Bâtisseurs chimériques, Robert Doisneau et Simone Fattal
Robert Doisneau, Sans Titre (Les Trois géants du Palais idéal du facteur Cheval), Années 1970 Courtesy Atelier Robert Doisneau
L’exposition met en regard des photographies inédites du Palais idéal réalisées par Robert Doisneau et les œuvres sculptées de Simone Fattal (née en 1942 à Damas, Syrie).
Née durant le confinement l’exposition Bâtisseurs chimériques a vu le jour suite à la redécouverte de certains clichés de Robert Doisneau, d’une part, et à la volonté de montrer l’œuvre d’une artiste iconique à la personnalité solaire, Simone Fattal, d’autre part.
Les photographies offrent une nouvelle lecture du Palais idéal du facteur Cheval, présenté sous le regard de Robert Doisneau soit comme une icône architecturale, soit comme un lieu qui fait l’admiration du public depuis des décennies.
En contrepoint, les sculptures de Simone Fattal montrent, à l’instar du facteur Cheval, un art de créer des mondes, de faire surgir de la terre des personnages mythologiques, un bestiaire. On retrouve d’ailleurs des thèmes communs : Le Lion gardant l’entrée de Simone Fattal rappelant le lion sculpté par le facteur Cheval devant la Source de Vie, les trois Guerriers de la sculptrice venant la rencontre des trois Géants de l’illustre Facteur.
« Il n’est pas étonnant que je reçoive tant de lettres de créateurs inconnus. Hommes d’instinct, ils ont flairé un complice. »
Robert Doisneau, 1989
Née durant le confinement l’exposition Bâtisseurs chimériques a vu le jour suite à la redécouverte de certains clichés de Robert Doisneau, d’une part, et à la volonté de montrer l’œuvre d’une artiste iconique à la personnalité solaire, Simone Fattal, d’autre part.
Les photographies offrent une nouvelle lecture du Palais idéal du facteur Cheval, présenté sous le regard de Robert Doisneau soit comme une icône architecturale, soit comme un lieu qui fait l’admiration du public depuis des décennies.
En contrepoint, les sculptures de Simone Fattal montrent, à l’instar du facteur Cheval, un art de créer des mondes, de faire surgir de la terre des personnages mythologiques, un bestiaire. On retrouve d’ailleurs des thèmes communs : Le Lion gardant l’entrée de Simone Fattal rappelant le lion sculpté par le facteur Cheval devant la Source de Vie, les trois Guerriers de la sculptrice venant la rencontre des trois Géants de l’illustre Facteur.
« Il n’est pas étonnant que je reçoive tant de lettres de créateurs inconnus. Hommes d’instinct, ils ont flairé un complice. »
Robert Doisneau, 1989
Made with Love for Dorothy, Sarah Pucci, exposition du 19 septembre 2020 au 17 janvier 2021
Le Palais idéal du facteur Cheval accueille une exposition dédiée à l’artiste Sarah Pucci. Réalisée en collaboration avec la galerie Air de Paris et sa fille, l’artiste Dorothy Iannone, l’exposition présente un ensemble d’objets ornés réalisés par Sarah Pucci, entre les années 1970 et 1990.
L’exposition propose d’explorer la production intime et baroque de Sarah Pucci, à la lumière de l’œuvre du facteur Cheval, et de mettre à l’honneur une artiste qui place le dévouement au cœur de son travail. Créées à partir de fragments de bijoux donnés par des amis, ces nombreuses œuvres délicates et étranges forment le récit d’un amour transatlantique entre une mère et sa fille.
L’exposition Fait avec amour pour Dorothy est un hommage tant à l’oeuvre de Sarah Pucci que du facteur Cheval, une façon de montrer comment l’homme vient créer du merveilleux à partir d’éléments quotidiens qui croisent leurs chemins.
On retrouve chez ces deux artistes leur amour éperdu pour leurs filles : le facteur Cheval donnera le nom de sa fille Alice à sa maison, la Villa Alicius, et c’est cette même maison qui accueille les cadeaux de Sarah Pucci à sa fille Dorothy Iannone. Sur des supports de mousse, l’artiste a eu la patience et l’opiniâtreté de rassembler perles et paillettes dans des symétries quasi parfaites, donnant alors aux supports pauvres tout l’éclat et l’apparat d’une petite joaillerie. Cette persévérance dans le travail peut s’apparenter à celle du facteur Cheval, qui construisit seul son Palais pendant trente-trois ans durant.
L’exposition propose d’explorer la production intime et baroque de Sarah Pucci, à la lumière de l’œuvre du facteur Cheval, et de mettre à l’honneur une artiste qui place le dévouement au cœur de son travail. Créées à partir de fragments de bijoux donnés par des amis, ces nombreuses œuvres délicates et étranges forment le récit d’un amour transatlantique entre une mère et sa fille.
L’exposition Fait avec amour pour Dorothy est un hommage tant à l’oeuvre de Sarah Pucci que du facteur Cheval, une façon de montrer comment l’homme vient créer du merveilleux à partir d’éléments quotidiens qui croisent leurs chemins.
On retrouve chez ces deux artistes leur amour éperdu pour leurs filles : le facteur Cheval donnera le nom de sa fille Alice à sa maison, la Villa Alicius, et c’est cette même maison qui accueille les cadeaux de Sarah Pucci à sa fille Dorothy Iannone. Sur des supports de mousse, l’artiste a eu la patience et l’opiniâtreté de rassembler perles et paillettes dans des symétries quasi parfaites, donnant alors aux supports pauvres tout l’éclat et l’apparat d’une petite joaillerie. Cette persévérance dans le travail peut s’apparenter à celle du facteur Cheval, qui construisit seul son Palais pendant trente-trois ans durant.