L’exposition présente un panorama de l’estampe en France – essentiellement à Paris – qui connaît un développement sans précédent sous le règne personnel de Louis XIV, de 1660 à 1715 : à travers un parcours thématique, elle propose de faire découvrir toute la variété de la production gravée de cette période, de ses grands chefs-d’œuvre à ses expressions les plus populaires, et les multiples usages de l’estampe. C’est alors la vogue du portrait, des livres de fête, des recueils d’ornements et d’architecture, des gravures de mode, des estampes de grand format en plusieurs planches - vues topographiques, tableaux religieux, almanachs muraux illustrés ou placards de soutenance de thèses - dont les dimensions n’ont jamais été aussi grandes que durant la seconde moitié du XVIIe siècle.
C’est à cette époque que les graveurs parisiens comme Robert Nanteuil, Gérard Edelinck, Girard Audran, Sébastien Leclerc ou les Lepautre atteignent une véritable perfection technique dans l’art de la taille-douce, gravure au burin ou à l’eau forte qui devient le modèle de référence pour toute la gravure européenne des XVIIIe et XIXe siècles.
Cette extraordinaire production a été favorisée par les politiques officielles et leur souhait de promouvoir les beaux-arts et les arts décoratifs comme symboles du goût français qui s’impose alors en Europe, et au-delà comme reflet de la gloire du monarque absolu.
Signe révélateur, c’est pendant la première décennie du règne de Louis XIV que le pouvoir crée une chalcographie, le Cabinet du roi, entreprise de publication officielle d’estampes unique en son genre en Europe, glorifiant demeures, collections et conquêtes du Roi-Soleil. Au même moment, la bibliothèque royale en rachetant les œuvres de grands amateurs contemporains, rassemble les premières collections d’estampes qui constituent le noyau historique de l’actuel département des Estampes et de la photographie de la BnF.
C’est à cette époque que les graveurs parisiens comme Robert Nanteuil, Gérard Edelinck, Girard Audran, Sébastien Leclerc ou les Lepautre atteignent une véritable perfection technique dans l’art de la taille-douce, gravure au burin ou à l’eau forte qui devient le modèle de référence pour toute la gravure européenne des XVIIIe et XIXe siècles.
Cette extraordinaire production a été favorisée par les politiques officielles et leur souhait de promouvoir les beaux-arts et les arts décoratifs comme symboles du goût français qui s’impose alors en Europe, et au-delà comme reflet de la gloire du monarque absolu.
Signe révélateur, c’est pendant la première décennie du règne de Louis XIV que le pouvoir crée une chalcographie, le Cabinet du roi, entreprise de publication officielle d’estampes unique en son genre en Europe, glorifiant demeures, collections et conquêtes du Roi-Soleil. Au même moment, la bibliothèque royale en rachetant les œuvres de grands amateurs contemporains, rassemble les premières collections d’estampes qui constituent le noyau historique de l’actuel département des Estampes et de la photographie de la BnF.
Pratique
BnF I François-Mitterrand
Quai François-Mauriac - Paris XIIIe
Métro : Bibliothèque François-Mitterrand (14), Quai de la Gare (6) Bus : 62, 64, 89, 132 et 325
Du mardi au samedi 10h -19h Dimanche 13h -19h
Fermé lundi et jours fériés
Entrée : 9 euros, Tarif réduit : 7 euros
Réservations FNAC
tél : 0892 684 694 (690,34 euro TTC/mn), www.fnac.com
Quai François-Mauriac - Paris XIIIe
Métro : Bibliothèque François-Mitterrand (14), Quai de la Gare (6) Bus : 62, 64, 89, 132 et 325
Du mardi au samedi 10h -19h Dimanche 13h -19h
Fermé lundi et jours fériés
Entrée : 9 euros, Tarif réduit : 7 euros
Réservations FNAC
tél : 0892 684 694 (690,34 euro TTC/mn), www.fnac.com