Hélène Duclos, L'envers des mondes Peintures et gravures, Galerie Le Réalgar, St-Etienne, du 9 Novembre au 13 Décembre 2013
Le secret
Dans le creux d'un vert, dans les plis d'un or, dans l'étendue sombre ou sous le blanc, tapies, elles attendent. Elles vous attendent.
Ces questions, terrées dans un coin, à l'affût de votre émotion, vous attendent.
Mes œuvres fourmillent de secrets, de plans superposés, de personnages qui vont et viennent, tombent, se raccrochent, s'embrassent ou se montrent du doigt. Il faut creuser la matière, aller chercher derrière, traverser les couches de couleur, sentir la lumière venir.
Les ramifications
Je construis mon œuvre au long cours, sans suivre de plan, telle une architecture du vertige, du tragique et de la comédie : je veille à ouvrir dans plusieurs directions, guidée par des intuitions et par l'expérience qui se consolide d'année en année. J'utilise la toile comme un espace de lâcher prise, un territoire expérimental, un jardin des possibles dans lequel doivent cohabiter les couleurs et les matières.
Mes recherches en peinture, en dessin, en gravure et en broderie se complètent et s'enrichissent.
La délicatesse
J'aime la finesse, la miniature, l'imperceptible. Je cherche dans ces dimensions là, le remarquable, l'extraordinaire aussi. Cela provoque parfois des sensations vertigineuses, comme quelque chose qui s'ouvre pour libérer de la place et recevoir l'inconnu.
J'affectionne particulièrement les outils très fins, je les recherche même pour réaliser des grands formats. Cela m'intéresse de confronter les échelles et de montrer que le moindre détail à son importance pour l'harmonie et l'équilibre.
Le fin mot
Et, comme l'écrit Jacque Desage dans Miroir de l'art n°42 (février 2013), dans l'article "Hélène Duclos, voyage en poésie":
"Sa peinture se veut finesse, et ne hurle pas ses vérités au visage de celui qui la contemple. Sans doute aura-t-elle dès lors quelque mal à se faire entendre, dans une époque où il faut s'exprimer en haussant la voix, c'est le risque à courir, mais pour peu que l'on ait l'oreille fine, et que l'on soit attentif, il émane de cette oeuvre une petite musique dont on apprend vite à ne plus se passer."
Hélène Duclos, septembre 2013
Dans le creux d'un vert, dans les plis d'un or, dans l'étendue sombre ou sous le blanc, tapies, elles attendent. Elles vous attendent.
Ces questions, terrées dans un coin, à l'affût de votre émotion, vous attendent.
Mes œuvres fourmillent de secrets, de plans superposés, de personnages qui vont et viennent, tombent, se raccrochent, s'embrassent ou se montrent du doigt. Il faut creuser la matière, aller chercher derrière, traverser les couches de couleur, sentir la lumière venir.
Les ramifications
Je construis mon œuvre au long cours, sans suivre de plan, telle une architecture du vertige, du tragique et de la comédie : je veille à ouvrir dans plusieurs directions, guidée par des intuitions et par l'expérience qui se consolide d'année en année. J'utilise la toile comme un espace de lâcher prise, un territoire expérimental, un jardin des possibles dans lequel doivent cohabiter les couleurs et les matières.
Mes recherches en peinture, en dessin, en gravure et en broderie se complètent et s'enrichissent.
La délicatesse
J'aime la finesse, la miniature, l'imperceptible. Je cherche dans ces dimensions là, le remarquable, l'extraordinaire aussi. Cela provoque parfois des sensations vertigineuses, comme quelque chose qui s'ouvre pour libérer de la place et recevoir l'inconnu.
J'affectionne particulièrement les outils très fins, je les recherche même pour réaliser des grands formats. Cela m'intéresse de confronter les échelles et de montrer que le moindre détail à son importance pour l'harmonie et l'équilibre.
Le fin mot
Et, comme l'écrit Jacque Desage dans Miroir de l'art n°42 (février 2013), dans l'article "Hélène Duclos, voyage en poésie":
"Sa peinture se veut finesse, et ne hurle pas ses vérités au visage de celui qui la contemple. Sans doute aura-t-elle dès lors quelque mal à se faire entendre, dans une époque où il faut s'exprimer en haussant la voix, c'est le risque à courir, mais pour peu que l'on ait l'oreille fine, et que l'on soit attentif, il émane de cette oeuvre une petite musique dont on apprend vite à ne plus se passer."
Hélène Duclos, septembre 2013
Pratique
La Galerie est ouverte le mercredi, jeudi et vendredi de 14h00 19h00 et le samedi de 14h00 18h00
Galerie Le Réalgar
23 rue Blanqui
42000 Saint Étienne
www.lerealgar.com
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Chalon-sur-Saône, musée Vivant Denon : « Etienne Raffort (1802-1880) ». 12.12.24 au 20.04.25
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