Ayant pour base les Archives internationales de musique populaire (AIMP) constituées au MEG dans les années 1940-50 par le musicologue roumain Constantin Brãiloiu (1893-1958), l’exposition aborde les grandes questions de l’identité et de la mémoire à l’ère de la mondialisation.
Puisqu’il faut bien y penser après les avoir longtemps négligés, l’air du temps évoque les défis que soulèvent la constitution, la conservation, et la valorisation d’archives musicales.
L’exposition qui témoigne de la diversité culturelle révèle le rapport intime et universel que la musique entretient avec les émotions. Le visiteur est invité à s’immerger dans un univers sonore soumis aux influences les plus diverses. Le monde change et à son image, les musiques se transforment s’adaptent aux circonstances pour répondre à nos besoins et à nos attentes.
Où se situe alors l’authenticité d’une musique ?
Dans son respect des formes anciennes ?
Dans ses pouvoirs et les effets qu’elle produit sur les auditeurs ?
Ou simplement dans les intentions de ses interprètes ?
L’air du temps propose alors quelques pistes de réflexion insolites ; des musiques villageoises d’antan aux maneles, chansons tziganes modernes faisant usage des technologies les plus contemporaines, les musiques populaires de Roumanie sont mises en scène dans un spectaculaire remix audiovisuel. Et puis il faut bien parler des tubes, ces chansons à succès qui envahissent notre espace sonore et se gravent à notre insu dans notre mémoire.
La musique apparaît alors à la fois comme l’image de la société et le produit de la culture.
Jacqueline Aimar
Jusqu’au 30 décembre 2009, 41 (0)22 418 45 90
Puisqu’il faut bien y penser après les avoir longtemps négligés, l’air du temps évoque les défis que soulèvent la constitution, la conservation, et la valorisation d’archives musicales.
L’exposition qui témoigne de la diversité culturelle révèle le rapport intime et universel que la musique entretient avec les émotions. Le visiteur est invité à s’immerger dans un univers sonore soumis aux influences les plus diverses. Le monde change et à son image, les musiques se transforment s’adaptent aux circonstances pour répondre à nos besoins et à nos attentes.
Où se situe alors l’authenticité d’une musique ?
Dans son respect des formes anciennes ?
Dans ses pouvoirs et les effets qu’elle produit sur les auditeurs ?
Ou simplement dans les intentions de ses interprètes ?
L’air du temps propose alors quelques pistes de réflexion insolites ; des musiques villageoises d’antan aux maneles, chansons tziganes modernes faisant usage des technologies les plus contemporaines, les musiques populaires de Roumanie sont mises en scène dans un spectaculaire remix audiovisuel. Et puis il faut bien parler des tubes, ces chansons à succès qui envahissent notre espace sonore et se gravent à notre insu dans notre mémoire.
La musique apparaît alors à la fois comme l’image de la société et le produit de la culture.
Jacqueline Aimar
Jusqu’au 30 décembre 2009, 41 (0)22 418 45 90