Le lapin aux oreilles coupées
Philippe Cazal
« Philippe Cazal travaille sur les codes visuels de la société de consommation et les relations complexes entre œuvre d’art et objet marchand. Mots et images mises en scène, sous de multiples expressions, soulignent la distance qui se creuse entre l’individu et un monde qui peine à exister et à se constituer en tant qu’espace commun.
Au gré des expositions Philippe Cazal multiplie volontiers les propositions esthétiques. Selon les procédures choisies, installations, performances, peintures, sculptures, vidéos, éditions ou multiples s'entrecroisent et se superposent.
Ces variations de tempo scandent un parcours marqué par les allers et retours : "Il n'y a pas de progrès
en art" répète Philippe Cazal qui conduit son œuvre comme un joueur d'échecs : en adoptant la stratégie du réajustement permanent. Une question récurrente traverse pourtant l'ensemble : "…à ce
jour, dit-il, les œuvres que je fais interrogent toutes, l'œuvre et l'art, l'art et l'artiste, le langage et le sens…". Mais il sait, pour l'avoir expérimenté, que dans une société où règne la loi du marché, la frontière qui sépare l'œuvre d'art de l'objet marchand reste floue et mobile. L'artiste contemporain est-il alors condamné à explorer sans fin les méandres névrotiques du subjectif ou doit-il se retrancher dans la récurrence rassurante de l'analyse sémantique ? Philippe Cazal refuse cette alternative trop
réductrice. Chez lui, multiplicités d'approches ne signifient pas dispersion ni aveu d'impuissance. Le balayage formel à 180° qu'il effectue accompagne une prise de position ferme : la volonté de rester en
contact avec la réalité. » Élisabeth Couturier.
Philippe Cazal
Le lapin aux oreilles coupées
Exposition du 12 avril au 21 juin 2008
Vernissage vendredi 11 avril à partir de 18h
Galerie Georges Verney-Carron
Au gré des expositions Philippe Cazal multiplie volontiers les propositions esthétiques. Selon les procédures choisies, installations, performances, peintures, sculptures, vidéos, éditions ou multiples s'entrecroisent et se superposent.
Ces variations de tempo scandent un parcours marqué par les allers et retours : "Il n'y a pas de progrès
en art" répète Philippe Cazal qui conduit son œuvre comme un joueur d'échecs : en adoptant la stratégie du réajustement permanent. Une question récurrente traverse pourtant l'ensemble : "…à ce
jour, dit-il, les œuvres que je fais interrogent toutes, l'œuvre et l'art, l'art et l'artiste, le langage et le sens…". Mais il sait, pour l'avoir expérimenté, que dans une société où règne la loi du marché, la frontière qui sépare l'œuvre d'art de l'objet marchand reste floue et mobile. L'artiste contemporain est-il alors condamné à explorer sans fin les méandres névrotiques du subjectif ou doit-il se retrancher dans la récurrence rassurante de l'analyse sémantique ? Philippe Cazal refuse cette alternative trop
réductrice. Chez lui, multiplicités d'approches ne signifient pas dispersion ni aveu d'impuissance. Le balayage formel à 180° qu'il effectue accompagne une prise de position ferme : la volonté de rester en
contact avec la réalité. » Élisabeth Couturier.
Philippe Cazal
Le lapin aux oreilles coupées
Exposition du 12 avril au 21 juin 2008
Vernissage vendredi 11 avril à partir de 18h
Galerie Georges Verney-Carron