Tïtunkai (Déforestation) – détail par Ti’iwan Couchili (1972-), Teko-Wayana, Guyane, 2020 © MEG, Johnathan Watts
Ts’msyen d’Alaska, Amazighs du Maroc, Anishinaabeg des États-Unis et du Canada, Samis de Fenno-Scandinavie, Māori de Nouvelle-Zélande, Maasaï du Kenya et de Tanzanie, Aïnous du Japon, Insulaires des Îles Marshall, Kali’na de Guyane, partout dans le monde, près de 500 millions d’autochtones défendent leurs droits face à l’injustice environnementale qui menace leur économie, leur santé et leurs cultures.
Les peuples autochtones sont particulièrement vulnérables en raison de leur étroite dépendance à leur milieu naturel pour leur culture, leur santé et leur subsistance. Ces communautés ont un rôle important à jouer dans la recherche d’alternatives, grâce à leurs savoirs et savoir-faire ancestraux qui se révèlent particulièrement efficaces pour la protection de la biodiversité, des sols, de l’eau et des écosystèmes.
L’exposition « Injustice environnementale – Alternatives autochtones » donne la parole à ces femmes et ces hommes qui veulent faire valoir leurs droits collectifs à contrôler leurs territoires. Le parcours s’articule autour de la situation politique, géographique et sociale de peuples autochtones dans le monde d’aujourd’hui. Il montre comment ils proposent de modifier la relation avec les écosystèmes pour faire face aux dégradations de l’environnement accélérées par le changement climatique.
L’exposition présente la façon dont ces communautés répondent à ces enjeux à travers une éthique du soin et une culture de la réparation. Le parcours expose la manière dont ces peuples s’appuient sur leurs droits fondamentaux pour résister face à l’injustice environnementale, protéger leurs territoires et transmettre leurs connaissances aux jeunes générations.
À travers des biographies et des témoignages vidéo, au moyen d’installations artistiques et de cas d’étude concrets, l’exposition nous emmène de l’Alaska à la Micronésie en passant par la Malaisie, le Japon ou le Maroc. Cinq artistes, chercheurs, chercheuses et activistes autochtones provenant des États-Unis, de Guyane et de Norvège ont été invité-e-s à créer des oeuvres spécifiques pour le
MEG. David R. Boxley, Gavin Hudson, Kandi McGilton, Ti’iwan Couchili et Máret Ánne Sara portent un regard sensible sur leurs territoires, leurs histoires et leurs communautés, et nous interpellent sur la relation que nous entretenons avec nos écosystèmes.
De nombreux autres artistes ainsi que des institutions en Suisse et à l’étranger ont également prêté des créations contemporaines provenant du Canada, des USA, des Îles Marshall et d’Australie.
« Cette exposition présente comment les savoirs et savoir-faire autochtones peuvent être mobilisés pour protéger l’environnement. Le MEG donne la parole à des femmes et des hommes qui nous démontrent qu’une autre relation à notre planète est possible pour autant que l’on respecte leurs droits fondamentaux », explique Carine Ayélé Durand, conservatrice en chef et curatrice de projet.
L’exposition « Injustice environnementale – Alternatives autochtones » se veut un espace pour écouter la voix des peuples autochtones et tisser avec eux un futur commun. Cet avenir s’appuyant sur les valeurs du soin, de la protection, de la réparation, du respect et de la responsabilité à l’égard de notre environnement.
Curatrice : Carine Ayélé Durand
Direction de projet : Philippe Mathez
Équipe de conception : Julian Burger, Roberta Colombo Dougoud, Chantal Courtois, Alessia Fondrini, Patricia Guisado, Damien Kunik, Lucie Monot, Johnathan Watts
Comité consultatif : Lounès Belkacem, Andrea Carmen, Myrna Cunningham, Jennifer P. Linggi
Les peuples autochtones sont particulièrement vulnérables en raison de leur étroite dépendance à leur milieu naturel pour leur culture, leur santé et leur subsistance. Ces communautés ont un rôle important à jouer dans la recherche d’alternatives, grâce à leurs savoirs et savoir-faire ancestraux qui se révèlent particulièrement efficaces pour la protection de la biodiversité, des sols, de l’eau et des écosystèmes.
L’exposition « Injustice environnementale – Alternatives autochtones » donne la parole à ces femmes et ces hommes qui veulent faire valoir leurs droits collectifs à contrôler leurs territoires. Le parcours s’articule autour de la situation politique, géographique et sociale de peuples autochtones dans le monde d’aujourd’hui. Il montre comment ils proposent de modifier la relation avec les écosystèmes pour faire face aux dégradations de l’environnement accélérées par le changement climatique.
L’exposition présente la façon dont ces communautés répondent à ces enjeux à travers une éthique du soin et une culture de la réparation. Le parcours expose la manière dont ces peuples s’appuient sur leurs droits fondamentaux pour résister face à l’injustice environnementale, protéger leurs territoires et transmettre leurs connaissances aux jeunes générations.
À travers des biographies et des témoignages vidéo, au moyen d’installations artistiques et de cas d’étude concrets, l’exposition nous emmène de l’Alaska à la Micronésie en passant par la Malaisie, le Japon ou le Maroc. Cinq artistes, chercheurs, chercheuses et activistes autochtones provenant des États-Unis, de Guyane et de Norvège ont été invité-e-s à créer des oeuvres spécifiques pour le
MEG. David R. Boxley, Gavin Hudson, Kandi McGilton, Ti’iwan Couchili et Máret Ánne Sara portent un regard sensible sur leurs territoires, leurs histoires et leurs communautés, et nous interpellent sur la relation que nous entretenons avec nos écosystèmes.
De nombreux autres artistes ainsi que des institutions en Suisse et à l’étranger ont également prêté des créations contemporaines provenant du Canada, des USA, des Îles Marshall et d’Australie.
« Cette exposition présente comment les savoirs et savoir-faire autochtones peuvent être mobilisés pour protéger l’environnement. Le MEG donne la parole à des femmes et des hommes qui nous démontrent qu’une autre relation à notre planète est possible pour autant que l’on respecte leurs droits fondamentaux », explique Carine Ayélé Durand, conservatrice en chef et curatrice de projet.
L’exposition « Injustice environnementale – Alternatives autochtones » se veut un espace pour écouter la voix des peuples autochtones et tisser avec eux un futur commun. Cet avenir s’appuyant sur les valeurs du soin, de la protection, de la réparation, du respect et de la responsabilité à l’égard de notre environnement.
Curatrice : Carine Ayélé Durand
Direction de projet : Philippe Mathez
Équipe de conception : Julian Burger, Roberta Colombo Dougoud, Chantal Courtois, Alessia Fondrini, Patricia Guisado, Damien Kunik, Lucie Monot, Johnathan Watts
Comité consultatif : Lounès Belkacem, Andrea Carmen, Myrna Cunningham, Jennifer P. Linggi
Info+
MEG
Musée d’ethnographie de Genève
Bd Carl-Vogt 65
1205 Genève
T +41 22 418 45 50
E meg@ville-ge.ch
www.meg-geneve.ch
Ouvert du mardi au dimanche, de 11 h à 18 h
Fermé le lundi, le 25 décembre et le 1er janvier
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Ouvert du mardi au dimanche, de 11 h à 18 h
Fermé le lundi, le 25 décembre et le 1er janvier