Marius Borgeaud © DR
Marius Borgeaud figure parmi les artistes suisses les plus emblématiques de sa génération avec Ferdinand Hodler et Félix Vallotton. A l’âge de 40 ans, il décide de se consacrer à la peinture, après avoir dilapidé l’héritage laissé par son père. D’abord lié au mouvement impressionniste, il ne tarde pas à suivre sa propre voie, loin de toute école picturale. Son style réaliste, parfois proche de l’art naïf, s’oriente peu à peu vers un art plus dépouillé et synthétique. Borgeaud vit entre la Bretagne et Paris, où il expose dès 1904. Il meurt en 1924, laissant derrière lui plus de 300 tableaux.
La sélection s’articule autour des thèmes explorés par Marius Borgeaud : les figures et les lieux, les paysages, les
points de vue sur la ville, les natures mortes, les scènes de la vie bretonne (cafés, pharmacies, mairies), et surtout les intérieurs. Une part essentielle de l’œuvre de Marius Borgeaud est en effet formée de scènes intimes, mystérieuses, animées par des objets quotidiens, des figures souvent immobiles ou pensives, des chiens et des chats qui semblent à l’écoute de cette vie silencieuse. Borgeaud avait pour habitude d’ajouter des accessoires à ses sujets, et notamment de suspendre des images d’Epinal dans ses intérieurs. Signe de sa fascination pour les registres populaire et naïf, cette démarche sera évoquée dans l’exposition de la Fondation de l’Hermitage à travers la réunion de gravures et d’objets de la collection de l’artiste.
Des œuvres de contemporains, d’amis, de connaissances, mais aussi de modèles (Francis Picabia, Alfred Sisley, le Douanier Rousseau, Camille Pissarro et surtout Félix Vallotton) seront également présentées et entreront en résonance avec le travail de Borgeaud.
Organisée avec le soutien de l’Association des amis de Marius Borgeaud, et avec le concours exceptionnel du Musée cantonal des beaux-Arts de Lausanne, l’exposition, qui comprendra une centaine d’œuvres, permettra au public de se glisser dans l’intimité de l’atelier du peintre vaudois grâce à des documents de travail, des archives, ainsi qu’un film documentaire sur l’artiste. Elle proposera également des images de la vie quotidienne en Bretagne entre 1900 et 1925, région pittoresque qui a attiré nombre d’artistes depuis les années 1880, grâce à la fortune de l’école dite de Pont-Aven.
Le commissariat de l’exposition est assuré par Philippe Kaenel, professeur d’histoire de l’art contemporain à l’Université de Lausanne, commissaire de nombreuses expositions, dont Eugène Burnand, peintre naturaliste (2004) et Théophile-Alexandre Steinlen, l’œil de la rue (2009) au Musée cantonal des beaux-arts à Lausanne ainsi que Gustave Doré, l'imaginaire au pouvoir au Musée d’Orsay à Paris (2014).
La sélection s’articule autour des thèmes explorés par Marius Borgeaud : les figures et les lieux, les paysages, les
points de vue sur la ville, les natures mortes, les scènes de la vie bretonne (cafés, pharmacies, mairies), et surtout les intérieurs. Une part essentielle de l’œuvre de Marius Borgeaud est en effet formée de scènes intimes, mystérieuses, animées par des objets quotidiens, des figures souvent immobiles ou pensives, des chiens et des chats qui semblent à l’écoute de cette vie silencieuse. Borgeaud avait pour habitude d’ajouter des accessoires à ses sujets, et notamment de suspendre des images d’Epinal dans ses intérieurs. Signe de sa fascination pour les registres populaire et naïf, cette démarche sera évoquée dans l’exposition de la Fondation de l’Hermitage à travers la réunion de gravures et d’objets de la collection de l’artiste.
Des œuvres de contemporains, d’amis, de connaissances, mais aussi de modèles (Francis Picabia, Alfred Sisley, le Douanier Rousseau, Camille Pissarro et surtout Félix Vallotton) seront également présentées et entreront en résonance avec le travail de Borgeaud.
Organisée avec le soutien de l’Association des amis de Marius Borgeaud, et avec le concours exceptionnel du Musée cantonal des beaux-Arts de Lausanne, l’exposition, qui comprendra une centaine d’œuvres, permettra au public de se glisser dans l’intimité de l’atelier du peintre vaudois grâce à des documents de travail, des archives, ainsi qu’un film documentaire sur l’artiste. Elle proposera également des images de la vie quotidienne en Bretagne entre 1900 et 1925, région pittoresque qui a attiré nombre d’artistes depuis les années 1880, grâce à la fortune de l’école dite de Pont-Aven.
Le commissariat de l’exposition est assuré par Philippe Kaenel, professeur d’histoire de l’art contemporain à l’Université de Lausanne, commissaire de nombreuses expositions, dont Eugène Burnand, peintre naturaliste (2004) et Théophile-Alexandre Steinlen, l’œil de la rue (2009) au Musée cantonal des beaux-arts à Lausanne ainsi que Gustave Doré, l'imaginaire au pouvoir au Musée d’Orsay à Paris (2014).
Pratique
Fondation de l’Hermitage
2, route du Signal, case postale 38
CH - 1000 LAUSANNE 8 Bellevaux
Tél.: +41 (0)21 320 50 01
info@fondation-hermitage.ch
www.fondation-hermitage.ch
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