Eva Gonzalès Le Réveill [Erwachendes Mädchen] , 1877/78 Huile sur toile 81,1 x 100,1 cm Kunsthalle Bremen - Der Kunstverein in Bremen
- Les chefs-d’œuvre que détient la Kunsthalle de Brême, et le discours historique qui sous-tend la collection, sont présentés dans un parcours qui va du néo-classicisme à l’expressionnisme allemand en passant par le romantisme, l’impressionnisme, le post-impressionnisme et la colonie d’artistes de Worpswede.
- Le premier directeur scientifique de la Kunsthalle, Gustav Pauli, a rehaussé le profil de la collection avec une politique d’achat basée sur le dialogue dynamique entre l’art français et l’art allemand, et construit une histoire de chefs de file et d’acolytes, de concurrence et de solidarité, d’admiration et de rébellion et, en dernier ressort, une identité propre au Musée.
- L’achat de Champ de coquelicots (1889) de Van Gogh par la Kunsthalle de Brême divise à l’époque les critiques et les artistes allemands en deux factions : tandis que l’une considère que l’admiration de l’avant-garde française en Allemagne constitue une attaque à son identité artistique nationale, pour l’autre la question nationale est secondaire, puisque ce qui l’intéresse dans l’art est justement sa capacité à transcender les frontières.
Le Musée Guggenheim Bilbao présente Chefs-d’œuvre de la Kunsthalle de Brême : de Delacroix à Beckmann, une magnifique sélection des vastes fonds du Musée Kunsthalle de Brême qui met en exergue les liens étroits existant entre l’art allemand et l’art français du XIXe et du XXe siècle. Outre le dialogue vivifiant entre deux courants artistiques parallèles qui ont contribué à ouvrir la voie à l’art moderne, l’exposition reflète la singulière histoire et le discours artistique de ce Musée, dans un parcours qui va du néo-classicisme à l’expressionnisme allemand en passant par le romantisme, l’impressionnisme, le post-impressionnisme et la colonie d’artistes de Worpswede.
La Kunsthalle de Brême a été créée en 1849 à l’initiative des membres de la Kunstverein de Brême, une association fondée en 1823 par des amateurs d’art afin d’améliorer le “sens de la beauté” de la société. Formée à ses débuts par un cénacle de citoyens soucieux d’art qui se réunissent pour parler de leurs collections d’estampes et dessins, le nombre de membres de la Kunstverein augmente rapidement quand elle commence à organiser des expositions publiques et à créer sa collection, qui va donner lieu à l’ouverture de son propre musée.
Cinquante ans plus tard, en 1899, la société nomme son premier directeur scientifique, l’historien d’art Gustav Pauli. Ce dernier, dans une démarche d’érudition, raffine et rehausse le profil d’une collection construite à partir des dons privés de ses membres sous la direction de responsables non professionnels. Pauli va fonder sa politique d’achat sur le dialogue dynamique entre l’art français et l’art allemand.
Celle de la Kunsthalle de Bremen est également l’histoire du progrès d’une ville industrieuse, grâce à la construction navale et au commerce, que des siècles d’activité maritime ont ouvert sur le monde, trajectoire qui ne peut que rappeler celle de la propre ville de Bilbao.
- Le premier directeur scientifique de la Kunsthalle, Gustav Pauli, a rehaussé le profil de la collection avec une politique d’achat basée sur le dialogue dynamique entre l’art français et l’art allemand, et construit une histoire de chefs de file et d’acolytes, de concurrence et de solidarité, d’admiration et de rébellion et, en dernier ressort, une identité propre au Musée.
- L’achat de Champ de coquelicots (1889) de Van Gogh par la Kunsthalle de Brême divise à l’époque les critiques et les artistes allemands en deux factions : tandis que l’une considère que l’admiration de l’avant-garde française en Allemagne constitue une attaque à son identité artistique nationale, pour l’autre la question nationale est secondaire, puisque ce qui l’intéresse dans l’art est justement sa capacité à transcender les frontières.
Le Musée Guggenheim Bilbao présente Chefs-d’œuvre de la Kunsthalle de Brême : de Delacroix à Beckmann, une magnifique sélection des vastes fonds du Musée Kunsthalle de Brême qui met en exergue les liens étroits existant entre l’art allemand et l’art français du XIXe et du XXe siècle. Outre le dialogue vivifiant entre deux courants artistiques parallèles qui ont contribué à ouvrir la voie à l’art moderne, l’exposition reflète la singulière histoire et le discours artistique de ce Musée, dans un parcours qui va du néo-classicisme à l’expressionnisme allemand en passant par le romantisme, l’impressionnisme, le post-impressionnisme et la colonie d’artistes de Worpswede.
La Kunsthalle de Brême a été créée en 1849 à l’initiative des membres de la Kunstverein de Brême, une association fondée en 1823 par des amateurs d’art afin d’améliorer le “sens de la beauté” de la société. Formée à ses débuts par un cénacle de citoyens soucieux d’art qui se réunissent pour parler de leurs collections d’estampes et dessins, le nombre de membres de la Kunstverein augmente rapidement quand elle commence à organiser des expositions publiques et à créer sa collection, qui va donner lieu à l’ouverture de son propre musée.
Cinquante ans plus tard, en 1899, la société nomme son premier directeur scientifique, l’historien d’art Gustav Pauli. Ce dernier, dans une démarche d’érudition, raffine et rehausse le profil d’une collection construite à partir des dons privés de ses membres sous la direction de responsables non professionnels. Pauli va fonder sa politique d’achat sur le dialogue dynamique entre l’art français et l’art allemand.
Celle de la Kunsthalle de Bremen est également l’histoire du progrès d’une ville industrieuse, grâce à la construction navale et au commerce, que des siècles d’activité maritime ont ouvert sur le monde, trajectoire qui ne peut que rappeler celle de la propre ville de Bilbao.