On écrira « Courbet sans courbettes » s’exclame Gustave Courbet dans une lettre adressée, pleine de passion et dévorée d’admiration, à Victor Hugo sur ses terres d’exil… « sans courbettes » l’épitaphe qu’il se choisit !
J’ai eu la chance de grandir à l’ombre d’un Courbet dont une légende personnelle fait que cette oeuvre désormais conservée par mes soins gardera toujours sa part de mystère et de fantasme.
J’admire Courbet et les premières visites, enfant, du Musée d’Orsay me confrontent au gigantisme artistique et humain de son oeuvre - l’intimité avec « mon » Courbet n’en sera que renforcée.
Plus tard, emporté par l’histoire de l’épisode de la « Commune » et ses révolutionnaires, je retrouvais dressé la figure de Gustave Courbet, éternel révolté, la colonne Vendôme stigmate effondré à ses pieds.
Enfin, Jacques Lacan et la confrontation dévoyée à « L’Origine du Monde » parachevait la mise au Panthéon personnel du grand artiste.
En 2015, un voyage à New-York m’amène auprès de mon ami et artiste Michel Auder où dans son studio je le retrouve travaillant sur une vidéo intitulée « Bonjour Monsieur Courbet » - comme une exploration personnelle, déambulation dans l’oeuvre et l’idée que Courbet est, peut être, le premier « diarist » de l’histoire de l’art. Quelques temps plus tard Zoulikha Bouabdellah me propose comme première oeuvre exposée ensemble un sublime dessin fragmenté reprenant la toile « Le Sommeil » de Courbet… Gregory Forstner glisse dans son exposition solo à la galerie un hommage au « Portrait de Proudhon » par Courbet… Jérôme Borel au débotté sort un jour de son atelier pas un mais plusieurs toiles citations à Courbet… Mon compte était fait, tous ici nous avions un rapport essentiel et substantiel à Courbet, son oeuvre, son action. Ce sentiment de révolte et d’insoumission, cette marginalité qui conduit les choix artistiques que je souhaite de plus en plus déployer dans le projet de la galerie.
L’exposition « Moi, Courbet » qui se déroulera du 18 mars au 13 mai 2017 réunira donc dans un même élan à la fois tous les artistes de la galerie mais encore les artistes amis qui collaborent ponctuellement ou vont collaborer de façon pérenne avec nous:
- Michel Auder
- Jérôme Borel
- Zoulikha Bouabdellah
- Olivier Colombard
- Laurent Fiévet
- Grégory Forstner
- Scott Hunt
- Jean-Jacques Lebel
- Jean Le Gac
- Dawn Mellor
- Valérie Sonnier
Près de douze oeuvres - vidéos, tapisserie, dessins, peintures…seront réunis autour d’une toile de Gustave Courbet « le Puits Noir ».
Ces oeuvres pour la plupart existaient toutes avant mon idée d’exposition, la famille artistique qui se forme à cette occasion entretient depuis longtemps sa relation à Courbet.
« Moi, Courbet » s’applique à tous
Mathias Coullaud, février 2017
J’ai eu la chance de grandir à l’ombre d’un Courbet dont une légende personnelle fait que cette oeuvre désormais conservée par mes soins gardera toujours sa part de mystère et de fantasme.
J’admire Courbet et les premières visites, enfant, du Musée d’Orsay me confrontent au gigantisme artistique et humain de son oeuvre - l’intimité avec « mon » Courbet n’en sera que renforcée.
Plus tard, emporté par l’histoire de l’épisode de la « Commune » et ses révolutionnaires, je retrouvais dressé la figure de Gustave Courbet, éternel révolté, la colonne Vendôme stigmate effondré à ses pieds.
Enfin, Jacques Lacan et la confrontation dévoyée à « L’Origine du Monde » parachevait la mise au Panthéon personnel du grand artiste.
En 2015, un voyage à New-York m’amène auprès de mon ami et artiste Michel Auder où dans son studio je le retrouve travaillant sur une vidéo intitulée « Bonjour Monsieur Courbet » - comme une exploration personnelle, déambulation dans l’oeuvre et l’idée que Courbet est, peut être, le premier « diarist » de l’histoire de l’art. Quelques temps plus tard Zoulikha Bouabdellah me propose comme première oeuvre exposée ensemble un sublime dessin fragmenté reprenant la toile « Le Sommeil » de Courbet… Gregory Forstner glisse dans son exposition solo à la galerie un hommage au « Portrait de Proudhon » par Courbet… Jérôme Borel au débotté sort un jour de son atelier pas un mais plusieurs toiles citations à Courbet… Mon compte était fait, tous ici nous avions un rapport essentiel et substantiel à Courbet, son oeuvre, son action. Ce sentiment de révolte et d’insoumission, cette marginalité qui conduit les choix artistiques que je souhaite de plus en plus déployer dans le projet de la galerie.
L’exposition « Moi, Courbet » qui se déroulera du 18 mars au 13 mai 2017 réunira donc dans un même élan à la fois tous les artistes de la galerie mais encore les artistes amis qui collaborent ponctuellement ou vont collaborer de façon pérenne avec nous:
- Michel Auder
- Jérôme Borel
- Zoulikha Bouabdellah
- Olivier Colombard
- Laurent Fiévet
- Grégory Forstner
- Scott Hunt
- Jean-Jacques Lebel
- Jean Le Gac
- Dawn Mellor
- Valérie Sonnier
Près de douze oeuvres - vidéos, tapisserie, dessins, peintures…seront réunis autour d’une toile de Gustave Courbet « le Puits Noir ».
Ces oeuvres pour la plupart existaient toutes avant mon idée d’exposition, la famille artistique qui se forme à cette occasion entretient depuis longtemps sa relation à Courbet.
« Moi, Courbet » s’applique à tous
Mathias Coullaud, février 2017
Pratique
Vernissage le 18 mars de 14h à 19h30.
Galerie Mathias Coullaud
12 rue de Picardie
75003 Paris
33 1 71 20 90 41
Du mardi au samedi de 13h à 19h et sur rendez-vous
Galerie Mathias Coullaud
12 rue de Picardie
75003 Paris
33 1 71 20 90 41
Du mardi au samedi de 13h à 19h et sur rendez-vous