Le prestige d'une abbaye à l'architecture unique
Le cloître de l'abbaye de La Chaise-Dieu
Tout comme à l’abbatiale de La Chaise-Dieu, discrète, protégée par son cloître, et accrochée au rocher perché qui la met au-dessus de la ville ; sa haute nef bordée de stalles sombres et coupée par un haut jubé élégant, débouche sur un chœur dentelé de vitraux et offre un lieu de concert remarquable.
Un éventail de musiques ...
Dans ce programme 2008 on remarque tout d’abord un choix entre quatre Requiem, ce qui n’est guère chose courante. Celui de Campra, suivi par celui de Jean Gilles né à Tarascon en 1668, deux compositeurs de cette Provence alors région de création. Vient ensuite ce Requiem à l’origine contestée mais à la musique admirable, celui de Mozart, sans doute celui qui va le plus profond au cœur, avant celui de Berlioz, sa massive Messe des morts qui propose des effets dignes du cinéma et une puissance incomparable : n’oublions pas que le compositeur rêvait de 900 interprètes pour cette œuvre solennelle.
Les Vêpres solennelles de Mozart, les Messes en si de Bach, et en la bémol de Schubert et la musique à la chapelle Sixtine, viennent compléter cet exceptionnel programme de musique sacrée.
Par ailleurs d’autres soirées offrent les musiques du nouveau Monde, Messiaen bien sûr en cette année d’anniversaire, mais aussi la fameuse symphonie du Nouveau Monde de Dvorak, les danses sacrées et profanes avec Liszt et Ravel et des symphonies slaves et Nordiques .
Remarquons ce concert en matinée consacré aux voix romantiques en bord de Loire avec chœurs d’enfants et Jeune chœur de la Maîtrise des Bouches-du-Rhône, occasion rare de rencontrer des voix d’enfants lors d’un festival.
En son dernier jour, il propose d’ailleurs un opéra, Orphée et Eurydice de Gluck (en français) au théâtre du Puy-en-Velay alors que tout s’achève à l’abbatiale par la messe de Schubert pour solistes, orgue et orchestre. Ce qui devrait ouvrir sur un moment d’émotion nouvelle.
Dans ce programme 2008 on remarque tout d’abord un choix entre quatre Requiem, ce qui n’est guère chose courante. Celui de Campra, suivi par celui de Jean Gilles né à Tarascon en 1668, deux compositeurs de cette Provence alors région de création. Vient ensuite ce Requiem à l’origine contestée mais à la musique admirable, celui de Mozart, sans doute celui qui va le plus profond au cœur, avant celui de Berlioz, sa massive Messe des morts qui propose des effets dignes du cinéma et une puissance incomparable : n’oublions pas que le compositeur rêvait de 900 interprètes pour cette œuvre solennelle.
Les Vêpres solennelles de Mozart, les Messes en si de Bach, et en la bémol de Schubert et la musique à la chapelle Sixtine, viennent compléter cet exceptionnel programme de musique sacrée.
Par ailleurs d’autres soirées offrent les musiques du nouveau Monde, Messiaen bien sûr en cette année d’anniversaire, mais aussi la fameuse symphonie du Nouveau Monde de Dvorak, les danses sacrées et profanes avec Liszt et Ravel et des symphonies slaves et Nordiques .
Remarquons ce concert en matinée consacré aux voix romantiques en bord de Loire avec chœurs d’enfants et Jeune chœur de la Maîtrise des Bouches-du-Rhône, occasion rare de rencontrer des voix d’enfants lors d’un festival.
En son dernier jour, il propose d’ailleurs un opéra, Orphée et Eurydice de Gluck (en français) au théâtre du Puy-en-Velay alors que tout s’achève à l’abbatiale par la messe de Schubert pour solistes, orgue et orchestre. Ce qui devrait ouvrir sur un moment d’émotion nouvelle.
…et d’interprètes
Quant aux interprètes, les orchestres, celui d’Auvergne dirigé par Arie Van Beek, ou Paul Mac Creesh à la tête de l’Orchestre de Chambre de Bâle ; ou encore Michel Corboz et l’Ensemble vocal de Lausanne ; et aussi les Folies françoises l’ensemble dynamique mené par Patrick Cohën-Akenine ou Raphaël Pichon et l’ensemble Pygmalion, on en connaît la valeur pour les avoir déjà écoutés lors de ce même festival. Mais d’autres que nous n’avons pas encore rencontrés, Emmanuel Krivine et la Chambre Philharmonique par exemple nous offriront la 7e et la 6 symphonie dite pastorale de Beethoven, deux grands moments grâce à un compositeur qui a innové au profond de la musique. Et c’est l’Orchestre Symphonique d’Ukraine dirigé par Mykola Dyadyura qui aura en charge le Requiem de Berlioz ce qui laisse espérer une prestation de grande qualité pour une œuvre assez exceptionnelle.
Quel bonheur que ces dix jours de concerts, dans un pays de bois et d’arbres où la musique prend une place toute naturelle, au creux des courbes du paysage et au long des routes forestières qui tracent des traits stricts dans les forêts jusqu’aux portes des églises, Ambert, Chamalières, Le Puy, La Chaise-Dieu qui dressent leur silhouette sombre au bout du chemin. Elles nous attendent…
Jacqueline Aimar
Du 20 au 31 août.
Réservations 04 71 00 01 16
Quel bonheur que ces dix jours de concerts, dans un pays de bois et d’arbres où la musique prend une place toute naturelle, au creux des courbes du paysage et au long des routes forestières qui tracent des traits stricts dans les forêts jusqu’aux portes des églises, Ambert, Chamalières, Le Puy, La Chaise-Dieu qui dressent leur silhouette sombre au bout du chemin. Elles nous attendent…
Jacqueline Aimar
Du 20 au 31 août.
Réservations 04 71 00 01 16