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Véritables œuvres d’art et précieuses sources historiques, topographies, paysages et objets exceptionnels sont rassemblés. Peintures, gravures et manuscrits, grès et porcelaines, laques et ivoires, ou encore une rare sphère armillaire japonaise, éclairent le processus de mondialisation du 15e jusqu’au 20e siècle. Les représentations donnent à voir l’Asie à travers cosmographies, routes de pèlerinages et découvertes, geste impériale et expansion coloniale. Elles participent à l’invention d’un continent qui, hier comme aujourd’hui, constitue la moitié essentielle du monde.
Retracer cette histoire du monde, tel est le défi de l’exposition qui nous invite à changer de perception, à ne plus considérer l’approche exclusivement eurocentrée de la géographie.
C’est en effet à travers le prisme de l’Asie – et non plus celui de l’Europe – que l’exposition riche en bijoux iconographiques révèle toute la beauté d’un monde d’échanges et de relations. Si les planisphères européens placent la Méditerranée au centre du monde, l’exposition propose une approche autre de la cartographie, autour de nouveaux points de référence, réels ou mythiques, tel que le mont Méru, le lac Anavatapta ou encore les monts Kunlun. Loin d’une image exotique et essentialisée de l’Asie, comme cela a été le cas dans le passé, c’est au contraire l’hétérogénéité d’un continent riche de cultures qui est mis en lumière.
À la fois esthétique et spirituelle, la cartographie asiatique relève plus d’une vision que d’une fonction. Remontant au 15e siècle pour les plus anciennes, les cartes présentées sont des œuvres d’art à part entière. Les savantes techniques asiatiques de peinture, de dessin ou de calligraphie utilisées pour leur conception, participent de la plus haute exigence esthétique. Leurs dimensions symbolique, cosmologique et astrologique, rendent, quant à elles, compte d’une véritable « âme » de la cartographie, d’un imaginaire de la représentation du monde.
L’Asie a inspiré l’Europe et vice et versa. Si les « grandes découvertes » européennes ont amené avec elles de nouveaux savoirs et de nouvelles techniques de cartographie en Europe, l’Asie a elle aussi su s’inspirer du vieux continent, les deux ayant communié dans le même esprit de modernité. Ainsi, l’exposition bouleverse les repères habituels : la mondialisation et les échanges interculturels apparaissent alors beaucoup plus anciens qu’on ne l’imagine.
Musée national des arts asiatiques – Guimet
6, place d’Iéna, 75116 Paris – tél : 01 56 52 53 44
Retracer cette histoire du monde, tel est le défi de l’exposition qui nous invite à changer de perception, à ne plus considérer l’approche exclusivement eurocentrée de la géographie.
C’est en effet à travers le prisme de l’Asie – et non plus celui de l’Europe – que l’exposition riche en bijoux iconographiques révèle toute la beauté d’un monde d’échanges et de relations. Si les planisphères européens placent la Méditerranée au centre du monde, l’exposition propose une approche autre de la cartographie, autour de nouveaux points de référence, réels ou mythiques, tel que le mont Méru, le lac Anavatapta ou encore les monts Kunlun. Loin d’une image exotique et essentialisée de l’Asie, comme cela a été le cas dans le passé, c’est au contraire l’hétérogénéité d’un continent riche de cultures qui est mis en lumière.
À la fois esthétique et spirituelle, la cartographie asiatique relève plus d’une vision que d’une fonction. Remontant au 15e siècle pour les plus anciennes, les cartes présentées sont des œuvres d’art à part entière. Les savantes techniques asiatiques de peinture, de dessin ou de calligraphie utilisées pour leur conception, participent de la plus haute exigence esthétique. Leurs dimensions symbolique, cosmologique et astrologique, rendent, quant à elles, compte d’une véritable « âme » de la cartographie, d’un imaginaire de la représentation du monde.
L’Asie a inspiré l’Europe et vice et versa. Si les « grandes découvertes » européennes ont amené avec elles de nouveaux savoirs et de nouvelles techniques de cartographie en Europe, l’Asie a elle aussi su s’inspirer du vieux continent, les deux ayant communié dans le même esprit de modernité. Ainsi, l’exposition bouleverse les repères habituels : la mondialisation et les échanges interculturels apparaissent alors beaucoup plus anciens qu’on ne l’imagine.
Musée national des arts asiatiques – Guimet
6, place d’Iéna, 75116 Paris – tél : 01 56 52 53 44