Albérola Jean-Michel Extension de l’idée fixe Mur peint Dimensions variables © François Fernandez
Jean-Michel Alberola se verra confier pour l’ouverture de la partie rénovée du Palais de Tokyo une installation de 10 murs peints, intitulée La chambre des instructions. La même institution lui consacrera en 2014 une importante exposition monographique. Dès cette année, Flammarion édite un ouvrage monographique : 30 ans de peinture.
Le Frac Picardie propose en avril 2012 une rétrospective de tous les néons de Jean-Michel Alberola, ainsi que l’édition d’un catalogue. Cette intense activité rend pertinent le focus qui lui sera fait à la Fiac et consacre une collaboration de 25 ans avec la galerie.
Son Extension de l’idée fixe sonne ici, non sans ironie, comme la nécessité d’élargir le champ visuel et intellectuel en envisageant une sortie du cadre, mais aussi de pratiquer le contrepoint afin d’aborder le sujet de biais et de pénétrer des espaces intermédiaires, tout comme le pointent également ses néons installant une certaine idée du vide. Comme une extension du champ sémantique du travail de Pier Paolo Calzolari, nous présenterons une pièce sonore. Le son, plus précisément la voix humaine fut fréquemment associée à ses oeuvres (Sans Titre, 2001). Ces espaces intermédiaires sont également ceux explorés par Cécile Bart dans ses installations au mouvement contradictoire, où la chute annoncée et progressive du tableau – des peintures-écrans qui par leur finesse jouent de la surface et de la profondeur tout en défiant l’opacité – n’a finalement pas lieu, laissant l’action en suspension. Autre adepte du contrepoint et du hors-champ, François Morellet sera présent avec des oeuvres toutes pensées autour de cette dynamique de l’à-côté qui bouleverse les points de vue autant que la régularité symétrique du tableau, en dépassant du mur grâce à un effet de bascule (carré à demi-libéré n°1, 1991) ou en sortant littéralement du cadre (Superposition et transparence, tableau incliné à 5° devant un angle du mur, 1979).
Ce déséquilibre de « l’être à-côté » adjoint à une ambivalence du caractère même de l’oeuvre sera en outre manifeste dans des travaux de John M. Armleder et Pascal Pinaud. Avec notamment une plaque de perspex dont la forme est subtilement modifiée en la chauffant à l’aide d’un chalumeau (Perspex, 1998), Armleder s’amuse d’une ambivalence entre la forme du tableau et l’objet sculpture. Alors que les Patères (2011) et autres pièces en verre (Vasques, 2011) de Pinaud défient l’idée de domesticité au profit d’une relecture de la tradition artistique.
Quant à Aicha Hamu, les travaux de sa série ( photo-installation ) s’intéressent à la sortie physique de l’image grâce à un maillage de laine qui redessinera la partie supérieure du stand, espace qui se trouve rarement soumis au regard !
Le Frac Picardie propose en avril 2012 une rétrospective de tous les néons de Jean-Michel Alberola, ainsi que l’édition d’un catalogue. Cette intense activité rend pertinent le focus qui lui sera fait à la Fiac et consacre une collaboration de 25 ans avec la galerie.
Son Extension de l’idée fixe sonne ici, non sans ironie, comme la nécessité d’élargir le champ visuel et intellectuel en envisageant une sortie du cadre, mais aussi de pratiquer le contrepoint afin d’aborder le sujet de biais et de pénétrer des espaces intermédiaires, tout comme le pointent également ses néons installant une certaine idée du vide. Comme une extension du champ sémantique du travail de Pier Paolo Calzolari, nous présenterons une pièce sonore. Le son, plus précisément la voix humaine fut fréquemment associée à ses oeuvres (Sans Titre, 2001). Ces espaces intermédiaires sont également ceux explorés par Cécile Bart dans ses installations au mouvement contradictoire, où la chute annoncée et progressive du tableau – des peintures-écrans qui par leur finesse jouent de la surface et de la profondeur tout en défiant l’opacité – n’a finalement pas lieu, laissant l’action en suspension. Autre adepte du contrepoint et du hors-champ, François Morellet sera présent avec des oeuvres toutes pensées autour de cette dynamique de l’à-côté qui bouleverse les points de vue autant que la régularité symétrique du tableau, en dépassant du mur grâce à un effet de bascule (carré à demi-libéré n°1, 1991) ou en sortant littéralement du cadre (Superposition et transparence, tableau incliné à 5° devant un angle du mur, 1979).
Ce déséquilibre de « l’être à-côté » adjoint à une ambivalence du caractère même de l’oeuvre sera en outre manifeste dans des travaux de John M. Armleder et Pascal Pinaud. Avec notamment une plaque de perspex dont la forme est subtilement modifiée en la chauffant à l’aide d’un chalumeau (Perspex, 1998), Armleder s’amuse d’une ambivalence entre la forme du tableau et l’objet sculpture. Alors que les Patères (2011) et autres pièces en verre (Vasques, 2011) de Pinaud défient l’idée de domesticité au profit d’une relecture de la tradition artistique.
Quant à Aicha Hamu, les travaux de sa série ( photo-installation ) s’intéressent à la sortie physique de l’image grâce à un maillage de laine qui redessinera la partie supérieure du stand, espace qui se trouve rarement soumis au regard !