L’un est voyou, l’autre bâtonnier versaillais. Issus d’un milieu très bourgeois, deux frères que tout oppose et qui ne se sont pas vus depuis vingt ans sont convoqués à l’ouverture du testament de leur père. Soumis par le clerc de notaire à toutes sortes d’épreuves qui visent à déterminer, au nom des sentiments, le tribut affectif porté au défunt, Fabien et Jean, deux personnalités fortes que tout divise, sont voués à l’inéluctable affrontement. Lequel des deux va remporter l’argent ?
Lorsque les successions s’ouvrent, la haine surgit souvent. L’argent -ce que l’on prend à l’autre, ce qu’on lui vole- devient alors le seul véhicule des sentiments et tient lieu d’arme. L’arme du crime.
Le texte puissant et profond de Dominique Warluzel s’inscrit dans la veine de ces pièges à huis clos où les vagues de l’enfance replongent nos héros dans une marée de non-dits et de désirs enfouis. Dans cette création, la mise en scène de Delphine de Malherbe s’attache à mettre en valeur l’affrontement de joutes morales et verbales, dans une partition serrée où les facettes de l’âme humaine sont explorées, loin de tout manichéisme.
Dans un décor cossu et moderne où une toile peinte nous permet d’être immergés totalement dans un univers décalé, les lumières et la direction d’acteurs s’attachent à densifier la guerre que se livrent les acolytes.
Un match de boxe où des fils qui se tirent et se distendent accentuent la partition serrée qui se joue entre ces deux figures hautes en couleurs, ni blanches, ni noires, mais riches de mille facettes et nuances, loin de toute idée lisse ou manichéenne de l’âme humaine.
"Fratricide", superbe texte de Dominique Warluzel, est à la fraternité ce que le crime est à l’amour. A la manière de "Garde à vue", ce texte tendu, ciselé, se veut un duel musclé où le non-dit garde toute sa place. Il fallait l’immense talent de Jean-Pierre Kalfon et Pierre Santini pour donner vie à l’écartèlement intérieur de ces personnages.
Mise en scène : Delphine de Malherbe
Décors : Catherine Bluwal
Lumières : Marie-Hélène Pinon
Musique : Sylvain Meyniac
Durée : 1 h 35
Tarifs de 26 à 38 euros
Réservations : 0 820 300 033
www.toursky.org
Lorsque les successions s’ouvrent, la haine surgit souvent. L’argent -ce que l’on prend à l’autre, ce qu’on lui vole- devient alors le seul véhicule des sentiments et tient lieu d’arme. L’arme du crime.
Le texte puissant et profond de Dominique Warluzel s’inscrit dans la veine de ces pièges à huis clos où les vagues de l’enfance replongent nos héros dans une marée de non-dits et de désirs enfouis. Dans cette création, la mise en scène de Delphine de Malherbe s’attache à mettre en valeur l’affrontement de joutes morales et verbales, dans une partition serrée où les facettes de l’âme humaine sont explorées, loin de tout manichéisme.
Dans un décor cossu et moderne où une toile peinte nous permet d’être immergés totalement dans un univers décalé, les lumières et la direction d’acteurs s’attachent à densifier la guerre que se livrent les acolytes.
Un match de boxe où des fils qui se tirent et se distendent accentuent la partition serrée qui se joue entre ces deux figures hautes en couleurs, ni blanches, ni noires, mais riches de mille facettes et nuances, loin de toute idée lisse ou manichéenne de l’âme humaine.
"Fratricide", superbe texte de Dominique Warluzel, est à la fraternité ce que le crime est à l’amour. A la manière de "Garde à vue", ce texte tendu, ciselé, se veut un duel musclé où le non-dit garde toute sa place. Il fallait l’immense talent de Jean-Pierre Kalfon et Pierre Santini pour donner vie à l’écartèlement intérieur de ces personnages.
Mise en scène : Delphine de Malherbe
Décors : Catherine Bluwal
Lumières : Marie-Hélène Pinon
Musique : Sylvain Meyniac
Durée : 1 h 35
Tarifs de 26 à 38 euros
Réservations : 0 820 300 033
www.toursky.org