Avec 142 galeries présentant plus de 990 artistes de 73 pays, l'édition 2018 explore l'art européen d'après-guerre à nos jours avec un éclairage particulier donné à la scène française et à la Suisse, pays invité d'honneur, tout en accordant une place aux nouveaux horizons de la création internationale, qu'ils viennent d'Amérique latine, d'Afrique, d'Asie ou du Moyen-Orient.
Foire généraliste ouverte à toutes les formes d'expression y compris la vidéo et le design, Art Paris Art Fair se caractérise par son approche thématique qui met l'accent sur la découverte ou la redécouverte : la Suisse pays invité à l'honneur de l'édition 2018, un regard sur la scène française, nouvelle thématique développé pour le vingtième anniversaire de la foire, les expositions monographiques avec Solo Show, la création émergente avec le secteur Promesses.
Foire généraliste ouverte à toutes les formes d'expression y compris la vidéo et le design, Art Paris Art Fair se caractérise par son approche thématique qui met l'accent sur la découverte ou la redécouverte : la Suisse pays invité à l'honneur de l'édition 2018, un regard sur la scène française, nouvelle thématique développé pour le vingtième anniversaire de la foire, les expositions monographiques avec Solo Show, la création émergente avec le secteur Promesses.
Exposition de groupe à la galerie "Avant Première ART PARIS".
Tony Soulié, Robert Gligorov, Hervé Szydlowski, Michael Burges et François Calvat. Vernissage le 15 mars de 18h à minuit puis sur rendez-vous au 06 84 07 57 00 jusqu'au 30 Mars. Puis du 10 Avril au 19 Mai au 14 bis rue du Docteur Gosselin (face à la gare RER Arceuil/Cachan à 5 mins de Cité Universitaire).
Galerie Pascal Vanhoecke - Stand C23
14 bis rue du Docteur Gosselin
94 230 Cachan
Tél. : 00 33 (0)6 84 07 57 00
Galerie Pascal Vanhoecke - Stand C23
14 bis rue du Docteur Gosselin
94 230 Cachan
Tél. : 00 33 (0)6 84 07 57 00
Hervé Szydlowski
Artiste né en 1962, Hervé Szydlowski présentera seize œuvres à Art Paris Art Fair au Grand Palais sous la forme d’un polyptyque couvrant la période 2007-2017, depuis sa recherche des nus sur fond noir jusqu’à sa toute dernière série des Masques, surprenante fantasmagorie où le nu flamboyant se rehausse de parures vénitiennes.
Cette série poursuit un travail initié depuis 1999 et avec des appareils photos moyen format argentique. Hervé Szydlowski y développe sur film un travail sur le corps abordé depuis vingt ans au camp naturiste de Montalivet. Son œuvre photographique s’inscrit dans une pratique plasticienne qui commence par le dessin et la sculpture.
Charlotte Waligora, docteur en Histoire de l’art, évoque son travail dans son texte Le cartogramme de l’existence : « le corps, dans ce qu’il a de terriblement normal, est magnifié, souligné pour ce qu’il est. Épais, maigre, charnu, décrépi, flasque, osseux, lisse, trop jeune, trop vieux, à mi-chemin des deux, il s’inscrit en imposant son effrayante normalité, accentuée par l’aisance avec laquelle les sujets se prêtent au jeu de la pose. ».
Hervé Le Goff, critique d’art, écrit à propos de ses nus : « En même temps qu'il guide son spectateur dans l'enceinte naturiste, Hervé Szydlowski abolit les frontières autrement solides des âges et des générations et fait taire les canons esthétiques dont l'histoire de l'art laisse émerger d'infinies variations contradictoires. Hervé Szydlowski atteint la plénitude du retour philosophique sur une humanité libérée des chapes que lui imposent les sociétés civiles ou religieuses et plus encore le culte des corps jeunes et sains, implicitement désirables ».
Cette série poursuit un travail initié depuis 1999 et avec des appareils photos moyen format argentique. Hervé Szydlowski y développe sur film un travail sur le corps abordé depuis vingt ans au camp naturiste de Montalivet. Son œuvre photographique s’inscrit dans une pratique plasticienne qui commence par le dessin et la sculpture.
Charlotte Waligora, docteur en Histoire de l’art, évoque son travail dans son texte Le cartogramme de l’existence : « le corps, dans ce qu’il a de terriblement normal, est magnifié, souligné pour ce qu’il est. Épais, maigre, charnu, décrépi, flasque, osseux, lisse, trop jeune, trop vieux, à mi-chemin des deux, il s’inscrit en imposant son effrayante normalité, accentuée par l’aisance avec laquelle les sujets se prêtent au jeu de la pose. ».
Hervé Le Goff, critique d’art, écrit à propos de ses nus : « En même temps qu'il guide son spectateur dans l'enceinte naturiste, Hervé Szydlowski abolit les frontières autrement solides des âges et des générations et fait taire les canons esthétiques dont l'histoire de l'art laisse émerger d'infinies variations contradictoires. Hervé Szydlowski atteint la plénitude du retour philosophique sur une humanité libérée des chapes que lui imposent les sociétés civiles ou religieuses et plus encore le culte des corps jeunes et sains, implicitement désirables ».
Robert Gligorov
Artiste né en 1959, Robert Gligorov est l’auteur d’une œuvre choc, dénonciatrice et décoiffante qui par sa capacité provocatrice fédèrent de nombreux admirateurs.
« Notre artiste » n’en est pas moins en prise avec la censure et les attaques répétées sur la toile. Son art dérange comme celui de Martin Kippenberger ou Maurisio Cattelan.
Ne propose-t-il pas une perspective extrêmement critique sur le monde et l’histoire ?
Son travail affiche une pratique nomade (il est également à l’aise avec la photographie, la peinture, la sculpture et l’installation) et s’appuie sur une irrévérence marquée et un
goût pour la provocation à l’encontre de la société contemporaine et de ses perspectives. Gligorov n’a jamais été « politiquement correct ». Il a pris des positions intransigeantes sur des sujets aussi controversés que la génétique, l’alimentation et la religion. Ou comme cette fois à Art Paris, sur la politique, le puritanisme et les problèmes sociétaux.
En tant qu’artiste engagé, il interpelle le monde de l’art d’une manière forte et directe, sachant apparaître physiquement sous des formes et apparences diverses, à l’occasion de multiples performances. Dans des manipulations parfois inattendues ses images nous mettent face à nos supposées certitudes et nous confrontent à nos incohérences.
« Notre artiste » n’en est pas moins en prise avec la censure et les attaques répétées sur la toile. Son art dérange comme celui de Martin Kippenberger ou Maurisio Cattelan.
Ne propose-t-il pas une perspective extrêmement critique sur le monde et l’histoire ?
Son travail affiche une pratique nomade (il est également à l’aise avec la photographie, la peinture, la sculpture et l’installation) et s’appuie sur une irrévérence marquée et un
goût pour la provocation à l’encontre de la société contemporaine et de ses perspectives. Gligorov n’a jamais été « politiquement correct ». Il a pris des positions intransigeantes sur des sujets aussi controversés que la génétique, l’alimentation et la religion. Ou comme cette fois à Art Paris, sur la politique, le puritanisme et les problèmes sociétaux.
En tant qu’artiste engagé, il interpelle le monde de l’art d’une manière forte et directe, sachant apparaître physiquement sous des formes et apparences diverses, à l’occasion de multiples performances. Dans des manipulations parfois inattendues ses images nous mettent face à nos supposées certitudes et nous confrontent à nos incohérences.
LIUBA
The Finger and the Moon. Polyptic # 4 - 2013
Née en 1971.
C’est une artiste italienne dont le type d’expression principal est la performance avec laquelle elle réalise des vidéos. Chaque projet est mis en place pour un lieu et un sujet spécifique. Les quelques objets issus de ses performances constituent une trace physique pour les amateurs d’art qui suivent son travail. Sa recherche est centrée sur des questions sociales, anthropologiques, géographiques et philosophiques. LIUBA questionne le comportement humain prit dans l’interactivité, la surprise, la gêne et toutes les émotions humaines. Elle compte beaucoup sur le hasard des rencontres.
En effet, ses performances sont faites dans des lieux publics sans que les observateurs ne soient prévenus. Les vidéos rendent compte du comportement du public confronté avec la performance réalisée.
Ses recherches sont basées sur l’analyse sociale et l’étude des contradictions humaines. Elle analyse aussi avec humour des comportements de gens du monde de l’art contemporain.
Dans “The Finger and the Moon” une nonne pratique les prières de toutes les confessions religieuses. C’est une performance « in progress » qui s’inscrit dans un projet plus globale puisqu’elle l’a déjà réalisé sur le parvis du Vatican et à la Biennale de Venise.
Elle la réalisera dans le Grand Palais pendant Art Paris du 4 au 8 avril à plusieurs reprises.
C’est une artiste italienne dont le type d’expression principal est la performance avec laquelle elle réalise des vidéos. Chaque projet est mis en place pour un lieu et un sujet spécifique. Les quelques objets issus de ses performances constituent une trace physique pour les amateurs d’art qui suivent son travail. Sa recherche est centrée sur des questions sociales, anthropologiques, géographiques et philosophiques. LIUBA questionne le comportement humain prit dans l’interactivité, la surprise, la gêne et toutes les émotions humaines. Elle compte beaucoup sur le hasard des rencontres.
En effet, ses performances sont faites dans des lieux publics sans que les observateurs ne soient prévenus. Les vidéos rendent compte du comportement du public confronté avec la performance réalisée.
Ses recherches sont basées sur l’analyse sociale et l’étude des contradictions humaines. Elle analyse aussi avec humour des comportements de gens du monde de l’art contemporain.
Dans “The Finger and the Moon” une nonne pratique les prières de toutes les confessions religieuses. C’est une performance « in progress » qui s’inscrit dans un projet plus globale puisqu’elle l’a déjà réalisé sur le parvis du Vatican et à la Biennale de Venise.
Elle la réalisera dans le Grand Palais pendant Art Paris du 4 au 8 avril à plusieurs reprises.
Tony Soulié
Artiste né en 1955, reconnu par les acteurs de la nouvelle abstraction française dans les années quatre-vingt, ne cesse d’expérimenter la picturalité et la couleur. Nous présenterons cette nouvelle série qui est réalisée « entre peinture et aquarelle » sur un papier photographique déshabillé de sa pellicule sensible. Le résultat est surprenant. Avec des poudres de silice, des craies grasses, des encres et de la peinture il fait naitre une série de fleurs plus abstraites les unes que les autres.
Tony Soulié voyage beaucoup pour nourrir son travail de peintre. Il est aussi poète, sculpteur, installateur, il travaille le verre et fait de la photographie, une façon d’être en accord
avec « le temps et l’espace qui sont les nôtres ». Tony Soulié parcourt le monde et se l’approprie, mêlant la vie à la peinture dans une énergie rapide et frénétique. Ses voyages l’on souvent conduit dans des contrées extrêmes : les déserts, les volcans, les rivages marins où il va à la rencontre « des états limites du monde ».
Aujourd’hui, la série des fleurs que l’on va présenter, réalisées cet été dans son atelier de Normandie, par leur liberté d’expression renouvellent le sujet et nous emmènent vers un voyage plus intérieur.
Tony Soulié voyage beaucoup pour nourrir son travail de peintre. Il est aussi poète, sculpteur, installateur, il travaille le verre et fait de la photographie, une façon d’être en accord
avec « le temps et l’espace qui sont les nôtres ». Tony Soulié parcourt le monde et se l’approprie, mêlant la vie à la peinture dans une énergie rapide et frénétique. Ses voyages l’on souvent conduit dans des contrées extrêmes : les déserts, les volcans, les rivages marins où il va à la rencontre « des états limites du monde ».
Aujourd’hui, la série des fleurs que l’on va présenter, réalisées cet été dans son atelier de Normandie, par leur liberté d’expression renouvellent le sujet et nous emmènent vers un voyage plus intérieur.
François Calvat
François Calvat : Sans titre - 103 x 143 cm - Bois brûlé et plomb - 2017
Né en 1926 à Nice, François Calvat à 91 ans poursuit une œuvre toujours aussi féconde qu’à l’époque où je l’ai rencontré en 1997. De nombreux collectionneurs ont depuis validé son œuvre en France et à l’international où son audience est croissante mais encore bien en deçà de ce qu’elle devrait être. Pour l’évoquer brièvement, replaçons cette œuvre dans son contexte historique.
Dans les années soixante, des peintres comme Pierre Soulages, Olivier Debré et bien d’autres, poursuivaient leurs recherches picturales dans la mouvance des abstractions lyriques et informelles. À cette époque, François Calvat qui peint depuis plus de 10 ans, s’oriente vers l’utilisation de matériaux puisés autour de lui dans la campagne d’Uriage en Isère. Ce sont des rebuts abandonnés par les artisans, ou des productions de la vie paysanne, qui constituent désormais la palette dont il a besoin. Par son « matiérisme » elle rejoint la démarche d’artistes comme Manolo Millares ou Alberto Burri. A la fin de cette décennie, sa pratique artistique est donc solidement ancrée dans l’utilisation des matériaux de son
terroir isérois : zincs vieillis, ardoises, bois brûlés, goudrons et panneaux de métal oxydés ou non.
Tensions chromatiques et pièges à lumières forment les éléments de son nouveau langage plastique. Ici, le clair et le sombre, le noir et la lumière propre à la matérialité du médium s’affrontent subtilement. Cette approche, qui évoque avec des moyens très différents la démarche de Pierre Soulages, est innovante en France dans les années soixante. Cette tension entre des matériaux clairs ou sombres qui captent la lumière renvoyée de manière souvent contradictoire, il l’exploite depuis plus de cinquante ans, tout en sachant, se renouveler périodiquement, c’est là que réside aussi tout son talent.
Rétrospectivement, l’œuvre de François Calvat donne le sentiment d’un changement dans la continuité. Continuité, parce que son inspiration puise dans cette fascination pour les matériaux de son environnement. Changement car l’homme comme animé d’une éternelle jeunesse, poursuit son œuvre avec passion toujours prêt à tester de nouvelles propositions plastiques. Les œuvres récentes que nous exposerons en témoignent.
Dans les années soixante, des peintres comme Pierre Soulages, Olivier Debré et bien d’autres, poursuivaient leurs recherches picturales dans la mouvance des abstractions lyriques et informelles. À cette époque, François Calvat qui peint depuis plus de 10 ans, s’oriente vers l’utilisation de matériaux puisés autour de lui dans la campagne d’Uriage en Isère. Ce sont des rebuts abandonnés par les artisans, ou des productions de la vie paysanne, qui constituent désormais la palette dont il a besoin. Par son « matiérisme » elle rejoint la démarche d’artistes comme Manolo Millares ou Alberto Burri. A la fin de cette décennie, sa pratique artistique est donc solidement ancrée dans l’utilisation des matériaux de son
terroir isérois : zincs vieillis, ardoises, bois brûlés, goudrons et panneaux de métal oxydés ou non.
Tensions chromatiques et pièges à lumières forment les éléments de son nouveau langage plastique. Ici, le clair et le sombre, le noir et la lumière propre à la matérialité du médium s’affrontent subtilement. Cette approche, qui évoque avec des moyens très différents la démarche de Pierre Soulages, est innovante en France dans les années soixante. Cette tension entre des matériaux clairs ou sombres qui captent la lumière renvoyée de manière souvent contradictoire, il l’exploite depuis plus de cinquante ans, tout en sachant, se renouveler périodiquement, c’est là que réside aussi tout son talent.
Rétrospectivement, l’œuvre de François Calvat donne le sentiment d’un changement dans la continuité. Continuité, parce que son inspiration puise dans cette fascination pour les matériaux de son environnement. Changement car l’homme comme animé d’une éternelle jeunesse, poursuit son œuvre avec passion toujours prêt à tester de nouvelles propositions plastiques. Les œuvres récentes que nous exposerons en témoignent.
Michael Burges
Artiste allemand connu depuis les années quatre-vingt-dix, Michael Burges est fasciné par les phénomènes optiques et physiques tels que les radiations, les réflexions lumineuses, les forces gravitationnelles, les structures acoustiques et rythmiques. L’ensemble de ces notions déterminent la complexité de sa démarche picturale.
Cette année nous présenterons encore des œuvres qui utilisent une technique montrant l’envers de la peinture, un peu comme un sous-verre. Cette série dans l’esprit de « full painting » s’oppose à celle de conception « no painting », une autre série où la peinture tente d’exister en s’immisçant dans les fissures et griffures de feuilles de platine, d'or ou d’argent, qui ont été collés derrière le plexiglass. Cette peinture disparaît au profit d’un objet métallisé, minimaliste, symbolisant une certaine mort de la peinture.
Depuis toujours Michael Burges est un peintre abstrait et reste un des derniers grands abstrait de la génération quatre-vingt-dix encore relativement peu connu en France. Ses œuvres ne suggèrent pas de sens narratif, elles explorent l’aspect formel de la matière picturale, ses effets de lumière et de réflexion. En ce sens, elles sont une analyse picturale, une simulation de phénomènes optiques, et une exploration de nos perceptions interprétatives.
Cette année nous présenterons encore des œuvres qui utilisent une technique montrant l’envers de la peinture, un peu comme un sous-verre. Cette série dans l’esprit de « full painting » s’oppose à celle de conception « no painting », une autre série où la peinture tente d’exister en s’immisçant dans les fissures et griffures de feuilles de platine, d'or ou d’argent, qui ont été collés derrière le plexiglass. Cette peinture disparaît au profit d’un objet métallisé, minimaliste, symbolisant une certaine mort de la peinture.
Depuis toujours Michael Burges est un peintre abstrait et reste un des derniers grands abstrait de la génération quatre-vingt-dix encore relativement peu connu en France. Ses œuvres ne suggèrent pas de sens narratif, elles explorent l’aspect formel de la matière picturale, ses effets de lumière et de réflexion. En ce sens, elles sont une analyse picturale, une simulation de phénomènes optiques, et une exploration de nos perceptions interprétatives.