Sans titre, 2013 Huile sur toile - 97 x 130 cm Courtesy Semiose galerie, Paris. Photo © A. Mole
En constante évolution, son travail silencieux et souvent inquiétant se nourrit de l’intime et du collectif, du quotidien et de l’universel pour révéler un monde ambigüe qui stimule notre imaginaire tout en le perturbant subtilement.
L’exposition s’organise autour d’une scénographie imaginée par l’artiste et ajustée à l’esprit des lieux. Jouant avec les supports et les formats, elle dévoile un pan nouveau de ses recherches sur le thème des Nocturnes, prolongeant ainsi la manifestation présentée en 2016 au FRAC Paca. Une sélection de sculptures, vidéo, dessins et peintures dont un ensemble inédit d’œuvres sur papier et sur toile en rythment le parcours.
En ouverture, un bronze spécialement réalisé pour la cour de l’Hôtel Campredon accueille le visiteur (Ile), tandis qu’une série de peintures et de sculptures se déploie dans la pénombre tamisée de l’élégante demeure du XVIIIe siècle : fi ures de l’enfance, imagerie animale, bouquets de fl altérées qui semblent jeter leurs derniers feux avant de s’éteindre, personnages masqués ou silhouettes spectrales comme absorbées par l’épaisseur des murs tendus de couleurs sombres, s’exposent aux regards des visiteurs. Suspendues aux parois violine, rouge grenat ou gris cendre, les peintures ténébreuses aux reflets flamboyants font corps avec l’architecture. Elles exhalent de vagues et tremblantes lueurs en suspension, comme d’infimes particules en voie d’extinction. Dans le parcours, une vidéo (Vertical) et quelques grands lavis d’encre baignés de couleur fl et claires viennent réveiller ces visons crépusculaires.
Le songe, le secret et l’ambivalence - thèmes récurrents chez Françoise Pétrovitch - sont au cœur de ces variations nocturnes. Tout y est empreint d’une douceur inquiète qui manifeste la perte ou la vanité et induit la sensation d’un monde flottant.
Déambulant dans l’exposition, le visiteur sera sensible à la beauté plastique des œuvres comme aux confluences poétiques que leurs proximités proposent. Entre apparition et disparition, ombres et lumière, douceur et violence, passé et présent, « Nocturnes » renvoie à cette part d’ombre de nous-même et ouvrent à d’innombrables délectations interprétatives.
L’exposition s’organise autour d’une scénographie imaginée par l’artiste et ajustée à l’esprit des lieux. Jouant avec les supports et les formats, elle dévoile un pan nouveau de ses recherches sur le thème des Nocturnes, prolongeant ainsi la manifestation présentée en 2016 au FRAC Paca. Une sélection de sculptures, vidéo, dessins et peintures dont un ensemble inédit d’œuvres sur papier et sur toile en rythment le parcours.
En ouverture, un bronze spécialement réalisé pour la cour de l’Hôtel Campredon accueille le visiteur (Ile), tandis qu’une série de peintures et de sculptures se déploie dans la pénombre tamisée de l’élégante demeure du XVIIIe siècle : fi ures de l’enfance, imagerie animale, bouquets de fl altérées qui semblent jeter leurs derniers feux avant de s’éteindre, personnages masqués ou silhouettes spectrales comme absorbées par l’épaisseur des murs tendus de couleurs sombres, s’exposent aux regards des visiteurs. Suspendues aux parois violine, rouge grenat ou gris cendre, les peintures ténébreuses aux reflets flamboyants font corps avec l’architecture. Elles exhalent de vagues et tremblantes lueurs en suspension, comme d’infimes particules en voie d’extinction. Dans le parcours, une vidéo (Vertical) et quelques grands lavis d’encre baignés de couleur fl et claires viennent réveiller ces visons crépusculaires.
Le songe, le secret et l’ambivalence - thèmes récurrents chez Françoise Pétrovitch - sont au cœur de ces variations nocturnes. Tout y est empreint d’une douceur inquiète qui manifeste la perte ou la vanité et induit la sensation d’un monde flottant.
Déambulant dans l’exposition, le visiteur sera sensible à la beauté plastique des œuvres comme aux confluences poétiques que leurs proximités proposent. Entre apparition et disparition, ombres et lumière, douceur et violence, passé et présent, « Nocturnes » renvoie à cette part d’ombre de nous-même et ouvrent à d’innombrables délectations interprétatives.
Pratique
Campredon Centre d’art
20, rue du Docteur Tallet
84800 L’Isle-sur-la-Sorgue - France
Horaires
Ouverture au public du mardi au dimanche de 10h à 12h30 et de 14h à 17h30
Fermeture des caisses à 12h et à 17h
Ouverture exceptionnelle le lundi de Pâques (17 avril).
20, rue du Docteur Tallet
84800 L’Isle-sur-la-Sorgue - France
Horaires
Ouverture au public du mardi au dimanche de 10h à 12h30 et de 14h à 17h30
Fermeture des caisses à 12h et à 17h
Ouverture exceptionnelle le lundi de Pâques (17 avril).