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© Laurent Lafuma
Elle s’intitule Jean Zay, l’homme complet. Cette pièce de théâtre a été mise en scène par Michel Cochet et sera jouée à deux reprises vendredi prochain. Sur scène, on retrouve Xavier Béja dans la peau de l’ancien ministre de l’Education nationale et des Beaux-Arts français (1936-1939), avocat et résistant.
En 1940, après un simulacre de procès où il est accusé de désertion à tort, Jean Zay, « franc-maçon et cible notoire des antisémites, est condamné par le gouvernement du maréchal Pétain à la déportation ». Il est alors incarcéré à Riom, une commune située à moins d’une heure au Sud de Vichy. L’homme politique sera assassiné par la milice française le 20 juin 1944.
En 1940, après un simulacre de procès où il est accusé de désertion à tort, Jean Zay, « franc-maçon et cible notoire des antisémites, est condamné par le gouvernement du maréchal Pétain à la déportation ». Il est alors incarcéré à Riom, une commune située à moins d’une heure au Sud de Vichy. L’homme politique sera assassiné par la milice française le 20 juin 1944.
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© Laurent Lafuma
Inspiré de son journal en prison
En prison, Jean Zay tient un journal dans lequel est relaté son action visionnaire. Cet élu membre du parti radical-socialiste a posé les bases de l’école obligatoire jusqu’à 14 ans. Il est à l’origine de la création du centre national de la recherche scientifique (CNRS) en 1939 et a également lancé le projet du festival de Cannes, qui devait alors concurrencer la Mostra de Venise, sous influence fasciste…
Son journal est aussi « le récit poignant d’un homme emprisonné sans limite de durée, en lutte contre l’anéantissement moral. Une formidable leçon de présence au monde », est-il rappelé. Le nom de cette « grande figure de la république française et de la résistance » a été donné à plusieurs établissements scolaires et institutions, rendant ainsi hommage à son action.
Le 28 février après-midi, ce sont presque 250 élèves de la Principauté qui découvriront cette œuvre au théâtre des Variétés, dans le cadre d’un partenariat avec la DENJS. Le soir, à 20h, une seconde représentation sera jouée pour le public. Entrée gratuite mais réservation obligatoire.
Délia KRIEL
En prison, Jean Zay tient un journal dans lequel est relaté son action visionnaire. Cet élu membre du parti radical-socialiste a posé les bases de l’école obligatoire jusqu’à 14 ans. Il est à l’origine de la création du centre national de la recherche scientifique (CNRS) en 1939 et a également lancé le projet du festival de Cannes, qui devait alors concurrencer la Mostra de Venise, sous influence fasciste…
Son journal est aussi « le récit poignant d’un homme emprisonné sans limite de durée, en lutte contre l’anéantissement moral. Une formidable leçon de présence au monde », est-il rappelé. Le nom de cette « grande figure de la république française et de la résistance » a été donné à plusieurs établissements scolaires et institutions, rendant ainsi hommage à son action.
Le 28 février après-midi, ce sont presque 250 élèves de la Principauté qui découvriront cette œuvre au théâtre des Variétés, dans le cadre d’un partenariat avec la DENJS. Le soir, à 20h, une seconde représentation sera jouée pour le public. Entrée gratuite mais réservation obligatoire.
Délia KRIEL