Claude Serrile
BRUT’ALL est la première exposition collective des trois artistes émergents et prometteurs que j’ai l’immense plaisir de présenter, durant douze jours, à Marseille.
BRUT’ALL comme cet espace aux murs et sols bruts, en synergie avec ces œuvres et le courant artistique auquel elles font écho.
BRUT’ALL comme l’art contemporain que j’affectionne et particulièrement le leur.
BRUT’ALL comme les peintures de Claude Serrile et Pooshy Lebaron. Bruts les traits, les couleurs et le regard qu’ils portent sur le monde qui les entoure.
BRUT’ALL comme les matières des sculptures de Brice Mounier. Brut le béton, support de ces vanités lisses et lumineuses.
BRUT’ALL comme l’art brut attirant mon regard du plus loin que je me souvienne.
BRUT’ALL comme l’émotion qui nous submerge quand on perçoit la force d’une conviction, la sincérité d’une intention, la brutalité de cette société moderne.
BRUT’ALL comme la puissance du tourbillon de la vie que l’art vient sublimer. »
Vincent Bonduelle
BRUT’ALL comme cet espace aux murs et sols bruts, en synergie avec ces œuvres et le courant artistique auquel elles font écho.
BRUT’ALL comme l’art contemporain que j’affectionne et particulièrement le leur.
BRUT’ALL comme les peintures de Claude Serrile et Pooshy Lebaron. Bruts les traits, les couleurs et le regard qu’ils portent sur le monde qui les entoure.
BRUT’ALL comme les matières des sculptures de Brice Mounier. Brut le béton, support de ces vanités lisses et lumineuses.
BRUT’ALL comme l’art brut attirant mon regard du plus loin que je me souvienne.
BRUT’ALL comme l’émotion qui nous submerge quand on perçoit la force d’une conviction, la sincérité d’une intention, la brutalité de cette société moderne.
BRUT’ALL comme la puissance du tourbillon de la vie que l’art vient sublimer. »
Vincent Bonduelle
Trois artistes contemporains pour une exposition hors du commun où l’art se mesure en impact, choc, retentissement, sur les visiteurs-spectateurs et des œuvres accrochées aux murs de ce lieu brut pour créer un espace-temps original et captivant. Vincent Bonduelle n’a pas choisi cet endroit au hasard. A Marseille, la rue de la République connecte le Vieux-Port à la place de la Joliette et traverse les quartiers historiques et leurs rues entremêlées. Claude Serrile, Pooshy Lebaron et Brice Mounier matérialisent, dans la diversité et le génie de leurs œuvres, la force et l’ambigüité de cette ville ouvrière, ses passions, ses luttes, ses travers.
Découvrir leurs œuvres, c’est pénétrer le ventre de la bête, l’âme et le cœur à vif. Chaque artiste, dans un style authentique et particulier, dégage une poésie, une symbolique, une puissance d’exception.
Danielle Dufour-Verna
Découvrir leurs œuvres, c’est pénétrer le ventre de la bête, l’âme et le cœur à vif. Chaque artiste, dans un style authentique et particulier, dégage une poésie, une symbolique, une puissance d’exception.
Danielle Dufour-Verna
Claude Serrile vit et travaille à Marseille.
“L’agencement des masses comme le travail de composition chromatique naissent toujours de pulsions, de désirs, d’un dialogue intérieur ainsi que des sentiments, souvent très contradictoires, que j’éprouve face à la société.” (Claude Serrile)
Dans le monde légèrement galvaudé de l’art urbain, Claude Serrile est un peintre à part, un artiste vrai. Aucun compromis chez ce vagabond de l’allégorie qui va où son cœur le porte. Ses tableaux appellent à l’humanisme, à la fraternité. Ils illuminent l’âme, nourrissent l’esprit et captivent le regard. On ne « passe » pas devant les croûtes de Serrile. Elles interrogent. On s’y attarde jusqu’à en être captivé : ce quelque chose en soi qui est de l’ordre de l’intrigue, puis du plaisir, du bonheur de voir, de goûter, d’intégrer –chacun à sa façon- le message de l’artiste, la beauté du tableau. Son travail est un regard sans concession sur notre société. Il est l’acteur qui se nourrit de son observation du monde, qui pioche dans le quotidien. Il peut tout à la fois entreprendre une réflexion sociale et prendre une position engagée, tout en revendiquant une recherche esthétique. Sa peinture a une signification universelle.
Dans le monde légèrement galvaudé de l’art urbain, Claude Serrile est un peintre à part, un artiste vrai. Aucun compromis chez ce vagabond de l’allégorie qui va où son cœur le porte. Ses tableaux appellent à l’humanisme, à la fraternité. Ils illuminent l’âme, nourrissent l’esprit et captivent le regard. On ne « passe » pas devant les croûtes de Serrile. Elles interrogent. On s’y attarde jusqu’à en être captivé : ce quelque chose en soi qui est de l’ordre de l’intrigue, puis du plaisir, du bonheur de voir, de goûter, d’intégrer –chacun à sa façon- le message de l’artiste, la beauté du tableau. Son travail est un regard sans concession sur notre société. Il est l’acteur qui se nourrit de son observation du monde, qui pioche dans le quotidien. Il peut tout à la fois entreprendre une réflexion sociale et prendre une position engagée, tout en revendiquant une recherche esthétique. Sa peinture a une signification universelle.
Pooshy Lebaron vit et travaille à Châteauneuf-les-Martigues.
Pooshy Lebaron dessine depuis toujours. “Je marche en musique, je pense que la force de l’Art brut réside dans son appétit” confie le peintre. “Un appétit, une envie d’avaler l’époque, pour n’en recracher que ses pendants subversifs, électriques et débridés.” Le geste de Pooshy Lebaron s’attache donc à rendre cette modernité.
« Dans des chromies irisées - qu’il a dompté en pur autodidacte -, des toiles malmenées, souvent repeintes, des iconographies pop - piochées entre nuits blanches à Manhattan, parvis phocéen, 9e Art américain ou manga japonais -, des techniques empilées jusqu’à ne laisser filtrer qu’un goutte-à-goutte d’une poésie urbaine, rare. Et lumineuse : “l’idée, c’est de résonner sur nos toiles, les laisser recueillir nos langages qui trébuchent, nos mots qui chavirent, nos émotions refoulées. L’idée, c’est peindre avec ses pulsions, ses colères. Librement, à l’envie, à l’instinct.” (Théophille Pillaut)
« Dans des chromies irisées - qu’il a dompté en pur autodidacte -, des toiles malmenées, souvent repeintes, des iconographies pop - piochées entre nuits blanches à Manhattan, parvis phocéen, 9e Art américain ou manga japonais -, des techniques empilées jusqu’à ne laisser filtrer qu’un goutte-à-goutte d’une poésie urbaine, rare. Et lumineuse : “l’idée, c’est de résonner sur nos toiles, les laisser recueillir nos langages qui trébuchent, nos mots qui chavirent, nos émotions refoulées. L’idée, c’est peindre avec ses pulsions, ses colères. Librement, à l’envie, à l’instinct.” (Théophille Pillaut)
Brice Mounier vit et travaille à Valence.
« Brice Mounier égrène désormais une œuvre où l’abstraction géométrique domine : “les déconstructions de Picasso ont beaucoup compté” confie l’artiste. Ses lignes ainsi que ses trames colorées invoquent les puissantes structures de Vassily Kandinsky, Kasimir Malevitch ou Piet Mondrian. Très abstrait sur toile, Brice signe également une importante production de sculptures. Et, dans le volume, le plasticien se révèle étonnamment figuratif : “il y a quelque chose, dans le travail en 3D, qui me permet véritablement de m’installer dans le message. Et ainsi, d’interpeller le public avec beaucoup plus d’impact.” « La résine et le vernis polyuréthane - mis ici au service de volumes hauts en couleurs, largement inspirés de la pop culture - invoquent le meilleur de la sculpture contemporaine, de Hirst en passant à Koons ou, plus proche du sud hexagonal, d’un Philippe Pasqua, dont Brice Mounier semble emboîter le pas flanqué des mêmes audaces. » (Théophille Pillaut)
L’art est vivant dans ce Marseille bouillonnant. A nous, amateurs d’art, curieux, déambulateurs, badauds, à encourager ceux qui lui donnent ses lettres de noblesse. Notre ville est belle. Les artistes en sont les ambassadeurs, l’espoir d’une fraternité à reconstruire et d’une humanité en devenir.
L’art est vivant dans ce Marseille bouillonnant. A nous, amateurs d’art, curieux, déambulateurs, badauds, à encourager ceux qui lui donnent ses lettres de noblesse. Notre ville est belle. Les artistes en sont les ambassadeurs, l’espoir d’une fraternité à reconstruire et d’une humanité en devenir.
BRUT’ALL des œuvres à l’état brut
Exposition-vente
52 rue de la république
13002 Marseille
15.09.18 | 27.09.18
Tous les jours de 11h à 19h Entrée libre
Vernissage samedi 15.09 de 19h à 23h Dédicaces painting et performance samedi 22.09 et dimanche 23.09.
curator Vincent Bonduelle www.vincent-bonduelle.com
organisation David Rebelo
artistes Pooshy Lebaron Brice Mounier Claude Serrile
textes Catherine Gautherin Théophile Pillault
photos Nèle Grizard
accrochage Dominick Dauchart
éclairage Thomas Hua
traiteur La Table de Cana
impression Pepper D
dj Colhan
52 rue de la république
13002 Marseille
15.09.18 | 27.09.18
Tous les jours de 11h à 19h Entrée libre
Vernissage samedi 15.09 de 19h à 23h Dédicaces painting et performance samedi 22.09 et dimanche 23.09.
curator Vincent Bonduelle www.vincent-bonduelle.com
organisation David Rebelo
artistes Pooshy Lebaron Brice Mounier Claude Serrile
textes Catherine Gautherin Théophile Pillault
photos Nèle Grizard
accrochage Dominick Dauchart
éclairage Thomas Hua
traiteur La Table de Cana
impression Pepper D
dj Colhan