Marco Del Re, Ah ce chemin qu'on a fait depuis les primitifs, 2014. Huile sur toile. 205 x 480 (205 x 160 x 3) cm. © Galerie Maeght, Paris.
Rencontre des techniques, Rencontre chromatique.
Sur quatre cycles de linogravures au trait blanc sur fond noir, Marco Del Re retravaille sa propre œuvre à la peinture à l’huile. Dans cette exposition, la Galerie Maeght nous jette au centre d’un conflit : le noir face à la couleur, le trait face à la matière. Dans cette ancienne querelle de l’histoire de la peinture, Marco Del Re choisit l’apaisement et la joie, le conflit devient rencontre, un rendez-vous amoureux entre graphisme et peinture. Dans certaines œuvres, le noir apparaît dépossédé de toute connotation mélancolique, il est le compagnon indispensable de la lumière et de la couleur. Le trait devient l’allié de la matière, le conflit est détrôné par l’intimité et la douceur. La paix entre ces deux belligérants ne détourne pas Marco Del Re de son inquiétude profonde, celle de la responsabilité du rêveur.
La responsabilité du peintre-rêveur.
Dans la continuité de son travail sur sa vision de l’Histoire de l’art, Marco Del Re met en doute l’existence même du rêve pour poursuivre son « rêve éveillé ». « Où est le songe ? Où est le mensonge ? Est ce la peinture qui songe ou est-ce le peintre ? » Pour la première fois la peinture de Marco Del Re interroge sans pudeur : Quelle est la place du peintre au travail ? Quelle relation entretient-il avec ses techniques ? Est-il le juge de sa réalité? Quel rapport entretient-il avec son modèle ? Voici donc le peintre rêvant cigarette aux lèvres face à son chevalet et à son modèle, rêvant qu’il ne dort pas, comme Marco Del Re rêve ses couleurs devant ses œuvres, peignant en se pinçant, pour être sûr de bien rêver, pour être sûr de ne pas mentir.
« Songes et mensonges » n’épargne qu’une vérité :
Par le rêve, l’artiste reste éternellement propriétaire de son œuvre, tant moralement que physiquement, il l’anime, la fait vivre, la reflète dans les yeux de son public, n’ayant de cesse d’arpenter les routes tortueuses de la création, réitérant son engagement pictural, humain et poétique. À chaque nouvelle exposition, Marco Del Re nous propose de passer la douane transparente de ses idées, de ses envies, de son hymne à la couleur et à l’Histoire.
Sur quatre cycles de linogravures au trait blanc sur fond noir, Marco Del Re retravaille sa propre œuvre à la peinture à l’huile. Dans cette exposition, la Galerie Maeght nous jette au centre d’un conflit : le noir face à la couleur, le trait face à la matière. Dans cette ancienne querelle de l’histoire de la peinture, Marco Del Re choisit l’apaisement et la joie, le conflit devient rencontre, un rendez-vous amoureux entre graphisme et peinture. Dans certaines œuvres, le noir apparaît dépossédé de toute connotation mélancolique, il est le compagnon indispensable de la lumière et de la couleur. Le trait devient l’allié de la matière, le conflit est détrôné par l’intimité et la douceur. La paix entre ces deux belligérants ne détourne pas Marco Del Re de son inquiétude profonde, celle de la responsabilité du rêveur.
La responsabilité du peintre-rêveur.
Dans la continuité de son travail sur sa vision de l’Histoire de l’art, Marco Del Re met en doute l’existence même du rêve pour poursuivre son « rêve éveillé ». « Où est le songe ? Où est le mensonge ? Est ce la peinture qui songe ou est-ce le peintre ? » Pour la première fois la peinture de Marco Del Re interroge sans pudeur : Quelle est la place du peintre au travail ? Quelle relation entretient-il avec ses techniques ? Est-il le juge de sa réalité? Quel rapport entretient-il avec son modèle ? Voici donc le peintre rêvant cigarette aux lèvres face à son chevalet et à son modèle, rêvant qu’il ne dort pas, comme Marco Del Re rêve ses couleurs devant ses œuvres, peignant en se pinçant, pour être sûr de bien rêver, pour être sûr de ne pas mentir.
« Songes et mensonges » n’épargne qu’une vérité :
Par le rêve, l’artiste reste éternellement propriétaire de son œuvre, tant moralement que physiquement, il l’anime, la fait vivre, la reflète dans les yeux de son public, n’ayant de cesse d’arpenter les routes tortueuses de la création, réitérant son engagement pictural, humain et poétique. À chaque nouvelle exposition, Marco Del Re nous propose de passer la douane transparente de ses idées, de ses envies, de son hymne à la couleur et à l’Histoire.
À propos de Marco Del Re
Marco Del Re réinscrit à sa manière distanciée et ironique, l’histoire de l’art dans son travail. Il peint des architectures, des paysages industriels en ruines, des villes, des places italiennes, des intérieurs. Son œuvre s’élabore en référence à la mémoire de certaines périodes de la peinture ou de l’architecture. Plus récemment, il reprend les grands thèmes de la peinture : figures féminines (ensembles de Muses, de Grands nus), primitives (Lascaux, 2011), ateliers, intérieurs, natures mortes (Tools, 2005), bestiaire, paysages méditerranéens, atelier du peintre…
Marco Del Re aime également travailler avec des artisans pour créer de nouvelles formes d’expression. Il expérimente divers matériaux et techniques. Il peint sur bois et grave la surface enduite, exécute des bas-reliefs sur ardoise, en plâtre gravé, des peintures sur marbre, dessine sur différents papiers. Qu’il s’agisse de créations sur papier népalais, de kilims, de tapisseries pour le Mobilier National, de porcelaines de Limoges, du piano qu’il a dessiné pour Pleyel ou de la gamme de bijoux spécialement créée pour la Galerie Maeght, la liberté, l’imagination et la poésie sont au cœur de son œuvre.
Fresques monumentales.
Marco Del Re réalise trois bas-reliefs en plâtre gravé pour le foyer de la Salle Pleyel à Paris à l’occasion de sa réouverture en 2006. Il conçoit par ailleurs les décors de La Fontaine au Roi, restaurant de Gérard Depardieu à Paris, une fresque pour le restaurant de Pierre Gagnaire à Séoul et la décoration (plafond et peintures) du bar de l’Hôtel Burgundy à Paris. En 2010, il réalise deux fresques pour une nouvelle unité de soins à l’hôpital de la Salpêtrière.
L’œuvre de Marco Del Re est un voyage à travers différentes époques où se côtoient la tradition classique et la peinture moderne.
Marco Del Re aime également travailler avec des artisans pour créer de nouvelles formes d’expression. Il expérimente divers matériaux et techniques. Il peint sur bois et grave la surface enduite, exécute des bas-reliefs sur ardoise, en plâtre gravé, des peintures sur marbre, dessine sur différents papiers. Qu’il s’agisse de créations sur papier népalais, de kilims, de tapisseries pour le Mobilier National, de porcelaines de Limoges, du piano qu’il a dessiné pour Pleyel ou de la gamme de bijoux spécialement créée pour la Galerie Maeght, la liberté, l’imagination et la poésie sont au cœur de son œuvre.
Fresques monumentales.
Marco Del Re réalise trois bas-reliefs en plâtre gravé pour le foyer de la Salle Pleyel à Paris à l’occasion de sa réouverture en 2006. Il conçoit par ailleurs les décors de La Fontaine au Roi, restaurant de Gérard Depardieu à Paris, une fresque pour le restaurant de Pierre Gagnaire à Séoul et la décoration (plafond et peintures) du bar de l’Hôtel Burgundy à Paris. En 2010, il réalise deux fresques pour une nouvelle unité de soins à l’hôpital de la Salpêtrière.
L’œuvre de Marco Del Re est un voyage à travers différentes époques où se côtoient la tradition classique et la peinture moderne.
Pratique
Galerie Maeght
42 rue du Bac
75007 Paris
mardi au samedi 9h30 / 19h
lundi 10h / 18h
42 rue du Bac
75007 Paris
mardi au samedi 9h30 / 19h
lundi 10h / 18h