidité et en effets miroir, inspiré par le désir amoureux et l’ambiguïté des sentiments qui l’entourent.
Jeudi 21 novembre à 19h Conservatoire du Grand Chalon | Auditorium / durée : 50 min
Maud Le Pladec
Democracy
D'abord interprète remarquée chez les chorégraphes Mathilde Monnier et Boris Charmatz, Maud Le Pladec est une des personnalités les plus fortes de la nouvelle génération de chorégraphes français, à la trajectoire prometteuse. Elle livre une danse où le corps écrit ce que la musique fait entendre. Dans Democracy, c'est une partition pour 4 batteries de la compositrice new yorkaise Julia Wolfe interprétée par l’Ensemble Tactus, qui remplit l'espace, une musique absolument contemporaine, à l’énergie rock et cinglante. Les 6 danseurs et les musiciens dialoguent avec les fictions du son, les manipulent, échangent leurs rôles jusqu'à brouiller les pistes. Se faufilant entre les rythmes, ils inventent une sensibilité corporelle à la matière sonore, dans une forme mystérieuse entre concert mouvementé et chorégraphie auditive.
Jeudi 21 novembre à 21h Espace des Arts | Grand Espace / durée : 1h
Herman Diephuis
Objet principal du voyage
Compagnon de route de Mathilde Monnier ou Philippe Decouflé, Herman Diephuis trace le sillon d’une danse qui puise volontiers dans le patrimoine culturel et l’imaginaire collectif pour mettre en scène les postures et les représentations du corps. Avec Objet principal du voyage, création pour 4 danseurs née d’ateliers menés à Ouagadougou au Burkina Faso, le chorégraphe a observé le discours des gestes des danseurs africains et composé sa palette à partir de l’expressivité des mains ou des mouvements de bras. Guidant le quatuor pour faire jaillir l’énergie vive de la danse, Herman Diephuis marie la contrainte et l’humour dans une partition où résonnent histoires individuelles et collectives.
Vendredi 22 novembre à 19h / Samedi 23 novembre à 19h L’Abattoir / En Partenariat avec Chalon dans la rue / L’Abattoir / Entrée libre / Performance (Création)
Alban Richard / ensemble l’Abrupt
Pièce de chambre – Opus 1
Après Luisance, As far as, Chamber dance et Boire les longs oublis les saisons précédentes, Alban Richard resserre encore les liens qui l’unissent à Chalon-sur-Saône, en inventant ces Pièces de chambre. Il s’agit de spectacles créés dans l’urgence, pluridisciplinaires, en interaction avec un lieu différent chaque jour. Chaque Pièce de chambre sera unique car elle convoquera d’autres artistes, d’autres textes et d’autres thématiques à chaque représentation. Meurtres, sang, fantômes, apparitions, disparitions seront convoqués dans ces endroits étranges et familiers. Rituels de danse ou de transe convoqueront de vrais démons et du faux théâtre. Le premier rendez-vous se tient dans les anciens abattoirs de Chalon-sur-Saône.
Vendredi 22 novembre à 20h Espace des Arts | Studio Noir / durée : 35 min
Fatou Cissé
Regarde-moi encore
Regarde-moi encore est un solo de Fatou Cissé, qui interroge le regard porté par la société sénégalaise sur la femme. Une danse de l’intime, passant du doute à l’affirmation de son identité et de son corps, où le mouvement se fait émancipateur.
Vendredi 22 novembre à 21h Espace des Arts | Petit Espace / durée : 1h05
Andréya Ouamba
Sueur des Ombres
Installé à Dakar au Sénégal où il a créé avec Fatou Cissé la Compagnie 1er Temps, Andréya Ouamba a fui Brazzaville et le Congo, alors en proie aux affres d’une guerre civile aussi cruelle qu’absurde. Particulièrement actif dans toute l’Afrique de l’ouest, il est l’un des artistes les plus prometteurs de la nouvelle génération de cette région. Dans Sueur des Ombres, il tente d’exorciser les peurs liées à l’expérience et aux souvenirs de la guerre, dont les bruits de bottes donnent des sueurs froides aux peuples de plusieurs régions d’Afrique. L’énergie des six danseurs devient alors l’antidote au tragique.
Samedi 23 novembre à 21h L’arc – Scène nationale Le Creusot / durée : 1h05 L’Espace des Art vous amène en bus à l’Arc / En partenariat avec l’Arc - Le Creusot
Salia Sanou
Au-delà des frontières
Salia Sanou a créé à Ouagadougou au Burkina Faso le Centre de développement chorégraphique La Termitière. Il y conçoit ses spectacles et y forme la nouvelle génération de danseurs de la région. Dans Au-delà des frontières, il est question de voyage, d’exil ou de quête d’évasion, mais aussi des frontières dressées entre l’Europe de Schengen et l’Afrique. Faite de danse, de théâtre, de cirque, de musique jouée en direct, ou encore de dessin, la pièce abolit les frontières artistiques en convoquant une équipe d’interprètes magnifiques, dont la comédienne Odile Sankara, tous unis dans une folle énergie. Le spectacle aura lieu à L’arc, au Creusot, qui s’associe cette année au festival Instances.
Robyn Orlin / Interprétation Elisabeth Bakambamba Twanbe, Éric Languet
In a world full of butterflies, it takes balls to be a caterpillar... some thoughts on falling...
Robyn Orlin est sans doute la plus européenne et la plus remarquée des chorégraphes sudafricaines. Vivant entre Berlin et Johannesburg, régulièrement invitée sur les grandes scènes européennes, sa danse-théâtre excentrique, iconoclaste et inventive, aux titres toujours trop longs pour être dits, se nourrit de ses questionnements sur l’humanité et le monde. Avec sa nouvelle création, présentée en Première dans le cadre d’Instances, Robyn Orlin explore le mythe d’Icare, symbole de nos démesures, avec deux danseurs et performeurs d’exception, dont le réunionnais Éric Languet, invité à Chalon en 2012 avec sa compagnie.
Mardi 19 novembre à 21h Espace des Arts | Grand Espace / durée : 1 h environ
Mamela Nyamza / Les Soweto’s Finest
Mamela et les Kids de Soweto
À l‘instar de Dada Masilo, particulièrement remarquée lors de la dernière édition d’Instances, Mamela Nyamza est une chorégraphe qui surprend la scène internationale avec ses créations vibrantes à l’humour ravageur. Pour son nouveau spectacle Mamela et les Kids de Soweto, dont une partie sera répétée à l’Espace des Arts, elle s’associe aux cinq jeunes danseurs du groupe Soweto’s Finest. Ils dansent le ishbuja, une danse urbaine très populaire et virtuose, qui embarque le public avec une puissance percussive rare, très ancrée dans l’Afrique zouloue. Rencontre de deux générations d’artistes et deux conceptions de la danse, rassemblées par une énergie jubilatoire qui se nourrit à la fois des traditions africaines et de la mondialisation, touchant un large public.
Espace des Arts | Studio Noir / durée : 35 min environ / Première en France
Mamela Nyamza
Isinqgala
Avec le solo Isingqala (qui signifie « chagrin » en langue Xhosa) Mamela Nyamza présentera dans l’espace intime du Studio Noir une autre facette, plus personnelle, de sa créativité. Métaphore des tensions et des peurs à l’oeuvre en Afrique, elle y donne à voir une danse empreinte de rage.
Mercredi 20 novembre à 20h Espace des Arts | Petit Espace / durée : 50 min Première en France
Peter John Sabbagha
Back
Peter John Sabbagha développe une danse – théâtre physique, engagée et technique, portée par des danseurs de haut niveau. Très investi dans la transmission aux nouvelles générations de danseurs, sa compagnie constitue une pépinière de talents, dont les artistes les plus talentueux d’Afrique du Sud sont issus. C’est d’ailleurs notamment pour Dada Masilo, révélation de la dernière édition d’Instances, qu’a été écrit le spectacle Back, transmis depuis à la nouvelle étoile masculine de la danse sud-africaine, Fana Tshabalala, à la présence magnétique et à l’énergie féline. PJ Sabbagha signe là, sur la musique de Vivaldi, un duo tout en fluidité et en effets miroir, inspiré par le désir amoureux et l’ambiguïté des sentiments qui l’entourent.
Jeudi 21 novembre à 19h Conservatoire du Grand Chalon | Auditorium / durée : 50 min
Maud Le Pladec
Democracy
D'abord interprète remarquée chez les chorégraphes Mathilde Monnier et Boris Charmatz, Maud Le Pladec est une des personnalités les plus fortes de la nouvelle génération de chorégraphes français, à la trajectoire prometteuse. Elle livre une danse où le corps écrit ce que la musique fait entendre. Dans Democracy, c'est une partition pour 4 batteries de la compositrice new yorkaise Julia Wolfe interprétée par l’Ensemble Tactus, qui remplit l'espace, une musique absolument contemporaine, à l’énergie rock et cinglante. Les 6 danseurs et les musiciens dialoguent avec les fictions du son, les manipulent, échangent leurs rôles jusqu'à brouiller les pistes. Se faufilant entre les rythmes, ils inventent une sensibilité corporelle à la matière sonore, dans une forme mystérieuse entre concert mouvementé et chorégraphie auditive.
Jeudi 21 novembre à 21h Espace des Arts | Grand Espace / durée : 1h
Herman Diephuis
Objet principal du voyage
Compagnon de route de Mathilde Monnier ou Philippe Decouflé, Herman Diephuis trace le sillon d’une danse qui puise volontiers dans le patrimoine culturel et l’imaginaire collectif pour mettre en scène les postures et les représentations du corps. Avec Objet principal du voyage, création pour 4 danseurs née d’ateliers menés à Ouagadougou au Burkina Faso, le chorégraphe a observé le discours des gestes des danseurs africains et composé sa palette à partir de l’expressivité des mains ou des mouvements de bras. Guidant le quatuor pour faire jaillir l’énergie vive de la danse, Herman Diephuis marie la contrainte et l’humour dans une partition où résonnent histoires individuelles et collectives.
Vendredi 22 novembre à 19h / Samedi 23 novembre à 19h L’Abattoir / En Partenariat avec Chalon dans la rue / L’Abattoir / Entrée libre / Performance (Création)
Alban Richard / ensemble l’Abrupt
Pièce de chambre – Opus 1
Après Luisance, As far as, Chamber dance et Boire les longs oublis les saisons précédentes, Alban Richard resserre encore les liens qui l’unissent à Chalon-sur-Saône, en inventant ces Pièces de chambre. Il s’agit de spectacles créés dans l’urgence, pluridisciplinaires, en interaction avec un lieu différent chaque jour. Chaque Pièce de chambre sera unique car elle convoquera d’autres artistes, d’autres textes et d’autres thématiques à chaque représentation. Meurtres, sang, fantômes, apparitions, disparitions seront convoqués dans ces endroits étranges et familiers. Rituels de danse ou de transe convoqueront de vrais démons et du faux théâtre. Le premier rendez-vous se tient dans les anciens abattoirs de Chalon-sur-Saône.
Vendredi 22 novembre à 20h Espace des Arts | Studio Noir / durée : 35 min
Fatou Cissé
Regarde-moi encore
Regarde-moi encore est un solo de Fatou Cissé, qui interroge le regard porté par la société sénégalaise sur la femme. Une danse de l’intime, passant du doute à l’affirmation de son identité et de son corps, où le mouvement se fait émancipateur.
Vendredi 22 novembre à 21h Espace des Arts | Petit Espace / durée : 1h05
Andréya Ouamba
Sueur des Ombres
Installé à Dakar au Sénégal où il a créé avec Fatou Cissé la Compagnie 1er Temps, Andréya Ouamba a fui Brazzaville et le Congo, alors en proie aux affres d’une guerre civile aussi cruelle qu’absurde. Particulièrement actif dans toute l’Afrique de l’ouest, il est l’un des artistes les plus prometteurs de la nouvelle génération de cette région. Dans Sueur des Ombres, il tente d’exorciser les peurs liées à l’expérience et aux souvenirs de la guerre, dont les bruits de bottes donnent des sueurs froides aux peuples de plusieurs régions d’Afrique. L’énergie des six danseurs devient alors l’antidote au tragique.
Samedi 23 novembre à 21h L’arc – Scène nationale Le Creusot / durée : 1h05 L’Espace des Art vous amène en bus à l’Arc / En partenariat avec l’Arc - Le Creusot
Salia Sanou
Au-delà des frontières
Salia Sanou a créé à Ouagadougou au Burkina Faso le Centre de développement chorégraphique La Termitière. Il y conçoit ses spectacles et y forme la nouvelle génération de danseurs de la région. Dans Au-delà des frontières, il est question de voyage, d’exil ou de quête d’évasion, mais aussi des frontières dressées entre l’Europe de Schengen et l’Afrique. Faite de danse, de théâtre, de cirque, de musique jouée en direct, ou encore de dessin, la pièce abolit les frontières artistiques en convoquant une équipe d’interprètes magnifiques, dont la comédienne Odile Sankara, tous unis dans une folle énergie. Le spectacle aura lieu à L’arc, au Creusot, qui s’associe cette année au festival Instances.