Marion Charlet. Before Session, 2020 Aquarelle sur papier, 65 x 85 cm © Adagp, Paris, 2020
Chaque ensemble de peinture part d’une histoire vécue par l’artiste : dans un lieu, lors d’un voyage ou d’une rencontre, d’un endroit où elle s’est particulièrement transposée. De là, naissent des toiles qui oscillent entre rêve et réalité, aux compositions structurées conjuguant le vide et le plein, le clos et l’ouvert, le plan et la fuite, comme un réservoir de motifs et d’angles de vues possibles.
Par ses grands formats aux couleurs éclatantes, Marion Charlet nous ouvre les portes d’un monde à la fois familier et irréel, déserté de toute présence humaine. Le visiteur est invité à entrer dans la peinture, comme happé par ces paysages idéalisés aux contre-plongées vertigineuses. Il devient acteur de ce qu’il voit, habite le décor et ainsi, est invité à écrire sa propre histoire.
Bien qu’un grand nombre de ses toiles revêtent des couleurs lumineuses, franches et éclatantes, la palette de couleur de l’artiste oscille pourtant entre l’acide et l’acidulé ; une même palette qu’elle choisit, selon les projets, de glacer ou de réchauffer. Tantôt les tons tendent au froid via l’usage de turquoise, de blanc ou de gris ; tantôt ceux-ci se veulent chauds et le vert, le jaune et le rose viennent irradier de toute leur force la toile, notamment lorsque Marion Charlet s’attelle à son sujet de prédilection : la nature et sa végétation luxuriante.
Dans ses œuvres les plus récentes, Marion Charlet introduit la figure. C’est le cas de la série Ciao avec, notamment, deux grands formats créés en 2020, Dance et The hidden language of the soul, qui mettent en scène des figures dansées aux robes à tissus imprimés aux reflets de paysages antérieurs.
Inspirée par les peintres anglais contemporains, notamment Peter Doig et David Hockney, mais aussi par les peintres du mouvement impressionniste de la fin du XIXe et début XXe tels que Monet ou Renoir sans oublier Matisse, par son propos et son traitement de la couleur, Marion Charlet donne vie à des tableaux vibrants d’intensité, d’une profondeur renversante.
Mises en regard dans le cadre de cette exposition avec une dizaine de dessins de David Hockney réalisés sur iPad et iPhone et prêtées à titre gracieux par la galerie Lelong avec l’accord du studio Hockney, les œuvres de Marion Charlet proposent une vision altérée d’un monde où paysages exotiques et mouvants se confrontent à la rigidité et l’ordre des constructions modernes.
Par ses grands formats aux couleurs éclatantes, Marion Charlet nous ouvre les portes d’un monde à la fois familier et irréel, déserté de toute présence humaine. Le visiteur est invité à entrer dans la peinture, comme happé par ces paysages idéalisés aux contre-plongées vertigineuses. Il devient acteur de ce qu’il voit, habite le décor et ainsi, est invité à écrire sa propre histoire.
Bien qu’un grand nombre de ses toiles revêtent des couleurs lumineuses, franches et éclatantes, la palette de couleur de l’artiste oscille pourtant entre l’acide et l’acidulé ; une même palette qu’elle choisit, selon les projets, de glacer ou de réchauffer. Tantôt les tons tendent au froid via l’usage de turquoise, de blanc ou de gris ; tantôt ceux-ci se veulent chauds et le vert, le jaune et le rose viennent irradier de toute leur force la toile, notamment lorsque Marion Charlet s’attelle à son sujet de prédilection : la nature et sa végétation luxuriante.
Dans ses œuvres les plus récentes, Marion Charlet introduit la figure. C’est le cas de la série Ciao avec, notamment, deux grands formats créés en 2020, Dance et The hidden language of the soul, qui mettent en scène des figures dansées aux robes à tissus imprimés aux reflets de paysages antérieurs.
Inspirée par les peintres anglais contemporains, notamment Peter Doig et David Hockney, mais aussi par les peintres du mouvement impressionniste de la fin du XIXe et début XXe tels que Monet ou Renoir sans oublier Matisse, par son propos et son traitement de la couleur, Marion Charlet donne vie à des tableaux vibrants d’intensité, d’une profondeur renversante.
Mises en regard dans le cadre de cette exposition avec une dizaine de dessins de David Hockney réalisés sur iPad et iPhone et prêtées à titre gracieux par la galerie Lelong avec l’accord du studio Hockney, les œuvres de Marion Charlet proposent une vision altérée d’un monde où paysages exotiques et mouvants se confrontent à la rigidité et l’ordre des constructions modernes.
À propos de Marion Charlet
Peintre française née en 1982 à Paris, Marion Charlet suit les cours de l’Institut supérieur des Arts appliqués (LISA) de Paris en 2005 et du Chelsea College of Art and Design de Londres en 2008, avant d’intégrer la Villa Arson à Nice (École supérieure des Beaux-Arts de Nice), où elle sort diplômée en 2009.
Far Away From Calais, 2016 Acrylique sur toile, paillettes, 100 x 150 cm © Adagp, Paris, 2020
Informations pratiques
« Marion Charlet – David Hockney, de la couleur avant toute chose »
Exposition du 10 avril au 7 juin 2020
La Chapelle de la Visitation
2 rue Michaud – Château de Sonnaz
74200 Thonon-les-Bains
04 50 71 55 55
Ouverture le mardi, mercredi, vendredi, samedi et dimanche de 14h30 à 18h
Sauf les jours fériés
Entrée libre
Exposition du 10 avril au 7 juin 2020
La Chapelle de la Visitation
2 rue Michaud – Château de Sonnaz
74200 Thonon-les-Bains
04 50 71 55 55
Ouverture le mardi, mercredi, vendredi, samedi et dimanche de 14h30 à 18h
Sauf les jours fériés
Entrée libre